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Bush: c'est la fin...

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Le président américain George W. Bush est arrivé dimanche en Grande-Bretagne où il a dîné dans la soirée à Downing Street avec Gordon Brown, tandis que plusieurs milliers de manifestants réunis devant le Parlement de Westminster protestaient contre sa venue.

Le quartier de Whitehall, qui abrite plusieurs ministères et la résidence officielle du Premier ministre, a été bouclé par la police, pendant que M. Bush et son épouse Laura posaient pour les photographes devant le 10, Downing Street en début de soirée, avant un dîner.

A quelques centaines de mètres de là, devant Big Ben et le Parlement, entre

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Criminel de guerre qui ne sera jamais jugé!

2.000 et 2.500 manifestants hostiles à la guerre en Irak s'étaient rassemblés pour protester contre cette visite, dernière étape de la tournée européenne du président américain qui l'a emmené en Slovénie, en Allemagne, en Italie et en France, sans provoquer beaucoup de remous jusqu'ici.

Des membres de la coalition Stop the War, des militants antinucléaires et ceux de l'association musulmane British Muslim Initiative scandaient des slogans tels "George Bush: terroriste", en brandissant des panneaux montrant des taches de sang ou des menottes.

 M. Bush achève par l'Angleterre et l'Irlande du Nord une tournée européenne d'adieux avant de quitter ses fonctions en janvier.

Après avoir atterri à Heathrow en début d'après-midi, George W. Bush et son épouse Laura se sont rendus en hélicoptère à Windsor (est de Londres), la résidence préférée de la reine Elizabeth, où ils ont été accueillis par le monarque et son époux, le prince Philip.

Avant même l'atterrissage de l'avion du président Air Force One, son entourage s'est attaché à démentir les affirmations d'un journal britannique selon lesquelles George W. Bush aurait "mis en garde" Gordon Brown contre un retrait prématuré des troupes britanniques d'Irak.

"Il n'y a aucun désaccord entre nous, entre le président et le Premier ministre Gordon Brown sur cette question, point final", a déclaré le conseiller national à la sécurité Stephen Hadley aux journalistes.

Selon l'Observer de dimanche, le président américain a averti le Premier ministre britannique que le Royaume-Uni ne devrait pas compromettre les succès obtenus par la coalition en Irak avec un retrait prématuré de ses troupes.

Les médias britanniques avaient aussi rapporté cette semaine que Gordon Brown pourrait prochainement annoncer un calendrier final pour le retrait des quelque 4.000 soldats britanniques du sud de l'Irak.

Le conseiller a souligné que les deux dirigeants s'étaient accordés sur le fait que tout retrait "doit être le résultat de progrès sur le terrain, fait sur le conseil de nos armées, et pas en fonction de calendriers arbitraires".

"Nous n'avons aucun désaccord avec les Etats-Unis sur un retrait des troupes", a renchéri une porte-parole du Premier ministre.

MM. Bush et Brown doivent de nouveau se rencontrer lundi matin pour des entretiens officiels, avant de donner une conférence de presse commune.

Stephen Hadley a précisé que les discussions se concentreraient sur le moyen de renforcer les sanctions contre l'Iran après son refus de geler son programme nucléaire -- un thème que le président Bush a qualifié samedi de "dominant" au cours de ses visites jusqu'à présent.

"Cela (les sanctions) semble être un engagement assez clair et un consensus à travers l'Europe", a déclaré le conseiller.

Selon Londres et Washington, les discussions porteront aussi sur le changement climatique, l'état de l'économie mondiale et les efforts en cours pour obtenir un accord mondial de libéralisation du commerce. (AFP - 15 juin 2008)

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