Depuis quelques semaines, les Allemands peuvent jouer à une version un peu particulière du jeu des 7 Familles... Ils doivent avoir la famille Hitler, Mussolini ou Staline au complet et ils ont gagné! C'est la version le jeu des "7 familles de dictateurs!"
En fait, pour être plus précis, le jeu comporte huit familles de despotes qui sont entrés dans l'histoire depuis l'antiquité jusqu'à l'époque contemporaine. Chaque carte indique l'âge auquel les dictateurs sont entrés en fonction et ont quitté le pouvoir, la cause de leur décès, sans oublier divers traits de leur personnalité.
Pour l'éditeur , c'est "un moyen ludique" d'appréhender les chapitres sombres de l'histoire". Et d'ajouter : "il ne faut pas prendre ça trop au sérieux!". Quant aux règles du jeu, elles sont assez simples, il n'y en a pas: "En amour comme à la guerre, tout est permis comme chacun sait et celui qui capitule, perd".
Mais ce nouveau jeu ne fait pas rire tout le monde, loin de là : les historiens sont inquiets. Arnulf Baring met en garde une "minimisation" de ces périodes de l'histoire. "Plus le Troisième Reich s'éloigne dans le temps, plus la réflexion sur ce sujet devient bizarre", affirme-t-il. En outre, il reproche au jeu de cartes de "mettre les scélérats sur le même rang" alors que "comparé à Hitler, Mussolini est un homme d'honneur". D'autres estiment que le "commerce avec Hitler est une évolution positive car c'est un jalon vers la normalisation."
En fait, pour être plus précis, le jeu comporte huit familles de despotes qui sont entrés dans l'histoire depuis l'antiquité jusqu'à l'époque contemporaine. Chaque carte indique l'âge auquel les dictateurs sont entrés en fonction et ont quitté le pouvoir, la cause de leur décès, sans oublier divers traits de leur personnalité.
Pour l'éditeur , c'est "un moyen ludique" d'appréhender les chapitres sombres de l'histoire". Et d'ajouter : "il ne faut pas prendre ça trop au sérieux!". Quant aux règles du jeu, elles sont assez simples, il n'y en a pas: "En amour comme à la guerre, tout est permis comme chacun sait et celui qui capitule, perd".
Mais ce nouveau jeu ne fait pas rire tout le monde, loin de là : les historiens sont inquiets. Arnulf Baring met en garde une "minimisation" de ces périodes de l'histoire. "Plus le Troisième Reich s'éloigne dans le temps, plus la réflexion sur ce sujet devient bizarre", affirme-t-il. En outre, il reproche au jeu de cartes de "mettre les scélérats sur le même rang" alors que "comparé à Hitler, Mussolini est un homme d'honneur". D'autres estiment que le "commerce avec Hitler est une évolution positive car c'est un jalon vers la normalisation."
Le Post -15 juillet 2008
Commentaires
"Le siècle de 1914" de Monieur Dominique Venner, qu'il faut absolument lire : lumineux et quelle belle langue !
Il y fait un portrait, somme toute, assez flatteur de Benito Mussolini, loin, très loin de la vulgate usuellement "autorisée" par la police de la pensée d'Hexagonie.
Sortie un peu trop rapide de ce jeu , parsonnellement j'aurai bien vu notre petit à nous dedans.
Il me semble reconnaître Guevara, mais je ne vois pas Mandela, flanqué de sa bonne femme avec un pneu enflammé autour du cou en guise de collerette.