Un Boeing C135 médicalisé, parti de Kaboul et transportant 11 des 21 soldats français blessés lors de combats lundi contre les talibans en Afghanistan, s'est posé mercredi à 10h52 à l'aéroport de Paris-Orly.
L'appareil avait quitté Kaboul à 01h38 GMT (03H38 heure de Paris).
Les soldats sont accueillis par le secrétaire d'Etat chargé de la défense et des anciens combattants, Jean-Marie Bockel et par le chef d'état-major de l'armée de terre, Elrick Irastorza.
«Ces militaires ont été blessés par balles ou par des éclats, deux d'entre eux ont été blessés dans un accident de blindé, ils souffrent de blessures de moyenne gravité, ils allaient bien, mais ils ont besoin de suivi», a affirmé la médecin-chef Anne Robert, chef du Sirpa Santé.
«Les blessés qui sont restés à Kaboul sont les militaires les moins touchés», a-t-elle ajouté.
Les corps des dix soldats tués lors de cette embuscade devraient être rapatriés mercredi, a affirmé M. Bockel.
L'armée n'a pas encore communiqué l'identité des victimes, issues de régiments basés à Castres (Tarn), Calvi (Haute-Corse) et Noyon (Oise).
Le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer, Yves Jégo, et le délégué interministériel Patrick Karam ont toutefois nommé deux des soldats tués, le Réunionnais Anthony Rivière, du 8e régiment parachutiste d'infanterie de marine de Castres, et le Néo-Calédonien Baouma Melan, du Régiment de marche du Tchad installé à Noyon.
Le chef de l'Etat accompagné du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et du ministre de la Défense Hervé Morin, était arrivé à 08H00 (03H30 GMT) à l'aéroport de Kaboul, et s'était aussitôt rendu en hélicoptère au camp Warehouse, quartier général du commandement régional de Kaboul de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan.
Après avoir passé en revue un détachement du Régiment de marche du Tchad, qui constitue l'ossature du bataillon français de Kaboul, le président français et les deux ministres se sont recueillis devant les cercueils des dix soldats, dans la chapelle ardente dressée dans le camp.
Nicolas Sarközy s'est entretenu avec des militaires du 8e Régiment parachutiste d'infanterie de marine (8e RPIMa), qui lui ont raconté l'embuscade et les combats contre les talibans, dans la vallée d'Uzbeen du district de Saroubi, à 50 km à l'est de Kaboul.
Une centaine d'insurgés islamistes avaient pris en embuscade une unité de reconnaissance se déplaçant à pied sous un «feu nourri», tuant aussitôt neuf soldats dans les rangs français.
Il a fallu l'intervention d'une force de réaction rapide et un soutien aérien rapproché pour dégager les troupes. Une trentaine d'insurgés auraient été tués, selon Hervé Morin.
Un dixième soldat est mort mardi dans la même zone, lorsque son véhicule blindé s'est renversé.
Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière pour l'armée française depuis l'attentat contre l'immeuble le Drakkar à Beyrouth en 1983 (58 morts).
Le président américain George W. Bush a présenté mardi ses condoléances aux familles des soldats tués et adressé «à tous les Français» ses «remerciements sincères pour les sacrifices qu'ils ont faits, et pour l'engagement de la France à participer au maintien de l'ordre en Afghanistan».
Nicolas Sarközy s'est ensuite rendu à l'hôpital du camp, où il a rencontré 10 des 21 soldats blessés dans les combats de lundi, dont certains devaient être rapatriés mercredi matin à Paris.
M. Sarközy, qui avait décidé en avril de renforcer le contingent français en Afghanistan, a réaffirmé sa détermination à poursuivre la lutte contre le «terrorisme» aux côtés des Américains dans le pays.
Il aura un entretien à huis clos avec le général Michel Stollsteiner, commandant français des troupes internationales dans la région de Kaboul, avant de rencontrer le président afghan Hamid Karzaï au Palais présidentiel.
Environ 3.000 militaires français sont actuellement engagés en Afghanistan, au sein de l'Isaf, principalement à Kaboul et dans la province de Kapisa, au nord-est de la capitale.
Avant le drame de lundi, 13 militaires français étaient morts en Afghanistan depuis 2001, dans des accidents, opérations ou attentats. Le dernier avait péri le 21 septembre 2007, dans un attentat suicide à la voiture piégée à Kaboul.
Quelque 176 soldats étrangers, en majorité américains, sont morts en Afghanistan depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP basé sur les communiqués militaires.
Les talibans ont lancé une insurrection meurtrière depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir à la fin 2001 par une coalition internationale emmenée par les Etats-Unis.
Les violences ont redoublé d'intensité depuis près de deux ans malgré la présence de 70.000 soldats de deux forces multinationales, celle de l'Otan et l'autre sous commandement américain (Operation Enduring Freedom).
Le Parisien- AFP. 20.08.08
Le président français Nicolas Sarközy a , par ailleurs, quitté Kaboul mercredi en début d'après-midi, après une visite éclair où il a demandé aux soldats français de «relever la tête», au nom du «combat contre le terrorisme», après la mort de 10 des leurs.
Commentaires
Les mains dans les poches et le nez au vent ! Cet escroc devra payer, tout simplement !
A vomir !
Prétendre qu’ils combattent le terrorisme, alors que ce sont les mondialistes qui envoient nos soldats semer la mort chez les Afghans !
