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Blanchiment aggravé entre la France et Israël: procès Sentier II

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Des rabbins sont impliqués dans ce scandale

Le procès dit du «Sentier II», une affaire de blanchiment portant sur un vaste trafic de chèques entre la France et Israël de 1996 à 2001, s'est ouvert lundi après-midi à Paris en présence du PDG de la Société Générale (SG), Daniel Bouton, qui est un des 142 prévenus.

M. Bouton s'est refusé à tout commentaire à son entrée dans la salle d'audience.

Ce procès, exceptionnel par son ampleur, le nombre des prévenus et sa durée, est prévu jusqu'en juillet devant la 11e chambre du tribunal correctionnel, qui s'est délocalisée dans des locaux provisoires à l'intérieur du palais de justice de Paris, où se dérouleront également les audiences du procès de l'hormone de croissance à partir de mercredi.

Cent trente-huit personnes physiques, dont Daniel Bouton et plusieurs cadres de la Société Générale (SG), et quatre banques (la SG, la Société marseillaise de crédit, la Barclays-France et la Banque nationale du Pakistan) sont jugées pour blanchiment aggravé. Les prévenus encourent dix ans d'emprisonnement et de fortes amendes.

L'affaire a été révélée par l'enquête sur l'affaire dite du «Sentier», un vaste réseau d'escroquerie dans le quartier parisien de la confection au préjudice de banques et d'assurances au milieu des années 90.

Le dossier du «Sentier II» concerne un vaste circuit de blanchiment permettant à des commerçants du Sentier, à des particuliers et à des associations de dissimuler un délit - fraude fiscale, abus de biens sociaux, chèques volés - en échangeant, moyennant une commission versée à des intermédiaires, des chèques contre de l'argent liquide.

Les banques poursuivies sont accusées d'avoir contribué à ce blanchiment en le laissant prospérer en connaissance de cause, ce qu'elles contestent.

(Le Parisien 04.02.08)

Commentaires

  • Quelle pourriture ! Ils sont indécrottables ! Ce ne sont pas des fantasmes antisémites, mais des faits !

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