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Forte chute des marchés face à la récession

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Un vent de panique a balayé vendredi les marchés financiers, en forte chute, même si Wall Street a mieux résisté à l'effondrement, face à une récession qui affecte nombre de secteurs industriels et entraîne des plans sociaux.

Le Dow Jones a perdu 3,75% et le Nasdaq 2,28%, selon des chiffres provisoires.

Ne cédant pas à l'affolement général, la Bourse de New York a contribué à limiter les dégâts en Europe, où Francfort et Paris ont enregistré par moment des baisses dépassant les 10%.

 
Les Bourses européennes ont clôturé en forte baisse: Londres a perdu 5%, Francfort 4,96%, Paris 3,53%, Milan 5,61%, Madrid 5,20%.

 


Les explications de Christine Lagarde

La ministre de l'Economie Christine Lagarde estime que la chute de la Bourse de Paris s'explique «très probablement» par des ventes massives de certains investisseurs, sans lien avec les plans gouvernementaux de soutien aux banques et à l'économie.

«Le mouvement boursier que l'on observe actuellement résulte très probablement d'un mouvement profond de deleveraging», c'est-à-dire de ventes de titres par des acteurs contraints de se désendetter, a estimé Mme Lagarde lors d'une conférence de presse.

Selon elle, «les mesures destinées à débloquer le financement interbancaire et à soutenir les PME fonctionnent de manière indépendante de ce mouvement boursier». 

Récession en Europe

Il n'en reste pas moins que la crise financière se transforme en crise économique dans la zone euro. La récession ne fait plus guère de doute, ce qui devrait conduire la Banque centrale européenne à baisser rapidement ses taux pour tenter de rompre ce cercle dépressif.

Dernière mauvaise nouvelle: en octobre, l'activité du secteur privé, notamment en Allemagne et en France, s'est contractée à un rythme record, bien au-delà des prévisions les plus pessimistes. 


Le Produit intérieur brut (PIB) de la zone euro avait déjà reculé de 0,2% au deuxième trimestre. La récession, qui se définit par deux trimestres consécutifs de recul, devrait être officiellement confirmée le 14 novembre lorsque l'Office des statistiques européen publiera les chiffres pour le troisième trimestre.

Mais pour Howard Archer, économiste de l'institut Global Insight, «la question n'est plus de savoir si la zone euro va entrer en récession, mais l'intensité et la durée de cette récession».

La monnaie européenne a d'ailleurs continué de reculer ce vendredi , après avoir touché de nouveaux plus bas depuis deux ans face au billet vert. Vers 18h30, l'euro baissait face au dollar, à 1,27 dollar pour un euro, contre 1,29 dollar jeudi à 23 heures.

Commentaires

  • En ce funeste anniversaire du Jeudi Noir de 1929. Le jour où la panique gagna les bourses de New York. Je préfère me rappeler de l'homme de la situation, Franklin Delano Roosevelt avec son New Deal puis son Bretton Woods.

    Aujourd'hui, une fois encore, nous avons pu s'apercevoir que la crise n'est pas derrière nous. Nous sommes en plein dedans. La destruction de l'économie réelle s'accélère. Et avec les plans fous de renflouement du système, le risque d'une crise d'HYPERINFLATION augmente chaque jour! L’existence même des nations est mise en cause !

    Hier, devant un parterre de dirigeants de Hedge Fund, Nouriel Roubini déclare que le pire est à venir.

    La solution aujourd'hui! Dire stop à la folie de la tyrannie financière avec un VRAI Nouveau Bretton Woods!

    Une bataille s'est engagée entre les dirigeants politiques autour du contenu du sommet sur la crise financière qui se tiendra le 15 novembre 2008 à Washington.

    La population doit s'accaparer le débat! A toi la Parole!

    David C.
    david.cabas.over-blog.fr

  • Puisque l'on vous dit que c'est la crise, la récession, l'inflation, etc... A force de nous le rabâcher, ça a fini par rentrer dans nos têtes vides.
    Cela arrangerait tant de monde que tout se casse la figure. Oui, mais la question qu'il faut se poser, c'est: "Et après"? J'ai été réveillé, il est 4h05, par votre article sur l'Holomodor. Nous y allons, ça c'est sûr, avec un peu d'imagination.
    A l'heure actuelle, la bourse réagit comme si l'activit économique allait s'arrêter de 30-40%, voire pire! Mais les dividendes perçus par action sont toujours à un niveau très satisfaisant.
    La réalité, c'est que les entreprise arrêtent leur stock, prévoit de réduire le personnel, tout le monde anticipe comme si un cyclone allait arriver Mais des fois, la météo se trompe...

  • Pour les "Joyeux pessimistes".
    http://www.mecanopolis.org/?p=1835

    A ressortir, dans les repas de famille.
    Il y a deux tendances, aujourd'hui, face à la crise. Les optimistes, et les pessimistes. Les premiers disent que nous somme dans la merde jusqu'au cou. Les seconds disent qu'il n'y en aura pas pour tout le monde...

    Coluche.
    (Avec quelques rajouts de ma part).

  • Ah, moi j’aime beaucoup la Lagarde. Plus sotte qu’elle, ça n’existe pas. Les ministresses du nain font en permanence le concours de sottise : Notre Lagarde remporte à chaque fois la palme haut la main : «le marché baisse parce qu’il y a des ventes» !

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