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La blanche Colombienne et le soldat Shalit

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Gilad Shalit, 19 ans, soldat de Tsahal
Bétancourt décorée de la légion d'honneur.jpg
Ingrid Betancourt a été décorée lundi de la Légion d'honneur par Nicolas Sarközy, à l'occasion de la fête nationale du 14 juillet. En lui remettant les insignes de chevalier de la Légion d'honneur lors de la traditionnelle garden-party de l'Elysée, le chef de l'Etat a rendu hommage à cette femme qui a su rester "digne, droite, fière et courageuse", pendant ses "six ans et cinq mois de captivité aux mains de tortionnaires moyenâgeux".

"La République veut vous témoigner son admiration, sa reconnaissance", lui a dit Nicolas Sarközy. Il l'a invitée à rester encore en France, "où vous êtes bien, en sécurité, où l'on vous aime", lui a-t-il également assuré. Le président Sarközy a également parlé de "tous ceux, qui, dans le monde sont prisonniers", invitant à rester mobilisés pour eux, comme on l'a fait pour Ingrid Betancourt, "car ce qu'on fait, ça sert", a-t-il dit.

"Je ne mérite pas cette décoration"

Après s'être vu remettre par le président un gros bouquet de roses, Ingrid Betancourt, chignon haut et robe violette agrémentée d'une broche représentant une colombe de la paix, s'est exclamée d'une voix émue : "Habillée en femme, je redeviens peu à peu moi-même".
 
"Je suis bien consciente que je ne mérite pas cette décoration mais elle me fait tellement plaisir", a expliqué l'ex-otage. "Mon coeur se serre" en pensant "à mes compagnons d'infortune encore en captivité" qui, après l'opération militaire colombienne qui l'a délivrée avec quatorze autres otages, "doivent être probablement encore moins bien traités". "Il faut qu'ils soient libérés très vite. Je compte sur vous, monsieur le Président", a ajouté Ingrid Betancourt, qui a prononcé une partie de son discours en espagnol.

Nicolas Sarkozy n'oublie pas le soldat Gilad Shalit

Le président Nicolas Sarközy a promis lundi de "se mobiliser pour faire sortir Gilad Shalit", le soldat franco-israélien détenu en otage par le Hamas à Gaza depuis plus deux ans. Samedi et dimanche, à l'occasion du lancement de l'Union pour la Méditerranée à Paris, la quarantaine de chefs d'Etat présents "ont beaucoup parlé de Gilad Shalit", a ajouté Nicolas Sarközy.

LCI fr. 14 juillet 2008
Ingrid Betancourt était une otage des FARC. Gilad Shalit, soldat de Tsahal, n'a pas été enlevé, mais fait prisonnier de guerre par le Hamas.

Commentaires

  • "Aux mains de tortionnaires moyenâgeux"pendant plus de six ans,la sémantique du nain, qui nous sert de président d'une république qui léche les babouches de certains sanguinaires syriens-algériens-lybiens me paraît bien dangereuse dans un contexte mondial où il ne détient aucune carte valable.
    Changer de femme c'est façile,(c'est people)causer dans la cour des grands pour changer le monde,il n'est vraiment pas à la hauteur...

  • Le Hamas n'est pas un état ni une armée reconnue donc le soldat Shalit n'est pas un prisonnier de guerre. (Ne m'en voulez pas, Gaëlle, de vous contredire si souvent, mais j'aime à discuter de certains points même avec mes blogueur(se)s favori(e)s.)

    Cordialement

  • « La République veut vous témoigner … sa reconnaissance » : reconnaissance de quoi ? Et devons-nous aussi être reconnaissants envers les autres otages ?
    « Je suis bien consciente que je ne mérite pas cette décoration » : alors pourquoi l’a-t-elle acceptée ? C’est de l’hypocrisie pure ! Mais puisque cela lui faisait tellement plaisir, on aurait dû lui en donner deux pour le même prix !

  • Merci, cher Pharamond, de nous éclairer sur ce point. Vous avez raison, il faut être précis. C’est d’ailleurs pour cela que lorsque l’armée d’Israël tue des soldats du Hamas, en réalité elle ne tue personne.

  • adad > Vous aimez plaisanter je vois. Les soldats de Tsahal tuent des êtres humains, il n'y a pas de doute, mais pas des soldats. Des résistants ou des terroristes, c'est selon.

  • @Pharamond: c'est un peu jouer sur les mots... C'est comme quand on disait qu'il n'y avait pas de guerre d'Algérie, mais "une pacification": quelle hypocrisie! Mon mari et ses camaradesdu contingent ont passé 36 mois à crapahuter en Algérie à 20 ans, et, sur le terrain, c'était bien une guerre,croyez-moi! S'il avait été fait prisonnier par les fellaghas (terroristes ou résistants, comme vous voudrez), on aurait dit qu'il était prisonnier du FLN! Prisonnier de guerre, même si officiellement et hypocritement on ne voulait pas employer le mot: guerre.
    Mettons que le soldat Gilad Shalit est prisonnier du Hamas! - Mais sa situation n'est pas comparable à celle d'I.B. qui ne portait pas les armes, qui ne combattait pas les FARC au plan militaire mais au plan politique. On ne va pas entrer dans une querelle de mots.... Vous comprenez très bien ce que je veux dire!

    Cordialement!

  • @JLA: il est complétement grotesque!

  • Gaëlle Mann > A la différence qu'un prisonnier de guerre est protégé par des lois, pas un otage. Les égorgeurs islamistes sont là pour le prouver.

  • Ce soldat SALIT l'image de la France !

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