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Etrange suicide d'une enseignante à Massy...

Une enseignante de 45 ans s'est suicidée lundi à la mi-journée par pendaison à l'intérieur de l'école primaire Gambetta de Massy (Essonne), sans laisser de trace écrite susceptible d'expliquer les raisons de son geste, qui a suscité un vif émoi dans la communauté éducative.

Les élèves présents dans l'établissement n'ont pas été témoins du drame. "Notre première préoccupation était que les enfants soient tenus à l'écart de tout ça", a déclaré à la presse le recteur de l'académie de Versailles, Alain Boissinot, qui s'est rendu sur place avec l'inspecteur d'académie.

Dans un communiqué, le ministre de l'Education, Xavier Darcos, a fait part de son "émotion", et a exprimé sa "sympathie" à la famille de l'enseignante.

Il a également fait part de "sa solidarité à l'ensemble des membres de la communauté éducative de l'école".

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'enseignante a été découverte à la mi-journée pendue à un panneau de basket avec une cordelette ou une corde à sauter dans une salle où elle recevait habituellement les enfants, par une psychologue avec qui elle avait rendez-vous. Ce rendez-vous était prévu dans le cadre de son activité, et non pour des problèmes la touchant personnellement.

Inquiet de ne pas la voir arriver, la psychologue s'est lancée à sa recherche, et a découvert le corps, selon une source judiciaire.

On ignore si son geste a été motivé par des raisons privées ou professionnelles, a-t-on précisé de sources policière et judiciaire.

Selon le recteur d'académie, il s'agit "d'un drame personnel", qu'il convient de "respecter en tant que tel", et qui ne peut "pas laisser l'institution scolaire indifférente".

Une cellule psychologique pour les enfants va être mise en place dès mardi, a expliqué à la presse M. Boissinot. Face à une "situation traumatisante", l'école "a besoin de sérénité", a-t-il déclaré. Selon lui, l'enseignante, qui exerçait la fonction d'éducatrice spécialisée, intervenait depuis deux ans dans plusieurs établissements, dont l'école Gambetta, dans le cadre des Rased (Réseaux d'aide spécialisés aux enfants en difficulté) et était "parfaitement bien appréciée sur le plan professionnel".

"Toute l'équipe est bouleversée par ce qui vient de se passer", a déclaré Philippe Rabache, directeur de l'école depuis un an. Selon lui, l'enseignante ne présentait aucun signe qui aurait pu laisser imaginer un tel geste. "Nous sommes tous effondrés", a-t-il ajouté.

Cette femme, mariée, était mère de deux enfants de 12 et de 20 ans. Elle n'a pas laissé de mot expliquant son geste.

L'école Gambetta, un bâtiment de briques rouges situé dans le centre ville de Massy, accueille 460 élèves dans 18 classes.

Les cours se sont malgré tout déroulés normalement lundi après-midi, et il devrait en être de même mardi, selon M. Rabache. AFP. 06.10.08

Commentaires

  • et elle est montée comment sur le panneau de basket pour fixer la corde ?

  • Oui, voilà un très étrange suicide. Et j’ai le sentiment très net qu’on n’est pas près de savoir ce qui s’est réellement passé.

  • Cher abad, il s'agit peut-être d'un crime... C'est abominable ce qui se passe dans ces écoles "spéciales"... Pauvre femme, tout de même! On se préoccupe avant tout de ne pas "traumatiser" les enfants! Et sa famille à elle, ses deux enfants, ils ne sont pas traumatisés?
    Il n'y a pas d'enquête, semble-t-il...

    Amitiés

  • OUI Gaëlle,les pleureuses gouvernementales et boboïdes sont absentes,pas de marche blanche,le ministre de l'éducation fait plus de bordel d'habitude,un rat ce mec.
    Normal électoralement ça vaut rien.

  • @Paul-Emic: c'est la question que je me posais, entre autres... il fallait bien la fixer, cette corde! Je ne sais pas si la famille a demandé une enquête précise sur les modalités de ce suicide "pour motif personnel"? "Personnel": elle n'a laissé aucune lettre qui le laisse penser...

  • Je n'arrive pas à croire qu'une mère de famille se suicide en laissant deux jeunes enfants derrière elle. Ce serait comme un abandon. Oui ce suicide est bien suspect.

  • sur le site Le Mag 91 où l'on retrouve tous les potins du département, ce fait divers n'est pas à la une pour faire de la place sans doute aux exploits d'un exhibitionniste à Paray-Vieille-Poste ou autres choses bien plus importantes comme le énième braquage d'une superette en zone de guerre.
    Ce qui en soit est déjà étonnant car les problèmes existentiels d'enseignants ont plutôt la côte généralement

  • Curieux le silence qui est fait sur cette mort ! D’habitude les syndicats en profitent pour relancer leurs revendications qui, d’ailleurs, n’ont rien à voir avec ces violences, mais pénalisent les bons élèves qui veulent travailler. Là, rien. Est-ce que cela cacherait un crime qu’on n’ose dévoiler ? Est-ce que la famille peut exiger une enquête véritable ?

