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Pour mieux isoler l'Iran, Sarközy envoie deux émissaires en Syrie...

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Le président Bashar al-Assad et Claude Guéant à Damas

Deux émissaires français ont rencontré dimanche à Damas le président syrien Bachar al-Assad pour faire avancer les efforts de réconciliation entre Paris et Damas après une brouille sur le Liban.

Les entretiens de Jean-David Levitte, conseiller diplomatique du président Nicolas Sarközy, et Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, avec M. Assad ont été "utiles et constructifs", ont rapporté la présidence française et l'agence officielle syrienne Sana.

Ces discussions ont notamment porté sur les relations bilatérales et la situation au Liban. "Ils reflètent la concordance de vue des deux parties sur la nécessité de renforcer les relations franco-syriennes et sur l'importance de poursuivre les efforts, la coopération et la coordination pour une paix juste et globale dans la région", a expliqué Sana.

Selon les mêmes sources, au cours des entretiens, les deux parties ont affirmé "la nécessité de continuer à inciter les Libanais à appliquer l'accord de Doha", signé le 21 mai, sur une sortie de crise au pays du Cèdre.

Les discussions ont également porté sur le sommet de lancement de l'Union pour la Méditerranée (UPM), le 13 juillet à Paris.

La délégation française a ensuite été reçue par le ministre des Affaires étrangères, Walid Mouallem.

Cette visite survient au lendemain d'un appel de la France et des Etats-Unis à une normalisation des relations entre la Syrie et le Liban, alors que Paris a entrepris de se réconcilier avec Damas.

Les relations franco-syriennes s'étaient détériorées après l'assassinat en février 2005 de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, pour lequel Damas, soupçonné, a nié toute implication.

Après quelque de trois décennies de présence, l'armée syrienne a été contrainte de se retirer du Liban deux mois plus tard, mais Paris et Washington ont accusé Damas de continuer à s'ingérer dans les affaires de son voisin.

Fin 2007, le président Sarközy avait suspendu les contacts bilatéraux à haut niveau, affirmant que Damas bloquait l'élection d'un président libanais.

Le dialogue a été rétabli à la suite de l'élection le 25 mai de Michel Sleimane, aux termes d'un accord entre l'opposition proche de Damas et la majorité antisyrienne soutenue par l'Occident.

Bachar al-Assad a été invité par M. Sarközy aux cérémonies de la fête nationale du 14 juillet à Paris, au lendemain du sommet de l'UPM auquel il devrait participer avec une cinquantaine de dirigeants étrangers.

Cette invitation a provoqué des critiques au Liban et en France.

Dimanche, l'ancien président libanais Amine Gemayel, un leader de la majorité, a jugé la France "un peu trop pressée" à donner des gages" à M. Assad.

Le Liban "n'a toujours pas de gouvernement et il est très clair que les difficultés viennent de l'opposition, des alliés de la Syrie", a dit M. Gemayel à un journal français.

Samedi, M. Sarközy et son homologue américain George W. Bush, en visite à Paris, ont appelé le Liban et la Syrie à établir des relations diplomatiques "à part entière" et des "relations de bon voisinage" fondées sur "la sécurité" et "la souveraineté". M. Bush a aussi réclamé de la Syrie qu'elle cesse "d'être de connivence avec les Iraniens".

Le rapprochement franco-syrien intervient aussi alors qu'Israël et la Syrie ont engagé des pourparlers indirects.

Enfin, le président Assad a affirmé que son pays "coopérerait" avec l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dont une délégation doit se rendre le 22 juin en Syrie pour enquêter sur une présumée installation nucléaire détruite par l'aviation israélienne en septembre dernier. (AFP).

Commentaires

  • Décidément, ils ne renonceront jamais (remarque rhéthorique) !
    Notre ami Sarközy de Nagy-Bocsa et son comparse Levitte n'ont rien de plus pressé en ce moment que de nous refourguer de force l'"Union pour la Méditerranée" et d'abattre l'Iran. Si on se demande encore quels sont leurs réelles motivations géopolitiques, c'est qu'on est particulièrement naïf.

    Mais il faut dire que l'essentiel a été déjà fait, à savoir refaire passer en force la constitution européenne.
    Quelle légitimité (et quelle légalité, quoi que ce point soit secondaire) a encore Euroland à présent, quel que soit le nom du traité sous lequel on veut nous forcer à l'accepter ?

  • Maintenant c’est au tour de la Syrie ! Pendant que les mondialistes massacrent ou vont massacrer les arabes du proche Orient, en compensation, ils livrent à ces mêmes arabes l’Europe, pieds et poings liés. Nos véritables ennemis sont ces mondialistes ! C’est limpide et pourtant une majorité d’Européens ne le comprennent toujours pas, tétanisés par la propagande mondialiste : xénophobie, racisme, antisémitisme… !

  • ... sans compter stupidité et lâcheté, les deux mamelles actuelles du mondialisme, sinon de la France.

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