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Alerte à la bombe au Salon du livre...

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Les 20.000 à 25.000 visiteurs et exposants du Salon du livre de Paris, dont Israël est l'invité d'honneur, ont été évacués dimanche après-midi pendant plus d'une heure à la suite d'une "alerte à la bombe", a constaté un journaliste de l'AFP.
 
L'ambassadeur d'Israël à Paris, Dany Shek, a qualifié d'incident "malheureux, mais pas grave" l'alerte à la bombe, en soulignant qu'il ne fallait "pas se laisser intimider". "Ce genre d'incident d'un emmerdeur ne pourra pas perturber ce qui est une grande fête de la littérature. C'est malheureux, mais pas grave", a-t-il déclaré au cours d'un point de presse après la réouverture du Salon.
 
Selon Jean-Daniel Compain, directeur de Reed expositions, organisateur du Salon, un appel anonyme a fait état d'un risque d'"attentat" peu avant 17 heures. "Nous avons pris la décision d'évacuer et de vérifier qu'il n'y avait aucun colis suspect. On ne peut pas prendre le moindre risque", a-t-il ajouté. Il a souligné que les mesures de sécurité étaient "à un niveau très élevé".
 

L'évacuation, qui a débuté peu avant 17 heures, s'est déroulée dans le calme et assez rapidement: en un quart d'heure, la plupart des exposants et visiteurs avaient quitté le bâtiment, porte de Versailles. Les exposants avaient regagné leurs stands vers 18h30, suivis un peu plus tard par les visiteurs.
 
Comme les jours précédents, les visiteurs doivent franchir un portique de sécurité et faire fouiller leur sac avant de pouvoir pénétrer dans le Salon. De nombreux visiteurs ont renoncé à retourner au Salon et ont quitté les lieux au moment de l'évacuation.
 
Les services de déminage s'étaient rendus sur place, une fois le Salon entièrement évacué. Les organisateurs avaient demandé aux visiteurs d'évacuer le salon pour effectuer un "contrôle technique". La préfecture de police a indiqué ultérieurement qu'il faisait l'objet d'une alerte à la bombe.
 
Inauguré jeudi soir par le président israélien Shimon Peres et ouvert au public vendredi, le Salon du livre se déroule sous haute sécurité et sur fond d'appels au boycott de pays arabes et musulmans. Plusieurs pays, comme le Liban, l'Iran, l'Arabie saoudite, mais aussi l'Union des écrivains palestiniens, des éditeurs algériens, marocains ou égyptiens, ont appelé à le boycotter pour protester contre la politique d'Israël envers les Palestiniens. Une quarantaine d'écrivains israéliens, parmi lesquels de grandes figures de la gauche israélienne comme Amos Oz ou David Grossman, ont été invités au Salon qui se tient jusqu'à mercredi...
 

Commentaires

  • Dimanche après-midi, j’ai bien ri en apprenant cette évacuation du salon : il était évident que c’était une farce ! Comment croire un instant qu’il est possible d’organiser un attentat dans un salon sous haute surveillance : le Mossad veille ! Quel cirque !

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