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Sarközy rappelé durement à l'ordre par le New York Times

AFP-22 mars 2008.Le New York Times recommande samedi un peu plus de "discipline" dans la conduite des affaires au président français Nicolas Sarkozy dans un éditorial intitulé "Président Bling-Bling". 

Evoquant comme un "camouflet" pour le président le résultat des récentes élections municipales et cantonales françaises, l'influent quotidien estime que "M. Sarközy a été puni pour toutes les bouffonneries médiatisées et peu présidentielles qui lui ont valu le sobriquet de "président Bling-Bling".

"Pour un homme politique qui a travaillé si longtemps et si dur pour arriver à l'Elysée, M. Sarközy a démontré de curieuses notions sur comment se conduire une fois dans la place", ajoute le journal.

"Son divorce tumultueux et son remariage presque immédiat à une chanteuse-mannequin glamour ont été quelques unes des initiatives les plus sensationnelles qui ont valu à Sarközy la couverture de 252 magazines en 2007", indique l'éditorial.

 Le New York Times rappelle également comme des preuves "de mauvais jugement" sa décision de "mettre fin abruptement" à une interview avec la chaîne américaine CBS, de "qualifier son porte-parole d'imbécile" ou "sa remarque grossière à un type refusant de lui serrer la main".

"Ces potins sensationnels ont été assortis de messages confus du gouvernement de M. Sarkozy, le président et ses conseillers souvent parlant et agissant en porte-à-faux avec les ministres", écrit le quotidien.

"Avec de la chance, poursuit le New York Times, le camouflet des élections sera juste ce dont M. Sarközy a besoin pour concentrer à nouveau son énergie illimitée sur ce qu'il a promis: de sérieuses réformes économiques".

M. Sarközy "est de loin trop bouillonnant pour devenir un clone de ses pompeux et graves prédécesseurs, mais lorsque la conduite d'un homme politique interfère avec sa mission, il est temps d'appliquer une dose de discipline", conclut l'éditorial.

Il est la honte de la France!

Commentaires

  • Le NYT n’a pas compris que Sarkozy se fiche pas mal des Français et de la France : il ne s’intéresse qu’à Carlita et … Israël.

  • @abad: ils n'ont pas compris jusqu'à quel point il s'n fichait! Ca les dépasse, en effet! Mais ils n'ont aucune pitié! quel média français oserait écrire avec cette ironie et cette vigueur?
    Mais il s'en fiche... Il obéit, sans aucun amour-propre... Où mène-t-il la France?

  • quand on connaît un peu les options du NYT, on est tenté de leur recommander d'observer leur poutre plutôt que les ....feux de paille de notre pantin élyséen ! Il est difficile de faire plus politiquement correct que ces gens-là! Le jour où ils diront la vérité sur les magouilles politico-financières de leur équipe actuellement au pouvoir -leur vice-président en particulier-, ils pourront (PEUT-ÊTRE!) s'ériger en censeurs des autres pays!

  • je crois qu'il ne faut pas le prendre comme une attaque contre la France, juste un point de vue extérieur sur un guignol auquel rien ne les lie. C'est pourquoi le point de vue est cru, sévère.
    Mais même pour ceux qui ont voté pour lui et continuent de croire en lui un peu de recul devrait les conduire aux mêmes conclusions. D'ailleurs lui-même essaie de changer d'attitude. Mais comme dit l'adage "chassez le naturel...".
    Je crois qu'on n'a pas fini de rigoler comme je l'avais prédit (mais je n'étais pas le seul).

  • Cher Paul-Emic, il me paraissait évident, comme à toi, que le NYT s'en prenait non pas à la France mais à son actuel président Sarközy. Il s'est montré assez "américain", je crois, pour que le NYT ne prenne pas de gants avec lui! En lisant cet article, je n'ai ressenti aucune attaque contre la France.

    Mais comme tu dis, on n'a pas fini de rire! Tu as lu la répartie du chaudronnier à Cherbourg?

  • Sarkozy a dû sentir un grand moment de solitude et croire l'espace d'un instant qu'on lui refaisait le coup de la foire de Paris.
    il m'a semblé très préoccupé du départ en retraire de tous ces ouvriers. Il doit se dire qu'il pourra bientôt fermer le chantier avec un minimum de vagues puisqu'il y a l'air d'avoir pas mal d'anciens à Cherbourg.
    Je ne vois pas d'autre raison à cette soudaine sollicitude

  • ce qui compte à leurs yeux c'est que Sarko mène jusqu'au bout les réformes exigées par l'UE, elle m^m relai de Wall Street. Ces réformes dans le but de finir de faire de l'ex-France un pays désindustrilaisé, vassal, une pouillerie de prolos(au sens ancien de prolifiques), sans droits ni garanties sociales, dirigée par l'élite financière...

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