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draguignan

  • Draguignan: des enfants étaient à proximité de l'évadé

    Un détail important de l'enquête sur la mort d'un évadé à la gendarmerie de Draguignan a été révélé lundi par l'avocat du gendarme, accusé d'avoir tiré.

    Selon lui, le militaire a agi "dans les conditions de l'application stricte des règles de l'usage de l'arme en matière d'un individu dangereux" alors que des enfants se trouvaient environ à 25 mètres de l'endroit où s'est produit le drame. "Et il faut savoir aussi que dans la zone mitoyenne à la gendarmerie se situe une institution religieuse où il y avait des enfants en internat", a déclaré Me Lionel Escoffier. "A ce moment-là, l'intime conviction du gendarme était qu'il y avait absolue nécessité de faire usage de son arme pour stopper l'évadé en tirant dans la nuit vers les membres inférieurs", a-t-il ajouté.
     
    L'homme a été tué vendredi soir alors qu'il s'enfuyait menottée de la gendarmerie où il était gardée à vue pour une affaire d'agression à main armée et de séquestration. Le fugitif avait sauté par la fenêtre de la gendarmerie dans une cour donnant sur  les bâtiments où vivent les familles des gendarmes. Atteint de trois balles, il avait ensuite sauté un grillage pour se retrouver dans l'enceinte d'une école  religieuse où il avait été retrouvé agonisant. Le fugitif "était déterminé à se soustraire à la garde à vue dont il faisait  l'objet", selon l'avocat qui s'est dit "surpris et déçu" de la réquisition d'un  mandat de dépôt par le parquet. Selon lui, ce mandat de dépôt "suscite au plan  national un important émoi au sein des forces de l'ordre, gendarmerie et police confondues".
     
    L'avocat s'est déclaré satisfait de la requalification des poursuites en "coups mortels" au lieu d'"homicide volontaire". Selon lui, les juges d'instruction ont considéré que l'intention de donner la mort n'était pas avérée et "ont  refusé de saisir le juge des libertés et de la détention", plaçant le gendarme  sous contrôle judiciaire strict.

    L'avocat a sollicité un délai pour préparer la défense du gendarme en vue d'une audience prévue dans les quatre jours. Outre une autopsie prévue lundi à Toulon, des expertises balistiques et une reconstitution, le procureur a demandé des examens radiologiques pour savoir si la mort pouvait également avoir été causée par le saut de 4,60 m effectué par le fuyard.
     
    D'après agence

  • Draguignan: le gendarme a été remis en liberté

    La justice a décidé mercredi de remettre en liberté le gendarme mis en examen pour «coups mortels», après la mort d'un homme qui s'évadait menotté vendredi de la gendarmerie de Draguignan (Var).

    Le juge des libertés et de la détention, auquel il était présenté, a également décidé de le placer sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du procureur de la République, Christian Girard.

    Peu avant 18Hh0, le gendarme se trouvait toujours dans les locaux du palais de justice.


    Il est accusé d'avoir tué vendredi soir un homme de 27 ans, Joseph Guerdner, qui s'enfuyait menotté de la gendarmerie de Draguignan où il était gardé à vue dans une affaire d'agression à main armée et de séquestration d'un chauffeur-routier.

    L'incarcération du gendarme avait provoqué l'indignation de ses collègues. A la suite de l'intervention du patron de la gendarmerie nationale, le général Guy Parayre, les gendarmes avait finalement renoncé à une manifestation intitialement prévue mercredi au Luc (Var).

    Le Parisien - 28 mai 2008

  • Le monde à l'envers

    Le gendarme qui avait abattu un homme tentant de s'évader à Draguignan a été mis en examen et placé sous mandat de dépôt.

    Le gendarme soupçonné d'avoir abattu vendredi un homme qui fuyait durant sa garde à vue à Draguignan (Var) a été mis en examen dans la nuit de dimanche à lundi pour coups mortels, a annoncé à la presse le procureur de la République de Draguignan, Christian Girard.

