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A la découverte des métiers d'art

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Ils sont brodeurs, chapeliers, doreurs, ébénistes, facteurs de perles, plumassiers, santonniers, tapissiers ou encore verriers et perpétuent les 217 métiers d'art officiellement reconnus en France. A l'occasion des 4es Journées des métiers d’art, ils ouvrent toutes grandes les portes de leurs ateliers proposant visites guidées, démonstrations, conférences, rencontres et expositions.
Lors de la précédente édition en 2006, pas moins de 800 000 personnes leur avaient rendu visite et le succès ne devrait pas se démentir cette année. Les métiers d’art sont gage d’un savoir-faire unique au monde, synonyme d’excellence, d’art de vivre et d’innovation et sont aussi au coeur de notre patrimoine : « Ils sont une réponse au phénomène d’uniformisation et de mondialisation, se situant vraiment aux antipodes », affirme Yves Benoît, délégué départemental de la Sema (Société d’encouragement auxmétiers d’art) qui organise lamanifestation dans la Somme. Dans son atelier de Querrieu, près d’Amiens (Somme), il a quant à lui ressuscité le velours d’Utrecht ou d’Amiens.

Véritable enjeu économique et social, ces métiers se transmettent le plus souvent de génération en génération permettant leur sauvegarde et leur développement : « Ces journées ont aussi pour objectif de toucher les jeunes, poursuit Yves Benoît, qui ont ainsi l’occasion de découvrir des métiers manuels de bon niveau auquel l’intellectuel est aussi associé et valorisant l’homme par la beauté des choses qu’il peut créer. Ils sont souvent aussi intéressés par l’indépendance et l’autonomie de l’artisan d’art qui gère son emploi du temps. » 

 

 

 

Commentaires

  • Voilà de beaux métiers.
    Et il convient de leur associer tous les métiers manuels : plombier, maçon, peintre, plâtrier, électricien, jardinier, pâtissier, …. qui sans être des métiers d’artistes n’en sont pas moins de très beaux métiers. Ceux qui les exercent avec compétence peuvent en être fiers. Hélas, ils se perdent par la faute de la prétendue ‘éducation nationale’ qui en voulant donner le bac à tout le monde (c’est à dire à personne) conduit à l’abandon de ces métiers dits ‘manuels’.

  • Encore un beau rêve, où l'on avait le temps de travailler,c'est-à-dire où le travail faisait partie de la vraie vie,était une fierté,la belle ouvrage .C'était avant "Les Temps modernes" .J'aime bien :"ces métiers se transmettent le plus souvent de génération en génération".

  • Des métiers du temps où le pétrole-plastique n'avait pas remplacé les matières nobles comme le bois, l'or, le fer, le cuivre...et jeté au chômage des milliers de manuels, remplacés, dans le secteur tertiaire, par des intellectuels.

  • Oui, c'était le travail dans la joie, le bonheur... On était fier de connaître à fond son métier, on le transmettait, la vie avait un SENS!

    L'effort est aujourd'hui dissocié du bonheur.

    On ne travaille plus que "pour faire du fric": ignoble expression!

    C'est pourquoi j'ai mis cette Note, dans l'esprit même du blog...

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