Le président russe Dimitri Medvedev a rendu hommage le 24 septembre 2008 aux victimes du Goulag, devant le monument aux millions de déportés à Magadan, sur la côte Pacifique de la Russie, où les détenus étaient regroupés dans des barges qui remontaient le fleuve Kolyma pour être répartis dans les camps de travail forcé. Le président a qualifié les camps de "page tragique de l'histoire du pays".
(Faits & Documents n°262 - 1er au 15 octobre 2008)
Commentaires
Il est vrai qu'on en est plus à deux ou trois dizaines de morts prêt avec le plus grand crime de l'humanité de l'histoire ! Ni responsables, ni coupables, ni procès de Nuremberg, ni regrets. On n'est pas tous égaux au royaume du génocide. Si ces ignares d'Occidentaux s'intéressaient un peu plus à l'histoire ils mettraient les choses en perspective, arrêteraient de pleurnicher et de se sentir coupables pour l'éternité quand on le leur enjoint et les relations entre les peuples auraient tout à y gagner, devenant plus saines. Seulement voilà, il y a les exploiteurs de cadavres. Et les exploiteurs des lendemains qui n'ont jamais chanté et qui sont reçus dans les salons cossus de Drücker. Ils ne doivent pas représenter un bien grand danger pour les maîtres du capital pour susciter une telle complaisance des maîtres d'icelui. Ou comment organiser un système totalitaire et sa propre opposition. Et le couillon d'esclave-citoyen-travailleur-consommateur-démocrate continue de ployer sous le joug tout en reconduisant le système, ping, pong, ping, pong. On croirait que le mouvement perpétuel a été inventé. Honte aux criminels communistes et à ceux qui osent se réclamer de sa mémoire sans rougir !
Je me souviens de la reflexion d'une dame à un candidat FN qui lui parlait des morts dans les goulags.
-"C'est bien fait pour eux il n'avait qu'a être comme il faut".
-"Vous me tueriez alors !"
-" oui, si je le pouvais".
C'était en 1997 sur un marché. C'était une mère de famille.
Rendons hommage à Medvedev et à Poutine. Ils sont courageux et méritent notre respect.