La fillette française de 4 ans disparue en Israël a fait l'objet d'un placement en 2007 à son retour en France avec son père, sa mère étant restée en Israël, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Versailles.
"Une mesure d'assistance éducative" avait été prise, qui "a donné lieu à un placement de quelques mois", a expliqué à l'AFP une source judiciaire au parquet de Versailles, confirmant une information du journal Aujourd'hui en France/Le Parisien, selon lequel la fillette avait été placée pendant sept mois dans un foyer à un moment où elle était sous la garde de son père et de la nouvelle compagne de celui-ci en région parisienne.
"Nous n'avons jamais su le fin mot de l'histoire" pour savoir "qui a tapé Rose en France", a ajouté Mme Deshayes, demandant à ce que toute la lumière soit faite.
Née en France en octobre 2003, Rose est la fille d'un couple français qui s'est installé en Israël. Le couple a divorcé lorsque l'homme a découvert que son père avait une liaison avec sa femme.
L'époux trompé est alors rentré en France avec sa fille. Mais, la mère, Marie-Charlotte Renaud, 23 ans, qui a décidé décidé de rester en Israël avec le grand-père de Rose, a obtenu en novembre 2007 d'un tribunal français la garde de l'enfant.
Mardi, le père de la fillette", Benjamin Pizem, a dénoncé le fait que cette décision soit intervenue, selon lui, sans enquête sociale, alors que la mère vivait en couple avec le grand-père de l'enfant.
Rose a disparu en Israël et les soupçons se portent sur son grand-père, Ronny Ron, 45 ans. Ce dernier et la mère de l'enfant ont été arrêtés et sont en garde à vue depuis trois semaines en Israël.
Selon la police israélienne, le grand-père a avoué avoir battu à mort sa petite fille il y a trois mois et avoir jeté le corps dans une rivière longeant Tel-Aviv. Le suspect s'est ensuite rétracté et les recherches pour retrouver l'enfant n'ont pas abouti.
L'assistance éducative est une mesure prononcée par un juge des enfants pour protéger un mineur dont "la santé, la sécurité ou la moralité" sont "gravement compromises", précise le Code civil (art. 375).
Cela peut concerner des actes de maltraitance, violences, abus sexuel, fugue, prostitution, délaissement ou abandon, toxicomanie. Le mineur peut être laissé dans sa famille et suivi par un éducateur, confié à une personne digne de confiance ou placé dans un foyer. AFP. 28.08/08
Commentaires
Vermine.
Schiksa.
Comme je le disais dans un précédent commentaire : des nouvelles de Tel Aviv au moment du repas c'est vomitif au possible !
L’abbé, voyageur et Philippe ont raison.
On constate le désastre de ces décisions judiciaires qui ne prennent pas en compte la réalité de la vie de ces enfants ballotés entre des pays si éloignés l’un de l’autre à la fois géographiquement et culturellement : c’est le résultat de la multi-nationalité et du multiculturalisme.