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David Martinon: la petite marionnette!

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David Martignon, candidat à Neuilly avec Jean Sarközy qui vient de le lâcher!

La sortie de David Martinon à Neuilly-sur-Seine a ressemblé à un vol d'étourneaux affolés. Un pas chassé sur la gauche, un demi-tour vers la droite, un autre à gauche, avant d'entamer la dernière longueur : le porte-parole de l'Elysée, candidat menacé à la mairie de Neuilly, a surgi sur l'avenue Achille-de-Peretti à midi... avant de repartir très rapidement.


Immédiatement cerné par la foule, qui l'attendait depuis plus de deux heures sur le tout proche marché des Sablons, David Martinon a remonté l'artère résidentielle à toute allure, réservant trois mots à ses militants.


Sur les trottoirs, un sourire de marbre accroché au visage, il ne répond à aucune question sur l'imbroglio et les incertitudes.


Après avoir parcouru 300 mètres en zig-zag, Martinon s'engouffre dans une Mercedes grise immatriculée à Paris, qui démarre au quart de tour en faisant rugir le moteur.

Armés de leurs tracts et de leurs téléphones portables, ses militants se retrouvent seuls en ligne pour expliquer cette éclipse. Et jurer que les habitants qui voient en David Martinon un parachuté qui n'a pas su, depuis l'automne, convaincre une ville pourtant acquise à Nicolas Sarközy (Ndlr: il en fut le maire de 1983 à 2002), «font de l'intox'». «Il ira jusqu'au bout avec nous, avec toute son équipe, veut croire mordicus un jeune UMP. Ca fait cinq mois qu'on est en campagne, on ne va pas arrêter aujourd'hui».

Sur le marché, où tous les candidats excepté Martinon sont venus tracter, Jean-Christophe Fromantin, «tombeur» de Martinon dans le sondage qui a mis le feu aux poudres, ne boude pas son plaisir. « Ravi, bien entendu» que son travail de terrain soit reconnu par les habitants, il prend soin, en répétant son attachement à Nicolas Sarközy, de ne fermer aucune porte.

(Le Parisien 10.02.08)

Commentaires

  • Tout ça, c’est la faute à cecilia ! Heureusement qu’il y a maintenant Carla, ça va changer.

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