Salomé Zourabichvili : un des visages peu connus du mondialisme...
Ancienne ambassadrice de France en Géorgie, Salomé Zourabichvili, qui possède la double nationalité, a été ministre des Affaires étrangères de Géorgie de 2004 à 2005, avant d’être limogée pour "non convenance" par Mikhaïl Saakachvili.
Elle est aujourd’hui l’un des "leaders de l’opposition" au président géorgien.
Avez-vous été surprise de l’éclatement de ce conflit ?
Salomé Zourabichvili . En Géorgie, tout le monde s’y attendait. Cela fait des semaines qu’on entend dire que le conflit surviendrait en août. Même la date du 8 août avait été prononcée.
Saakachvili devra-t-il rendre des comptes ?
Absolument. Mais l’essentiel est aujourd’hui de préserver la souveraineté de notre pays contre l’attaque qu’il subit. La communauté internationale doit montrer à la Russie que ce n’est pas acceptable et intervenir pour obtenir un cessez-le-feu. L’Union européenne a une carte très importante à jouer, et une quasi-obligation morale. Elle ne peut pas abandonner un petit Etat indépendant et le laisser en tête à tête avec la Russie.
Qu’est-ce que la Russie a à gagner dans ce conflit ?
Elle veut reprendre la main sur l’ensemble du Caucase, renverser la dynamique de démocratisation et d’émancipation des anciennes républiques soviétiques. Pour la Russie, il s’agit aussi de rétablir sa crédibilité militaire et d’affirmer sa puissance, ce qu’elle n’a pas fait depuis la chute de l’URSS. Elle a senti qu’elle avait une opportunité et elle l’exploite. Les Russes s’avancent quand ils ont le sentiment qu’il y a une vulnérabilité à exploiter. La Géorgie a offert cette vulnérabilité aujourd’hui.
La Russie menace-t-elle la Géorgie au-delà de l’Ossétie du Sud ?
Oui, plusieurs villes du pays ont été bombardées. C’est une agression ouverte contre le territoire géorgien, et pas seulement, comme l’a dit Vladimir Poutine, de « mesures de rétorsion ». Je crois que la Géorgie est très menacée.
Que représentent l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud pour le peuple géorgien ?
Elles sont comme l’Alsace et la Lorraine pour la France. Ce sont des parties intégrantes de l’histoire et de la géographie du pays.
Le Parisien - 10 août 2008
Commentaires
«Elle ne peut pas abandonner un petit Etat indépendant et le laisser en tête à tête avec la Russie» : c’est vrai ça ; on laissera juste l’Irak en tête à tête avec les USA, avec son petit allié de la région. D’ailleurs, le Koweït, n’était-il pas l’Alsace-Lorraine de l’Irak ?
Quelle collabo carriériste cette Salomé, qu'elle aille cracher sa propagande licratique ailleurs qu'en France. Pourquoi ne nous parle-t-elle pas de la présence de conseillers militaires et de marchands d'armes israëliens ainsi que de soldats Etats-Uniens en Géorgie ?
Qu'elle sache que ni les Français ni les Européens n'ont d'obligation morale vis à vis de la mafia Géorgienne qui a vendu son pays à des crapules comme Soros sous couvert d'une révolution "rose".
Selon cette bobo à double nationalité qui va là où ses intérêts l'appellent, l'Abkhazie et l'Ossétie du sud représenteraient pour la Géorgie l'équivalent de l'Alsace ou la Lorraine pour la France ! C'est à mourir de rire, elle aurait du s'en soucier plutôt avant que son ex-partenaire, le "sac à cash vile" ne lance l'offensive contre les Ossètes qui souhaitent eux rester avec la Russie.
Pourquoi ne va t-elle-pas plutôt secourir en donnant de ses chers Euros les citoyens Géorgiens innocents qui ont été manipulés par cette clique de vendus ? Par ce qu'elle a une tête à avoir un grand poil dans la main notre Salomé.
Toujours le scénario répétitif du "vaillant petit état démocratique" qui lutte pour son indépendance, sa SURVIE... J'en ai la nausée!