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4 ans

  • Rose, maltraitée par son père, tuée par son grand-père

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    Le grand-père Ronny Ron (G) et  Marie-Charlotte Renaud, divorcée de Benjamin Pizem, le père de l'enfant (D)

    La fillette française de 4 ans disparue en Israël a fait l'objet d'un placement en 2007 à son retour en France avec son père, sa mère étant restée en Israël, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Versailles.

    La grand-mère maternelle de Rose, Isabelle Deshayes, a affirmé jeudi à l'AFP que ce placement en "foyer" résultait d'actes de "maltraitance" de sa petite fille, qu'elle a vue "couverte d'ecchymoses" ayant nécessité une hospitalisation de plus d'un mois à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) en mai 2007.

    "Une mesure d'assistance éducative" avait été prise, qui "a donné lieu à un placement de quelques mois", a expliqué à l'AFP une source judiciaire au parquet de Versailles, confirmant une information du journal Aujourd'hui en France/Le Parisien, selon lequel la fillette avait été placée pendant sept mois dans un foyer à un moment où elle était sous la garde de son père et de la nouvelle compagne de celui-ci en région parisienne.

    "Nous n'avons jamais su le fin mot de l'histoire" pour savoir "qui a tapé Rose en France", a ajouté Mme Deshayes, demandant à ce que toute la lumière soit faite.

    Elle a précisé qu'elle devait être entendue lundi prochain par les policiers français.

    Née en France en octobre 2003, Rose est la fille d'un couple français qui s'est installé en Israël. Le couple a divorcé lorsque l'homme a découvert que son père avait une liaison avec sa femme.

    L'époux trompé est alors rentré en France avec sa fille. Mais, la mère, Marie-Charlotte Renaud, 23 ans, qui a décidé décidé de rester en Israël avec le grand-père de Rose, a obtenu en novembre 2007 d'un tribunal français la garde de l'enfant.

    Mardi, le père de la fillette", Benjamin Pizem, a dénoncé le fait que cette décision soit intervenue, selon lui, sans enquête sociale, alors que la mère vivait en couple avec le grand-père de l'enfant.

    Rose a disparu en Israël et les soupçons se portent sur son grand-père, Ronny Ron, 45 ans. Ce dernier et la mère de l'enfant ont été arrêtés et sont en garde à vue depuis trois semaines en Israël.

    Selon la police israélienne, le grand-père a avoué avoir battu à mort sa petite fille il y a trois mois et avoir jeté le corps dans une rivière longeant Tel-Aviv. Le suspect s'est ensuite rétracté et les recherches pour retrouver l'enfant n'ont pas abouti.

    L'assistance éducative est une mesure prononcée par un juge des enfants pour protéger un mineur dont "la santé, la sécurité ou la moralité" sont "gravement compromises", précise le Code civil (art. 375).

    Cela peut concerner des actes de maltraitance, violences, abus sexuel, fugue, prostitution, délaissement ou abandon, toxicomanie. Le mineur peut être laissé dans sa famille et suivi par un éducateur, confié à une personne digne de confiance ou placé dans un foyer. AFP. 28.08/08

  • L'affaire Grégory relancée

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    Jean-Marie et Christine Villemin

    L'espoir de savoir un jour qui a tué le petit Grégory Villemin en 1984 renaît. Selon nos informations, le parquet général de Dijon (Côte-dOr) a pris des réquisitions ce matin en faveur de la réouverture de ce dossier qui avait été clôturé en avril 2001. Officiellement saisie, c'est désormais à la chambre d'instruction de la cour d'appel de Dijon de se prononcer.

    Cette décision fait suite à une demande formulée à l'été 2007 par Jean-Marie et Christine Villemin, parents du garçon de 4 ans retrouvé noyé pieds et poings liés dans la Vologne le 16 octobre 1984.

    Les époux Villemin motivaient leur requête sur les progrès des techniques en matière de recherches d'ADN. Un expert national a alors été désigné pour savoir s'il était envisageable de retrouver des traces génétiques sur les scellés constitués au début de cette affaire criminelle. Le scientifique a répondu que de telles investigations étaient faisables.

    Conforté par cet avis, le parquet général de Dijon a donc estimé que cette possibilité offerte par la science constituait un nouvel élément utile à la manifestation de la vérité. Officiellement saisie, c'est désormais à la chambre d'instruction de la cour d'appel de Dijon de se prononcer. Elle peut décider de rouvrir ou non ce dossier qui reste l'un des plus grandes énigmes criminelles de l'histoire.

    "C'est elle, c'est la mère, forcément", disait à l'époque Marguerite Duras.