    Dimanche en fin d'après-midi, le gendarme avait été entendu par les magistrats instructeurs Pascale Cina et Marine Bruneu.

    Il a été placé sous mandat de dépôt et doit être à nouveau présenté devant le juge des libertés et de la détention dans quatre jours car il a demandé, comme l'y autorise la procédure, un délai pour préparer sa défense, a précisé le procureur.



    Parallèlement, des incidents qui n'ont pas fait de victime ont émaillé la soirée devant le palais de justice de Draguignan où les gendarmes mobiles ont chargé et utilisé les gaz lacrymogènes pour disperser une cinquantaine de membres de la communauté du voyage, à laquelle appartenait la victime, qui ont allumé un feu, renversé deux voitures et en ont brûlé une troisième.

    Après sa mise en examen le gendarme a été évacué du palais de justice sous escorte renforcée aux alentours de 01H15 lundi, vers une destination qui n'a pas été précisée.

    La qualification retenue par les deux magistrates instructeurs, à savoir des coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner, est moindre que celle d'homicide volontaire qu'avait retenue pour l'ouverture de son information judiciaire le procureur.

    «J'ai ouvert une information judiciaire d'homicide volontaire et je vais prendre des réquisitions de mandat de dépôt», avait en effet déclaré à la presse le procureur de la République de Draguignan, Christian Girard.

    M. Girard a néanmoins souligné qu'il s'agissait toujours d'une qualification criminelle.

    La mère de la victime a été reçue à 01H00 par le procureur. «Elle s'est déclarée satisfaite de la décision de justice même si c'est peu par rapport à sa douleur», a déclaré le procureur.

    «Elle était apaisée d'avoir pu se recueillir sur le corps de son fils», a ajouté M. Girard qui avait autorisé la famille à voir dimanche la dépouille à la morgue avant l'autopsie prévue lundi à Toulon,

    Joseph Guerdner, 27 ans, père de trois enfants, avait été abattu vendredi soir alors qu'il s'enfuyait menotté de la gendarmerie de Draguignan où il était gardé à vue dans une affaire d'agression à main armée et de séquestration d'un chauffeur-routier. Il avait été interpellé alors qu'il était sous contrôle judiciaire.

    La sécurité avait été renforcée autour des gendarmeries de Draguignan et de Brignoles, où avait été interpellée la victime jeudi avant son transfert à Draguignan, de crainte d'incidents, a-t-on indiqué auprès des gendarmes.

    Dans la nuit de samedi à dimanche, trois véhicules avaient été incendiés dans la cour de la gendarmerie de Brignoles. Des morceaux de tissu ont été retrouvés sous les véhicules, confirmant une piste criminelle, selon la gendarmerie.

    Outre une autopsie prévue lundi à Toulon, des expertises balistiques et une reconstitution, le procureur a demandé des examens radiologiques pour savoir si la mort pouvait également avoir été causée par le saut de 4,60 m effectué par le fuyard.

    Le Parisien - 26 mai 2008

  • Le gendarme de Draguignan

    En France de pareils policiers sont immédiatement mis sous les verrous par Madame le Ministre de l'Intérieur.

    Le gendarme de Draguignan est mis en examen et la gendarmerie menacée par les amis et les parents du délinquant.

    On comprend que les gendarmes préfèrent s'installer au bord des routes avec des radars et faire payer les Gaulois qui commettent des excès de vitesse quand la vitesse est passée de 130 à 70, puis de 70 à 130 et soudainement à 90 .... Et Bing !

    Ou comment transformer les représentants de l'Ordre en acteurs du Désordre.

    Ce n'est pas le Gouvernement qui menace la Racaille, c'est la Racaille qui tient en otage le Gouvernement, plus vaillant en paroles électorales qu'en réalités tangibles.

    Un pays où le vol est découragé par la vente d'antivols (3 sur un vélo !) , d'alarmes sophistiquées et par de coûteux contrats d'assurance est un pays qui a perdu âme et dignité.

    Les Riches sont les mieux protégés et, en prime,  ils dictent  la Morale.

     

    Vitus - 26 mai 2008