La communauté gay vit plus que jamais avec le VIH.
Le recours au dépistage y est beaucoup plus développé que dans n’importe quel autre groupe de la population générale. Quant à la protection systématique des relations sexuelles, elle concerne près de deux tiers des gays, soit une part beaucoup plus importante que chez les hétérosexuels. Malgré cela, les contaminations par le VIH parmi les gays se maintiennent à un niveau anormalement élevé, toutes tranches d’âges confondues : en 2006, elles représentaient près de 30 % des nouvelles découvertes de séropositivité. Aujourd’hui, en France, 1 gay sur 5 est séropositif.
Dans nos vies sociales, affectives et sexuelles, nous sommes tous touchés de très près par le VIH.
Il n’y a jamais eu autant de séropositifs parmi les gays, pourtant, l’invisibilité de l’épidémie s’est installée dans la communauté : on n’y parle plus que marginalement du sida, qui pourtant structure une partie des relations entre les individus, on n’y dévoile que trop peu son propre statut sérologique, de peur d’y être stigmatisé ou mis à l’écart, on n’y semble plus solidaire avec les conditions de vie des séropositifs.
Contre la mise au placard de l’épidémie.
Face à cette situation, Act Up-Paris et AIDES défileront ensemble pour alerter sur la situation préoccupante de l’épidémie aujourd’hui et porter publiquement la nécessité d’une remobilisation collective des gays. Et ce d’autant plus que l’Etat est particulièrement défaillant, tant en matière de prévention qu’en matière de reconnaissance de cette communauté. La communauté gay a été la première à s’organiser pour faire face à l’épidémie du sida : avec des parcours, des modalités et une relation à la communauté très différents, nos deux associations incarnent, avec d’autres, cette mobilisation. Cette réponse communautaire a besoin aujourd’hui de trouver un nouveau souffle.
De points de vue différents, et au-delà de nos divergences, nous appelons les gays à une remobilisation massive. Nous voulons rappeler que le sida n’est pas une fatalité et que chacun peut et doit faire barrière à la propagation de l’épidémie. Nous voulons rappeler que pour lutter contre le sida, il faut remettre la parole et le débat au coeur de nos relations : parler de son statut sérologique et celui des autres, parler de sa sexualité et de ses pratiques de prévention.
Aujourd’hui, il est plus que jamais nécessaire de retrouver l’engagement individuel et la capacité collective à endiguer l’épidémie. Et de faire front commun. Séropos, séronegs, on vit tous avec le VIH, sortons le sida du placard !
(26 juin 2008)
Commentaires
Ces défilés sont d’inadmissibles provocations anti-hétérosexuelles et l’occasion de honteuses exhibitions normalement réprimées par la loi. Mais le plus grave c’est l’impact que ces démonstrations ont sur les enfants qu’ils cherchent à recruter : ils aiment la chair fraîche !
Oui, Abad, les homosexuels sont très prosélytes. Vulgaires aussi, en parlant ouvertement de leur sexualité, qui ne nous concerne pas. Imbibés d'alcool et de drogue, pour fuir leur réalité, leur marginalité. On ne les aide pas en les acceptant comme ils sont. Ils sont malades mentaux, mais ça ne leur fait pas plaisir d'entendre ce genre de discours. Qui le leur dit, à l'heure actuelle? C'est un lobby comme un autre qui marche pour sa pomme. C'est aussi le reflet de notre société de consommation, où nus ne sommes que du marketting. Société où les hommes jouent aux femmes, et les femmes jouent aux hommes.
les gays sont un lobby très actif qui obtient malheureusement beaucoup.
Ils sont au premier rang pour détruire
ils sont la société du jetable, du jouissez sans entrave.
Ils ont fait leur cette phrase : "après moi le déluge" attribué à Louis XV. Le futur n'est pas palpable pour eux.
Et leur MÔA est démeusuré. c'est là que l'on peut deviner un problème d'équilibre dirais je.
à mélanie rault: je vous approuve totalement. Vous dites parfaitement ce qui doit être dit.
Très juste, Mélanie, votre observation concernant le comportement des homos (des pédés, disait-on il n’y a pas si longtemps, mais je me demande si ce n’est pas interdit aujourd’hui).
@ abad : Méfiez vous, vous tenez des propos homophobe !
voyez vous hier dans l'armée ( toutes armes confondues ) l'homosexualité était cause de renvoi. Et même il y a dix cause de réforme pour un jeune. Aujourd'hui dans les casernes de gendarmerie il y a des couples homos femmes ou hommes. parfois dans certaines de la région parisienne on a parait-il du mal à trouver un couple constitué d'un homme et d'une femme. l'homosexualité est parait il un progrès dans la découverte de soi. Et pour la société.
@ mélanie: société de l'inversion-subversion, à tous les niveaux.
Moi, je trouve triste et non pas gay d'être homosexuel. C'est être privé de bien des joies naturelles. Et je vois pas où se trouvent "les fiertés". Fier et fière de quoi? De ne pas pouvoir faire l'amour comme tout le monde?
A gaelle : Sans vouloir être très cru. Pour les hommes plus encore je trouve cela d'une tristesse... mais peut être sont-ils tous des admirateurs de ce que sade raconte dans certains de ses livres très scato.
Et comment peut-on être fier de ça ?
Il est vrai que depuis que l'on considère oeuvre d'art des étrons !!!
c'est marie josé de Bravouras qui parlait très bien du non art. tout a fait l'inversion subversion.
Tout passe, tout lasse, et la nature finit invariablement par reprendre ses droits.
Le kidnapping du beau mot "gai" n'est qu'un succès apparent et qui sera éphémère. Je me fais un plaisir de l'employer dans son sens millénaire, afin de ré-aligner les esprits, souvent obligé de "m'expliquer". Les regards et les sourires complices que je trouve sont quasiment automatiques.
La traduction maladroite de "pride" est risible, au mieux, et accentue la marginalisation de ces gens. Dommage pour les homosexuels qui arrivent tant bien que mal à trouver un équilibre et ne demandent que la discrétion soient ainsi perturbés.
Mais les malades ont l'illusion et le réconfort superficiel de se croire en bonne santé si tout le monde devient comme eux. Nous ne sommes pas en 1984. La société est en état de cloisonnement (discret) avancé.
Mélanie a écrit : «dans certaines [casernes de gendarmerie] de la région parisienne on a parait-il du mal à trouver un couple constitué d'un homme et d'une femme» : Chère Mélanie heureusement que j’étais assis quand j’ai lu cela, sinon je serais tombé le c.. par terre ! Jusqu’à présent je pensais que les gendarmes riaient dans leur gendarmerie ! Voilà qu’ils font autre chose, maintenant !
Cher abad, maintenant, selon cette info de mélanie, ils font les sodomites dans leurs guérites! - on avance!
Le processus de destruction avance -artificiellement-, mais la réaction naturelle aussi -naturellement et discrètement.
Ce n'est pas parce qu'on n'e nentend pas parler dans les caisses de résonnances médiatiques qu'elle n'existe pas... et ils le savent.