Il a filmé le viol du bébé de sa compagne âgé de 6 mois
Pour Mes Pamard et Arlaud qui assurent la défense des intérets de la maman du bébé, l'accusé n'est pas un simple utilisateur qui collectionne des images mais un véritable prédateur.
Depuis hier matin, Pascal Pelloux, 40 ans, répond devant la Cour d'assises de Vaucluse du viol commis à Bollène en septembre 2004 du bébé âgé de 6 mois de sa compagne. Il est également poursuivi pour la détention et la diffusion via internet d'images pédopornographiques et de subornation d'un témoin. A l'ouverture des débats, interrogé par la présidente Catherine Gay-Julien, Pascal Pelloux a reconnu les faits en ces termes: "Sylvie (1), c'est l'enfant que j'ai violée. Une enfant que j'ai aimée et perdue par ma faute."
Cette première journée d'audience a été consacrée à l'évocation du parcours de vie de l'accusé. Un homme tourmenté par le mystère de sa naissance: reconnu à l'âge de deux mois par sa mère qui a accouché sous X, il est en quête de son histoire. Lors des débats, cet homme pose à sa mère la question qui le taraude: "Est-ce que j'ai été conçu lors d'une partouze?" D'une voix assurée, Pascal Pelloux qui prend des notes pour ne rien oublier fait son show.
Il perdra de la contenance lors de la déposition, en fin d'après-midi, d'un enquêteur de la gendarmerie qui fait oublier aux jurés le petit garçon abusé par une baby sitter, le bon père, le mari gentil qui toutefois trompait son épouse. Il faudra en effet plusieurs gardes à vue et auditions pour qu'après trois mois d'enquête, Pascal Pelloux passe aux aveux. Il ne reconnaît les faits que lorsque les éléments lui sont présentés.
Ainsi entendu dans le cadre de l'opération Falcon lancée contre des pédophiles dans 90 pays, il admet en septembre 2005 se rendre sur des sites de charme. Ce n'est qu'après l'exploitation de ses ordinateurs qu'il admet en décembre 2005 avoir fréquenté des sites pornographiques payants et avoir téléchargé des photos pédopornographiques.
Mais il tente aussitôt de se dédouaner: "Il aurait créé un personnage virtuel pour faire fantasmer les pervers sur des tchats et les laisser sur leur faim!" Mais il y a la vidéo du viol du nourrisson: une fellation avec une éjaculation sur la tête du bébé. Des images accompagnées d'un commentaire: "Première petite pipe, t'es contente, allez pompe ma chérie, fait comme maman, oui." A l'issue de la déposition du gendarme, l'accusé le remercie "pour son grand professionnalisme". Aujourd'hui, deux autres enquêteurs dont un technicien en informatique vont déposer ainsi que des pédophiles qui conversaient avec l'accusé via internet et qui assurent qu'il avait parlé du p'tit film avant de le réaliser. Le verdict est attendu demain soir.
(le prénom del'enfant a été changé)
Un homme qui avait violé le bébé de six mois de sa compagne a été condamné mercredi soir à 16 ans de réclusion criminelle, assortie d'un suivi socio-judiciaire d'une durée de 5 ans, par la cour d'assises du Vaucluse.
Au cas où il ne respecterait pas cette obligation de suivi, une peine complémentaire de quatre ans de prison lui serait attribuée.
Pascal Pelloux, 40 ans, était accusé d'avoir violé en septembre 2004 le bébé de sa compagne.
L'enquête avait démarré par le signalement d'un internaute, destinataire d'un message éléctronique proposant des vidéos pédopornographiques dont l'auteur était identifié comme étant l'accusé.
Lors d'une perquisition, des photos et vidéos pédophiles avaient été retrouvées sur son ordinateur, et notamment une vidéo où l'on voyait "un homme tenter d'introduire son sexe dans la bouche d'un nourrisson".
Après vérification, les enquêteurs avaient identifié Pascal Pelloux comme l'auteur de ce crime.
(La Provence 8 mai 2008)
Commentaires
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C'est trop facile de trouver des circonstances atténuantes à ces fils de pute. Tout le monde a souffert dans sa jeunesse. La naissance est elle même un traumatisme, je l'ai appris récemment. Les body de ma fille ont une "encollure américaine", pour ne pas lui quicher la tête lorsqu'on l'habille. En effet, ça leur rapelle la naissance. Mais de là à faire des actes pareils!!! Ils ont le choix de le faire ou de ne pas le faire. Que l'on ne me dise pas que ce sont des malades mentaux, sinon ils ne se cacheraient pas, non? Des pulsions? Mon cul! On a toujours, et encore le choix.
Ca y est, j'ai des pulsions de meurtre de pédophiles qui me démangent. Attention, ça va être médiéval! Et après, je balançerai tout sur le oueb, promis. C'est pas ma faute, mes parents m'éteignaient la lumière, avant que je m'endorme.
Cher Arauris, j'ai hésité longtemps avant de mettre cette Note. Puis je me suis dit: il faut que l'on sache vraiment ce qu'est un pédophile, ou pédocriminel plutôt, ce qu'il fait, connaître l'horreur même de ses actes.
On ne peut pas en parler de façon abstraite. En "intellectuel" rempli de tolérance, etc...
Ignoble. C'est un être ignoble. Point c'est tout.
Et un de plus. J'en reviens malheureusement toujours à ma question : sont-ils vraiment de notre planète ?
Tout commentaire est superflu, mais vous avez très bien fait de publier cet article Gaëlle.
Tout est fait par "humanisme" pour que cette monstruosité recommence à la cinquantaine. Et se fasse soigner et héberger entre-temps à nos frais.
Quand on connaît leur taux de récidive...
Inutile d'en dire plus. Votre site est hébergé en Europe.
@ Pharamond: je commence à me le demander, et même très sérieusement. A tout le au moins, ils m'apparaissent comme des "mutants"... Le plus horrible, c'est qu'il s'est filmé en faisant ça! Et il n'était en manque, puisque la jeune femme avec qui il vivait en concubinage avait 22 ans!
@ Voyageur: leur taux de récidive est pratiquement de 100%... Ils ne pensent en taule qu'à retrouver leurs plaisirs... On vient d'en arrêter (pas eu le temps de mettre la note) un, Américain, 59 ans,qui déclare: "après, j'éprouvais une certaine euphorie"... Il était acteur, et jouait les Père Noël dans les grands magasins, puis en Thaïlande, il se déchaînait...
Ce sont certainement des malades mentaux, mais pour autant ils sont responsables de leurs méfaits ; on voit bien qu’ils en sont conscients. Mais notre société est aussi malade qu’eux ; ils le savent parfaitement et en tirent profit. Cela va de pair avec nos politiciens décadents qui petit à petit détruisent le France ; ce sont deux aspects du même problème.