Plage de Torregavata à Naples: la photo trompeuse
Samedi, deux adolescentes d'origine Rom se noient sur un plage de Naples. Les photos de leurs corps inertes, étendus à quelques mètres de vacanciers complètement indifférents "scandalisent la planète" alors qu'une polémique sur le sort des Tziganes enfle en Italie.
Le témoignage du secouriste, cité dans La Reppublica est accablant: "Les corps sans vie reposaient sur le sable et, à quelques mètres de là, les vacanciers continuaient à pique-niquer et à prendre le soleil".
Ainsi le journal britannique "The Independent" n'a pas hésité à y voir le signe que les Italiens "n'éprouvent plus de sentiments humains pour les Roms".
Contacté par les journalistes de France 24, Allessandro, journaliste pour Napoli Press témoin de toute la scène et auteur de la photo, relativise la polémique.
"Je suis arrivé sur place une heure avant que les secours évacuent les fillettes.
Le témoignage du secouriste, cité dans La Reppublica est accablant: "Les corps sans vie reposaient sur le sable et, à quelques mètres de là, les vacanciers continuaient à pique-niquer et à prendre le soleil".
Ainsi le journal britannique "The Independent" n'a pas hésité à y voir le signe que les Italiens "n'éprouvent plus de sentiments humains pour les Roms".
Contacté par les journalistes de France 24, Allessandro, journaliste pour Napoli Press témoin de toute la scène et auteur de la photo, relativise la polémique.
"Je suis arrivé sur place une heure avant que les secours évacuent les fillettes.
J'ai pris ces clichés avec un grand angle, à huit ou dix mètres des corps."
"Je me suis inspiré de clichés du tsunami que j'avais vus. Ceux où l'on voyait des touristes se baigner à quelques mètres des cadavres."
"J'ai pris cette photo lors d'un des rares moments où les gens se sont éloignés." ajoute-t-il.
Il y avait deux groupes sur la plage: ceux qui s'en fichaient et ceux, souvent des parents, qui ont appelé les secours et qui sont restés tout le temps près des noyées.
"Je ne crois pas que cet incident soit lié à l'origine des deux filles. Les Napolitains ont essayé de les aider, comme s'il s'était agit d'Italiennes."
"Je me suis inspiré de clichés du tsunami que j'avais vus. Ceux où l'on voyait des touristes se baigner à quelques mètres des cadavres."
"J'ai pris cette photo lors d'un des rares moments où les gens se sont éloignés." ajoute-t-il.
Il y avait deux groupes sur la plage: ceux qui s'en fichaient et ceux, souvent des parents, qui ont appelé les secours et qui sont restés tout le temps près des noyées.
"Je ne crois pas que cet incident soit lié à l'origine des deux filles. Les Napolitains ont essayé de les aider, comme s'il s'était agit d'Italiennes."
Source: Le Post - 24 juillet 2008
Commentaires
A supposer que l'indifférence manifestée par les vacanciers présents sur la plage soit scandaleuse,que dire alors du comportement de charognards de ces photographes avides de telles scènes et de ces journaleux
manipulateurs.(Independent)
Les vacanciers devaient sans doute se receuillir devant les dépouilles et battre leur coulpe de se trouver près des victimes?
Totalement d’accord avec vous, Marcel : les photographes feraient mieux de balayer devant leur porte avant d’accuser autrui. Cela rappelle l’ignoble film d’il y a plusieurs années où l’on voyait une petite fille s’enfoncer très lentement dans une coulée de boue sans que personne ne réagisse, surtout pas les photographes. Cela se passait en Amérique Latine. C’est toujours la même propagande.
à marcel: je plains ces pauvres vacanciers qui passent pour des salauds sans âme ni coeur alors qu'ils rien fait de mal! Tout cela pour des papparazzi avides de filmer "la mort", le scandale, de faire, bref, un scoop de charognards. Ils truquent les photos, ils raccourcissent les distances, c'est une honte...
Il faut dire qu' "on" a beaucoup à reprocher aux italiens, et aux Napolitains en particulier, surtout vis à vis des roms (on n'ose même plus dire Jeanduvoyage). Il s'agit de leur faire honte et de les intimider au plus vite afi nqu'isl rentre dans le rang et se laisse faire e ndisant merci.
Malheureusement, les vieilles ficelles sont usées et vont finir par produire l'effet contraire de celui escompté.
Où est-elle la liberté populaire, les amis de la démocratie et du peuple théorique ?