Moins d'un an après son arrivée au pouvoir, ces élections locales constituaient un test pour Gordon Brown. Et la défaite est cuisante. Selon les résultats définitifs, le parti travailliste perd 333 sièges, sa plus sévère défaite depuis 40 ans. Sur les 4102 sièges mis en jeu jeudi en Angleterre et au Pays de Galles, hors Londres, le parti conservateur dirigé par David Cameron a conquis 260 sièges et le parti libéral-démocrate, deuxième parti d'opposition, a progressé de 34 sièges.
Les conservateurs pourraient également confirmer leur victoire en ravissant au Labour la mairie de Londres, pour lequel les résultats ne seront connus que tard dans la nuit de vendredi à samedi. Selon l'agence de presse britannique Press association, Boris Johnson était en tête dans huit des quatorze "arrondissements" de la capitale britannique après le dépouillement des quatre-cinquièmes des bulletins, tandis que Ken Livingstone menait dans les six autres.
Brown explique sa défaite par la hausse des prix
Il s'agit de la meilleure performance des conservateurs lors d'élections locales depuis 1992, et la pire pour le Labour depuis la fin des années 60.
La défaite est encore plus grande qu'en 2004, élection à laquelle les travaillistes avaient payé la décision controversée du Premier ministre de l'époque, Tony Blair, d'engager le Royaume-Uni dans la guerre en Irak. En 2004, le Labour avait également terminé en troisième position, avec 26% des voix.
"Il est évident que cela a été une nuit décevante, en fait une mauvaise nuit pour le Labour", a reconnu Gordon Brown lors d'une conférence de presse. "Nous devons en tirer les leçons... Nous allons analyser ce qui s'est passé et aller de l'avant", a-t-il ajouté. Le parti "a entendu" le message, a-t-il assuré, citant la hausse du coût de la vie pour expliquer la sévère sanction électorale. "La population veut être assurée que le gouvernement va les aider à surmonter ces temps difficiles", a-t-il dit, promettant des mesures afin d'aider à compenser la "hausse des factures".
LCI.fr 02 mai 2008
Commentaires
"Nous devons en tirer les leçons... Nous allons analyser ce qui s'est passé et aller de l'avant" : ces mondialistes sont partout les mêmes ; après un pareil échec, ils n’ont même pas la pudeur de se retirer. Ils veulent aller encore plus loin dans leur politique anti-nationale, rejetée par le peuple : pour le peu de temps qu’ils sont encore au pouvoir, il leur faut vite réaliser leurs projets criminels ! Ce sont eux qui devraient passer en haute cour pour crime contre leur peuple !
Cher abad, ils s'accrochent à leur lambeau de pouvoir contre la volonté des peuples! C'est le mondialisme seul qui compte pour eux, le N.O.M., à croire qu'ils ont tous signé un pacte... Ils se réclament de la volonté populaire, mais lorsqu'elle s'exprime par le vote démocratique, ils ne la respectent pas!
Ce qui me fait (encore) sourire est lorsqu'après une raclée mémorable, ils déclarent tous comme des moutons :
"Nous avons compris ce que nous ont dit les Français/Britanniques, etc, nous allons en tirer les conséquences" (expression fautive mais reprise en boucle depuis quelques années)" ou encore "Nous n'avons pas assez expliqué, nous n'avons pas fait assez de pédagogie" (Pédagogie : théorie, science de l'éducation des enfants), dixit ces illettrés infatués qui nous dirigent, avouant involontairement comment ils nous considèrent et dans quel sens ils estiment que coule le pouvoir en république.
Traduction en bon français : nous allons prendre les mêmes, comme d'hab' et recommencer la même chose en vous en mettant double dose.
Ce qui est terrible, mais flagrant maintenant, sauf peut-être pour les taupes du Larzac et pour les électeurs UMP vivant dans des quartiers ne bénéficiant pas trop de l'enrichissement des cultures différentes, c'est que les mêmes qui donnent du "citoyen" et du "démocratie" toutes les deux phrases admettent tacitement que ce n'est pas ce peuple hypocritement divinisé qui exprime sa volonté et qui l'entend faire appliquer par ses "serviteurs" et autres "grands démocrates" (ils l'adorent celle-là quand ils se cirent mutuellement les derbies en public), mais la masse plébéïenne qui s'oriente vers les choix très limités et décidés à l'avance par le cénacle nébuleux des "décideurs".
Noblesse oblige. Enfin, ce qui en tient lieu aujourd'hui.
Un Britanno-pakistanais m'a dit récemment :
"L'immigration est en train de tuer l'économie britannique".
Entre quat'z-yeux, sans fard, sans me connaître, juste parce qu'il le pensait.
Il va voter pour le BNP je parie.
Merci, Voyageur, pour ce commentaire au coeur du sujet: je partage entièrement ton opinion (et pour les mots conséquences et pédagogie, également, combien fautifs et ridicules!On tire "les conclusions" et non les conséquences...). Ce Britanno-pakistanais voit juste!
Bientôt ce sont nos immigrés qui ne voudront plus de l'immigration de masse qui monte d'Afrique...
Amitiés