Cher abad, les Afghans sont chez eux, Ben Laden et Al Quaïda sont des créations des E.U., les Afghans font ce qu'ils veulent dans leur pays, et c'est Bush qui apporte la mort et la destruction (et les pleurs) parmi eux! Comme en Irak! - Ils se défendent et sont appelés aussitôt "terroristes"! mais des soladts français meurent, qui n'ont pas élu Bush comme président! Et l'autre, le nabot, qui suit, qui obéit, qui trempe ses mains crochues dans le sang français! Hommage impie qu'il ose rendre à ces jeunes gens envoyés à l'abattoir!
On sait que les talibans sont de rudes guerriers. Nos soldats, au départ, ne devaient aider qu'à reconstruire, etc... C'était FAUX!
A vomir!
jolie photo d'un criminel en pleine décontraction , les heures passent et nous donnent des informations de plus en plus horribles : manque de munitions , pas d'unité d'action rapide, lenteur de la couverture aérienne , jeunes envoyés sur le terrain avec à peine un an de formation etc......
Comment ne pouvons qu'être durs dans les commentaires puisque l'on sait que le nabot s'en fiche totalement du sort de nos soldats.
VLAAMS ne parle pas sans raison et nous allons bientôt revivre une sorte de camp de Conlie ou plus près de nous ce que les combattants de la guerre d'indochine ont connu.
C'est répugnant.
Il y a beaucoup de militaires proches de moi et je sais ce qu'ils me disent sur leur matériel. C'est effectivement la dèche.
On n’a fait que détruire peu à peu notre armée, tant en hommes qu’en matériel. Il y a longtemps que les vrais généraux ont été renvoyés de l’armée ou mis dans des placards. Aujourd’hui , nos soldats sont dirigés par des généraux de salon à l’image du nabot sur cette photo. On en a eu une illustration dans la note de Gaëlle du 19/7 sur la « fête » à Saint-Cyr ! Nos politicards ont besoin d’une armée de béni-oui-oui pour obéir aveuglément les ordres des mondialistes : il n’y a plus d’armée française !
Les mains dans les poches ..."Le chef des armées"...Mesure-t-il que tous ces hommes servent la France et non lui ?
4 des soldats auraient été égorgés selon le témoignage de la soeur d'un des rescapés
Tic-tac-tic-tac-tic... Le compte à rebours a commencé pour notre président. Je pense qu'il ne fera pas de vieux os. Il est le président de cette france que j'écris volontairement sans majuscules, cette france qui ne méritait qu'un type de cet accabit, cette france qui ne mérite pas que je me lève le matin pour elle. Puisse cette france disparaître rapidement. Le fond du trou arrive, vite!
pourtant le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt.
ça me ferait mal de me lever à 11h00 et d'apprendre que l'Elysée brûle depuis 06h00 du matin.
@ Paul-Emic: l'essentiel, ce serait qu'il brûle!
Il faut considérer qu'il n'y a plus d'Armée française au sens structurel.
Les talibans doivent être plus soutenus, mieux armés, formés, et respectés! Les guerriers sont respectés dans ces pays!
En France, il y a des décennies qu'on détruit l'image de l'Armée, qu'on s'en moque... Le résultat est là.
Gaelle je signe votre commentaire.
Il y a sur le salon beige une excellente analyse:
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2008/08/afghanistan-que.html
J'ai envoyé un lien (qui n'est pas passé ...alors que la technique est au point ;-)
Donc,voir sur la page d'aujourd'hui du Nel Obs,"quand Sarkö ricane devant les cercueils" ...
Voilà ce que je viens de trouver(si le lien passe;-)....
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/videos/20080825.OBS8622/quand_sarkozy_ricane_devant_des_cercueils.html
Le militaire derrière lui en a même un haut le corps, puis la stupéfaction se lit sur son visage.
Je passe sur ses tics langagiers répétés en boucle ici et ailleurs ("en conscience", etc) et ses postures de courageux matamore qui "assume". Grotesque d'habitude, indécent maintenant.
Je confirme ce que dit Mélanie sur le sous-équipement de l'Armée. Nous ne connaissons pourtant pas des soldats des mêmes régions ou régiments. L'état des blindés, en l'occurence (tic de Marine Le Pen, repris par moins instruit depuis), est un secret de polichinelle depuis au moins la première guerre d'Irak.
Chère Tania vous avez bien du courage pour lire le Nel Obs…. ! Mais grâce à vous je viens d’entendre le nain : ce qu’il profère, ce sont de véritables obscénités. Voyageur les a bien commentées. Quand donc le peuple s’en apercevra-t-il ?
Cher abad,"lire" n'est pas le mot !!!!!C'est là,aussi,que j'avais trouvé "Carla et les ours." !!!!
Au fait savez vous comment le foldinge qui gouverne a fait son service militaire ?
Il était à la caserne Balard.
Le palace de la planque.
Moi je me pose la question : compte tenu de ses trics, de ses reniflements bruyants, de son comportement erratique et imprévisible, de son hyperactivité suivie de périodes d'absence, je me demande s'il n'aurait pas été converti à l'usage d'une poudre blanche qui se renifle.
@ Malanie : merci pour ce renseignement, j'imaginais quelque chose comme cela ou même la réforme pour pieds plats.