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L'avocate faisait une fellation à un détenu!

Une avocate du barreau de Nancy a été jugée à Epinal pour avoir accordé ses faveurs à un détenu dans un parloir de la maison d'arrêt d'Ecrouves (Meurthe-et-Moselle) en octobre 2007.

Un gardien a affirmé à la barre du tribunal correctionel d'Epinal, où l'affaire était dépaysée, avoir surpris la pénaliste, 57 ans, assise face à son client, 24 ans, le pantalon baissé, alors que les deux personnes "conversaient" au parloir.

"Au bout d'un moment, je n'ai plus entendu de bruit. Je me suis aperçu que l'avocate était en train de pratiquer une fellation. Quand elle m'a vu, elle a reculé vivement. Elle avait l'air gênée", a-t-il raconté.

Les deux partenaires présumés, poursuivis pour exhibition sexuelle, nient. "Il ne s'est rien passé", a tonné le détenu, condamné à 16 ans de prison pour vol avec violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

"Je conteste formellement les faits", a renchéri l'avocate. "J'entends ce genre d'insultes depuis trente ans", a-t-elle dénoncé, se déclarant "écoeurée par le côté sexiste de l'administration pénitentiaire".

"A la prison d'Ecrouves, l'envie et le souci de me briser est constant", a expliqué cette avocate, défenseur véhément du droit des détenus au sein de l'Observatoire international des prisons (OIP). "Si le tribunal retient que la seule parole d'un fonctionnaire en l'absence de tout élément de preuve est suffisant pour inverser la présomption d'innocence, la sécurité juridique des avocats est en danger" dans les prisons, a averti son avocat Me François Saint-Pierre, qui a plaidé la relaxe.

"Les gens de robe doivent garder leur robe propre", a lancé le procureur d'Epinal, Bernard Marchal, qui a requis un mois d'emprisonnement avec sursis, 3.000 euros d'amende et trois mois d'interdiction d'exercer à l'encontre de l'avocate, et un mois ferme pour le détenu.

L'ancien bâtonnier de Nancy, Me Stéphane Massé, avait classé l'affaire sans suite, faute de preuve. La prévenue est "quelqu'un d'entier, qui va au fond des choses", a-t-il tenu à commenter...

Le délibéré sera rendu le 28 octobre.

Le Figaro - 23.09.08

Commentaires

  • "quelqu'un d'entier, qui va au fond des choses", et sans dentier se met les choses au fond ....

  • @l'abbé:un chiasme presque parfait!

  • C'est ce qui s'appelle vouloir obtenir la vérité sous la torture.
    Clinton a bien fini par avouer....non!

  • Elle, plaide au barreau, et lui, la paie en liquide. Où est le mal?
    Eh bé le mâle, il est dans la femelle...

  • Ah, chère Gaëlle, grâce à vous, l’abbé, Tania, JLA et Arauris nous ont offert un bon moment de détente !

  • Abad,
    c'est bien connu, les avocates ont la langue bien pendue...

  • "j'esperme" que la toge de cette Lewinski du barreau(de mes 2 chaises come disait Desproges) ne sera pas tâchée
    et utilisée comme pièce à conviction.

  • Un ténor du barreau, cette avocate!

  • "J'entends ce genre d'insulte depuis 30 ans" déclare cette avocate,y a du vécu chez cette professionnelle,elle mérite la légion d'honneur!

  • @JLA: c'est vrai, il y a trente ans qu'elle pratique!
    - J'aimerais bien savoir son nom... - Et c'est la première fois qu'elle est prise sur le fait! Un jeune détenu (violent, ayant tué), quel régal pour cette excitée!

  • un peu d'air frais...
    http://www.20minutes.fr/article/256754/Marseille-Trop-de-maux-pour-le-dire.php

  • @pileface: malheureusement, il y a à Marseille d'excellentes librairies classiques qui ont dû fermer aussi, pour les mêmes raisons: pas assez de clients. A la place, des boutiques de vêtements... Marseille, capitale de la Culture?

  • Flammarion, Tacussel, la belle librairie du bas de la rue Paradis... Pauvre pauvre pauvre Marseille !

  • @zelionaya: et rue Paradis: une grande librairie, très ancienne puis rénovée, a disparu, tout comme l'excellente librairie Brahic... Il reste je crois Frezet, tout en bas... un vestige... On lisait autrefois à Marseille!
    Oui, pauvre pauvre vieille cité!
    Capitale "européenne" de quelle culture? de la pizza et du kébab? Même plus de la bouillabaisse!

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