  • Je crois que si aucune marche ou "indignation officielle" n'a lieu c'est qu'en milieu bien informé on doit se douter d'une réalité inavouable et politiquement fort peu correcte.

  • Je lis maintenant (mais je ne me sens pas le droit de mettre cela sur le blog, je pense que c'est porter atteinte à sa mémoire) que cette directrice, qui se prénomnait Muriel, était "une grande dépressive, qu'elle allait de dépression en dépression", etc... tout ceci pour expliquer cette étrange pendaison dans une salle de gym. déserte... Il se trouve que tous les dépressifs ne se suicident pas! Et de cette manière si difficile: monter attacher une corde à un panneau de basket et se prendre la tête dans le noeud coulant. (voir le comment. de Paul-Emic, qui a raison: comment a-t-elle fait?).
    J'ai un scénario en tête, que je ne peux pas exprimer sur le blog, vu la force de ces enfants "en difficulté"...
    Je suis sûre qu'elle ne s'est pas suicidée. Il y a
    trop de silence, d'étouffement autour de cette histoire quasi invraisemblable. Et pas d'enquête?
    Une mère pense AUSSI à ses enfants: ne pas l'oublier comme le rappelle zelionaya, même en pleine dépression!
    C'est une histoire terrible qu'on nous cache. Pour les raisons évidentes que l'on sait.
    La famille ne soupçonne peut-être rien, elle croit ce qu'on lui dit...

  • Il est vrai que pour se pendre il y a des moyens plus pratique. On peut le faire d'une espagnolette d'une fenêtre (très fréquent) on peut le faire également en utilisant les portes manteaux d'un vestiaire. Je ne pense pas qu'une personne si dépressive soit elle, prenne le temps et ai l'astuce de fabriquer un noeud coulant après avoir lancé et réussi l'envoi de la corde dans le panier ou dans le support du panier. Elle avait largement le temps de penser à ses enfants et d'arréter son geste.
    Vous avez raison les enseignants avaient là une très bonne raison de se plaindre de leur dure condition de vie. Et rien, rien sur les étranges lucarnes. Gaelle, nous pensons la même chose sur la réalité de cette pendaison. là encore, il faut se taire.
    Je crois que pour nos descendants nous devrions écrire dans un journal ce que nous pensons être la réalité des choses. Notre devoir de mémoire en quelque sorte.

  • d'autant plus que la pendaison n'est pas le mode opératoire préféré des femmes(environ 1/3).
    Dépressive elle avait certainement dans sa pharmacie de quoi s'intoxiquer définitivement.

  • @Paul-Emic,

    Vous avez raison, le mode opératoire de la part d'une femme, citadine, de surcroît, peut laisser une large place au doute.
    Le nombre de morts suspectes va augmenter de façon terrifiante.

    Le nombre croissant de piétons fauchés par des "jeunes" sur les arrêts d'autobus, ou une version plausible du crime parfait.

  • J'ai fait l'expérience cet après midi de raconter à des personnes très différentes le suicide de cette dame.
    Reflexion générale : elle à fait comment ?
    Quand je pense aux questions que doivent se poser ses enfants. Des questions sans réponses. N'y a t-il que dans les séries que l'on voie des gens curieux ?

  • Chez Renault, à la suite de quelques suicides, les syndicats ont fait un énorme raffut pour attribuer la cause de ces suicides aux conditions de travail. Dans le cas de ce suicide, les syndicats se taisent comme par enchantement ! Est-ce que les conditions de travail des enseignants seraient d’un seul coup devenues mirifiques ?
    De plus on cherche à maintenir les élèves à l’écart de ce drame. D’habitude on créé rapidement une cellule de soutien psychologique pour les inciter à en discuter. Est-ce qu’on aurait peur qu’ils parlent ?

  • Oui, abad, on a peur qu'ils parlent! C'est évident! Il y a une histoire abominable derrière ce prétendu suicide.

  • Ce serait intéressant d'arriver à joindre des parents d'élèves, des élèves ou des enseignants de cet établissement par internet pour écouter une autre version que celle du Propagandastaffel.
    C'est nous les médias.

  • Oui, cher Voyageur, mais comment faire?
    J'aimerais recueillir sur le blog des témoignages à propos de cette directrice, Muriel. Même en dépression, on ne se suicide pas ainsi en se pendant à un poteau de basket. Je ne peux pas le croire.

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