Le mot bouddha est, en sanskrit, le participe passé passif de la racine bhudh (budh par application de la loi de Grassmann). On explique la désapiration budh-ta → bud-dha par la loi de Bartholomae.
La racine signifiant « s'éveiller », de même étymon indo-européen que le grec ancien punthánomai « s'informer » ou que l'allemand bieten et l'anglais to bid (après des évolutions sémantiques profondes), entre autres nombreux dérivés dans les langues indo-européennes, le terme buddha signifie donc littéralement « qui s'est éveillé ».
Les langues occidentales ont emprunté le terme sanskrit, en l'adaptant à leur orthographe (Bouddha en français, Buddha en anglais, etc.).
Commentaires
Les "scientifiques" patentés, insistent sur le fait que l'indo-européen est une langue commune, mais ne veut pas dire qu'il y a communauté de race. L'éthymologie nous permet d'atteindre la racine profonde du sens des mots, un peu comme lorsque l'on extrait l'huile essentielle de la fleur. Ainsi, on a une relecture du sens du mot beaucoup plus pertinente que la vision moderne "évoluée". Cela amène à d'autres horizons. En grec, cosmos signifie ordre, apocalypse, révélation, par exemple. Quel tremplin pour l'esprit!
"Tout a été dit, ou presque, sauf que les mots ont changé de sens, et les sens de mots." Jean PAULHAN.
Même dans les mots, il y a complot!!! Je rigole...bien sûr.
Cela ne veut pas dire non plus qu'il n'y ait PAS de communauté de race. C'est même plus probablement le contraire. Même si par la suite des locuteurs d'autres races ont pu s'agréger à la population originelle, on voit mal pourquoi une langue ne serait pas à l'origine parlée par un seul et même peuple.
Les dégâts de l'esprit universaliste des "Lumières" faisant rétro-action par delà les millénaires ?
Ah, c’est donc cela ! J’étais persuadé que ce nom venait de « Tiens voilà du boudin, voilà du boudin, c’est pour…. ».