Alain Krivine, porte-parole et leader historique de la LCR, a annoncé qu'il ne rendrait pas au Salon du Livre où il devait animer le 19 mars une émission sur mai 68. Il estime que le Salon a été «récupéré par les autorités françaises et l'Etat d'Israël».
«Cette manifestation culturelle est l'objet d'une récupération, aussi bien par les autorités françaises que par l'Etat d'Isaël, comme le montre l'inauguration officielle faite par le président israélien, Shimon Pérès, en compagnie de Christine Albanel, ministre de la Culture», affirme la LCR.
Pour l'organisation trotskiste, «ce mélange des genres a abouti à la non-invitation non seulement des écrivains palestiniens mais aussi des écrivains israéliens écrivant dans une autre langue que l'hébreu».
«Dans ces conditions où la politique absorbe la culture, il était impossible de cautionner une telle initiative visant à apporter un soutien à un Etat qui se livre à une guerre intolérable contre le peuple palestinien», ajoute la LCR.
(Le Parisien 14 mars 08)
Si c'est Krivine qui le dit! Mais imaginons que Le Pen ait osé tenir les mêmes propos...
Commentaires
d'ailleurs y-a-t-il un seul écrivain d'extrême droite à se salon ? Pas un seul n'y a été convié c'est sûr !
Qu'ils s'amusent entre eux, nous irons au salon du livre de Radio Courtoisie
@Paul-Emic: comme tu dis vrai! C'est scandaleux... et l'autre, Shimon Peres, qui stigmatise le boycott! Quand on sait -comme je le sais- que des imprimeurs ont peur de travailler pour des éditeurs "d'extrême-droite" ou plutôt, je préfère, nationalistes ou identitaires!
Cher Paul-Emic, le mot extrême-droite n’est pas de mise. Ce sont nos ennemis politiques qui l’utilisent. Ne jouons pas leur jeu. Disons, comme Gaëlle, nationaux, populaires (istes ?), identitaires ou tout simplement de la vraie droite (bien ce terme aussi ne corresponde pas à la réalité) !
Quant à ce salon, inutile d’y aller, on se doute de ce que c’est : de la propagande mondialiste et anti-nationale : fric et métissage sont les deux mamelles de ce salon; autant dire que l’on doit avoir beaucoup de mal à trouver un seul livre d’auteur. On ne pleurera donc pas sur ce boycotte.
A ce que j'ai compris, les ouvrages des écrivains isréliens sont écrit en hébreu (ce qui normal) mais non traduits en français? Je me trompe sans doute? mais où est la francophonie dans tout cela?
Ce salon est présenté comme francophone...en fait, c'est une belle cacophonie mondialiste, anti-France, c'est le Salon des perroquets et des hyènes!
Il paraît qu'une partie de l'installation s'est effondrée quand Shimon Peres et Albanel ont fait leur entrée! Quel signe!
je suis bien d'accord abad, disons que je l'ai utilisé par souci d'être compris même par les visiteurs occasionnels de ce blog, mais j'adhère complètement à la remarque.
le doigt de Dieu Gaëlle ?
Cher Paul-Emic: la voiture de Shimon Peres est entrée jusque dans l'intérieur du Salon par mesure de sécurité... peut-être cela a-t-il pu ébranler des "superstructures" fragiles, mal arrimées? La coïncidence, en tout cas, est assez frappante... Mais je ne veux pas verser dans l'irrationel!