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Le violeur s'enfuit de la cour d'Assises

Il faut le lire pour le croire!

Un homme qui comparaissait libre pour viol devant la cour d'assises de l'Hérault, a profité de l'interruption de séance lors du délibéré pour fuir, juste avant d'être condamné à 10 ans de réclusion criminelle, la justice assurant qu'aucune erreur de procédure n'a été commise.

  Cette affaire intervient alors qu'une polémique entoure la libération par erreur, jeudi, d'un violeur présumé en raison d'une faute d'écriture de la cour d'appel de Paris.

Bruce Allaire, 31 ans, comparaissait libre en compagnie de trois autres accusés vendredi aux Assises de l'Hérault à Montpellier pour avoir drogué et abusé d'une étudiante en septembre 2005, a indiqué M. Charmatz, substitut du procureur général de la Cour d'appel de Montpellier, en charge de la communication.

Concernant la libre comparution des accusés, le magistrat a expliqué qu'il s'agissait de "la conséquence de la modification de la procédure intervenue dans la loi du 15 juin 2000 qui prévoit qu'y compris devant la cour d'assises, le principe est la liberté". Auparavant, les accusés devant être jugés par une cour d'assises devaient se constituer prisonnier la veille du procès.

 L'accusé n'avait jusqu'alors "jamais défailli à aucune des journées de procès", qui a duré quatre jours, et il s'était présenté à l'entretien préalable avec le président de la cour d'assises qui vise "à juger du risque d'évasion", a-t-il précisé.

"Il y avait toutes les garanties procédurales et dans son attitude pour estimer qu'il allait être présent jusqu'à la fin et qu'il ne nécessitait pas de mesures de coercition", a jugé M. Charmatz.

Bruce Allaire, l'accusé le plus âgé des quatre, déjà connu des services de police et de justice après neuf condamnations notamment pour des faits d'outrage, rébellion, violence et vols, a été condamné à dix ans de prison lors du verdict qui a été rendu samedi à 3h du matin, a indiqué le magistrat.

Auparavant, les quatre accusés, qui niaient les faits, ont assisté aux réquisitions de l'avocat général, vendredi, qui demandait 15 ans de prison pour M. Allaire.

"Après les réquisitions, Bruce Allaire a dit à son avocat: "Je vais à l'hôpital, je ne me sens pas bien", a ajouté M. Charmatz.

Il a alors quitté le tribunal. Mais il n'est pas revenu pour entendre l'énoncé du verdict et n'a fourni aucun certificat médical ou trace de son passage à l'hôpital.

"La cour d'assises a alors délivré un arrêt de défaut", selon la procédure réglementaire, a précisé le magistrat.

"Quand l'accusé en fuite sera arrêté, il pourra faire opposition à cet arrêt et si c'est le cas, il sera rejugé en première instance par la cour d'assises de l'Hérault", a-t-il encore expliqué.

Dans un premier temps, un mandat d'arrêt national a été lancé contre lui et pourra se transformer, en fonction de la situation, en mandat d'arrêt européen, a-t-il poursuivi.

M. Charmatz a ajouté que l'accusé avait "fait 14 mois de détention provisoire et avait respecté jusqu'à vendredi son contrôle judiciaire".

Commentaires

  • C’est vraiment du grand guignol ! Il s’agissait d’un accusé exemplaire qui ne nécessitait pas de mesure de coercition, puisqu’il n’avait eu que neuf condamnations. Mais c’est un impatient, car s’il était resté, il aurait été libéré sur une erreur de procédure. Alors où est le problème ?

  • Abad, vous avez raison, il a du penser que les décisions seraient relues désormais avant d'être signées; aussi a t-il choisi l'évasion dans la tradition.
    Le président de la cour d'Assises, quel fin psychologue! "il avait toutes les garanties dans son attitude"; pauvre type ou sale type au choix, car comment comment oser se fier à "l'attitude"d'un accusé possédant un tel pedigree.
    la loi Guigou, car je suppose qu'il s'agit de cette loi, modifiée à plusieurs reprises, il faudrait simplement l'abroger; mais ils ne le feront pas,vous pensez ce serait une atteinte aux droits de l'homme.

  • Saint-Martin, c'est le club de foot de mon enfance, et le quartier du-dit nom, en forte augmentation métissatoire. Avant, il n'y avait que des blancs, et des espagnols, je les côtoyaient au collège des Aiguerelles, classé zep ou autre chose comme cela maintenant. Maintenant, c'est Babel Oued. Les commerces, les tchadors, les enfants qui rouillent dans la rue, la came, mais ça date de mon époque. Anecdote. Il y a le relais de la Redoute, où l'on retire les colis. Ce dernier est au pied de la grande tour, tenu par une famille de .... J'y suis allé deux-trois fois. J'ai eu envie d'y jeter une g...... L'accueil, les fréquentations, l'accent, ni bonjour ni merde, etc...
    Bref, chronique d'un petit quartier sympa autour de son église, où j'ai fait ma communion, d'ailleurs, en voie de bantoustisation.

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