Près de 5 000 délégués des musulmans de l'Hexagone sont appelés aujourd'hui à voter pour leurs représentants au Conseil français du culte musulman (CFCM). Cette instance, créée en 2003, présente un piètre bilan, comme le regrette Saït, cadre d'origine turque.
Directeur commercial d'une entreprise de déconstruction et désamiantage, Saït Koc votera ce matin pour renouveler les instances représentatives du culte musulman dans le Val-d'Oise. Né en Turquie il y a trente-huit ans, ce musulman pratiquant vit depuis l'âge de 4 ans à Goussainville. Aujourd'hui père de quatre filles et d'un garçon, cet homme à la barbe grisonnante est aussi secrétaire de l'association culturelle turque de Goussainville qui gère une mosquée et donne des cours d'éducation religieuse et civique à 200 enfants le mercredi et le samedi.
S'il ira (sic) va aux urnes aujourd'hui, c'est parce que le bureau de l'association lui a demandé d'être électeur. Membre du Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF), il votera sans surprise pour la liste de cette fédération.
S'il concède que le bilan du CFCM où « l'on parle beaucoup » n'est pas brillant, il plaide néanmoins les circonstances atténuantes pour « une institution jeune par rapport, par exemple, au consistoire créé il y a deux siècles par Napoléon pour représenter le judaïsme ». A ses yeux, le CFCM qui sortira des urnes aujourd'hui devra s'attaquer à quatre grands chantiers : l'implantation de nouveaux lieux de culte en concertation avec les élus locaux, la coordination entre les grandes composantes du CFCM pour que les mosquées rassemblent enfin tous les fidèles et ne les divisent plus selon leur pays d'origine, la formation des imams, qui doivent parler français, et la mise en place d'un label de certification de la viande halal.
Mais la priorité des priorités, à ses yeux, c'est de rétablir le contact avec les jeunes qu'il juge « déconnectés du CFCM et aux prises avec d'autres problèmes ». Son diagnostic est implacable : « Les jeunes Français issus de l'immigration se retrouvent assis entre deux chaises. D'un côté, ils vivent avec leur téléphone portable, ils regardent les feuilletons TV... De l'autre, ils sont victimes de discrimination quand ils cherchent du boulot : bien que français à l'état civil, ils sont considérés comme étrangers. »
Lui-même n'a pas oublié cette phrase qui lui a été assenée par un chef d'entreprise : « Je ne travaille pas avec des étrangers. »
La phrase qui tue!
Est-ce que les turcs en Turquie travaillent avec des chrétiens?
Commentaires
J’aime bien : « l'association culturelle turque de Goussainville qui gère une mosquée et donne des cours d'éducation religieuse et civique ». On voit bien ce que doit être l’enseignement religieux de cette association, mais en quoi consiste l’instruction civique pour une association culturelle turque ? On aimerait connaître ce programme !
Et puisqu’il n’est pas content, il peut toujours retourner chez lui, contrairement aux malheureux Français acculés à la misère qui ne sont plus chez eux en France !
Oui, abad, l'idée ne lui en est manifestement jamais venue. Elle ne leur vient jamais d'ailleurs. On crache dédaigneusement dans la soupe parce qu'une bande de malfaisants à laissé la porte ouverte et fait table du même nom aux dépens du propriétaire, mais on se gave quand même de potage en parlant du réaménagement de la maison tout en critiquant l'hôte.
Les chrétiens discriminés en Turquie oseraient-ils seulement se plaindre aux autorités ?
Une association "culturelle", on a bien compris. Retirez quand même une lettre. En tout cas le programme est très clair. On note aussi sans surprise aucune que monsieur Saïd a à coeur de repeupler la France.
Monsieur Saïd ne cache pas qu'il a à coeur l'intérêt de certains "Français" seulement. On ne voit d'ailleurs pas pourquoi il s'en cacherait.
Heureux comme un Turc en France !
Chez lui, le culte islamique est salarié par l'Etat, mais doit garder la main sur la couture sous peine de se la faire trancher. Fort heureusement que ce pays d'accueil formidable existe pour lui permettre ce qu'il ne n'oserait pas chez lui.
Ces centres culturels sont construits pas l'état turc. Donc deviennent terre musulmane. Et deviennent un petit état turc
Nous arrivons a être toujours surpris par la bêtise de nos compatriotes qui ne voient jamais rien.
Je dis que ce turc aurait bien tort de se priver de nous insulter, à part 10 % de la population, tout le monde s'en fout et pire, de peur des anti machin et choses vont dans le sens du turc. Souvenez vous du camp des saints ! On y vole, avec délice semble t-il. Les autres, les mécontents. eh bien Sarko l'a dit : "tire toi ..."