La justice a décidé mercredi de remettre en liberté le gendarme mis en examen pour «coups mortels», après la mort d'un homme qui s'évadait menotté vendredi de la gendarmerie de Draguignan (Var).
Le juge des libertés et de la détention, auquel il était présenté, a également décidé de le placer sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du procureur de la République, Christian Girard.
Peu avant 18Hh0, le gendarme se trouvait toujours dans les locaux du palais de justice.
Il est accusé d'avoir tué vendredi soir un homme de 27 ans, Joseph Guerdner, qui s'enfuyait menotté de la gendarmerie de Draguignan où il était gardé à vue dans une affaire d'agression à main armée et de séquestration d'un chauffeur-routier.
L'incarcération du gendarme avait provoqué l'indignation de ses collègues. A la suite de l'intervention du patron de la gendarmerie nationale, le général Guy Parayre, les gendarmes avait finalement renoncé à une manifestation intitialement prévue mercredi au Luc (Var).
Le Parisien - 28 mai 2008
Commentaires
Le malheureux gendarme est enfin relâché. Pauvre de lui.
Entre le chou et la chèvre, on a estimé que c'était le milieu raisonnable et je crois qu'on a bien fait.
Les déprédations des vengeurs, membres de la famille ou pas, étaient inévitables de toute manière, alors autant ne pas en plus se mettre la population "normale" sur le dos.
C'aurait été la goutte de trop.
Merci de nous faire suivre l'affaire, infatigable Gaëlle.
Avant de nous réjouir, attendons d’avoir confirmation de sa libération. Il n’en reste pas moins que son inculpation est scandaleuse.
Dans cette affaire, les gendarmes n’ont pas fait montre d’un grand courage : il faut dire qu’ils ont un chef à la hauteur ! Comme d’habitude, on n’est jamais trahis que par les siens.
Voyez vous même, vous savez que les gouvernants ne sont pas à la hauteur et que leur confier votre vie équivaudrait à vous suicider. Mais là encore comme le montre l'affaire de ce gendarme vous attendez des réactions intelligentes.
C'est finalement très difficile d'être des cassandres et des réalistes. Il nous reste une pointe d'espérance en ces gens.
Enfermés nous nous dirions encore : ils ne peuvent être si nuls, ils ne peuvent pas nous décevoir à ce point. Ils nous ressemblent quelque part ! Comme ce gendarme qui se disait peut être : j'ai confiance dans mon pays ! Pauvre de nous !