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Violé par trois jeunes dans un internat de la Nièvre

Sans doute accablé par la honte, Martial*, 16 ans, interne au lycée professionnel François-Mitterrand de Château-Chinon (Nièvre), n’a rien dit pendant de longues journées. L’adolescent n’a rien dévoilé des viols que trois autres élèves de cet établissement sont suspectés de lui avoir fait subir dans l’internat.

Mais le fardeau était si lourd à porter que, le 17 octobre, il a fini par révéler son calvaire à l’encadrement du lycée et à la gendarmerie. Ses trois agresseurs, âgés de 17 ans, ont été arrêtés jeudi et écroués. Deux sont mis en examen pour agressions sexuelles et le troisième pour complicité.

Le lundi 6 octobre au soir, ces trois adolescents, originaires de la région de Nevers et de Cosne-sur-Loire, pénètrent dans le dortoir qu’occupe Martial. Les quelques camarades de chambre présents à ses côtés sont sommés de sortir. Martial se retrouve seul. Le lycéen est maîtrisé. L’un des trois agresseurs l’immobilise. Les deux autres le violent. L’horrible scénario se poursuit, ensuite, dans les douches de l’internat où l’adolescent est conduit de force. Sous la contrainte, Martial est à nouveau violé. Il est incapable de se défendre face à des individus déterminés que les magistrats ont déjà croisés dans les couloirs du tribunal de grande instance de Nevers.

Après investigations, les gendarmes de Château-Chinon découvrent que l’un des jeunes est placé sous contrôle judiciaire, depuis le mois d’août, après des incendies de conteneurs et d’un véhicule à Varennes-Vauzelles, commune limitrophe de Nevers. Depuis plusieurs années, un autre passe régulièrement dans le bureau du juge pour enfants pour des violences en réunion, une extorsion d’argent, des dégradations de biens publics et des vols. Le dernier, enfin, est mis en cause dans un vol en 2007.

Ces trois mineurs seront jugés, le 24 novembre, selon la procédure de présentation immédiate devant le tribunal pour mineurs. « Ces violences sexuelles imposent une réaction pénale rapide et efficace », estime le procureur de Nevers, Christian Gongora.

* Le prénom a été modifié.

 

Commentaires

  • « Ces violences sexuelles imposent une réaction pénale rapide et efficace » on sait ce que cela signifie : ils seront rapidement relâchés avec les excuses de la justice, car il faut lutter contre la récidive !

  • Quelle horreur et le pire reste à venir; pauvre pays; il faudrait une poigne de fer pour tout remettre à plat; mais les veaux préfèrent voir leurs enfants martyrisés que de protester contre le sort qui est fait à leur pays, livré à la barbarie ;ces veaux sont-ils encore des hommes, on peut se le demander.

  • Honte à toi, ripoublique !
    Comment peut-on encore croire à ta "justice" ?
    Bien sûr on ne verra jamais la photo ne serait-ce que des mains de ces saletés.

  • c'est la faute de la société et ces trois jeunes sont des victimes (à lire au second degré naturellment)

  • @Catherine: Ce sont des "souzomes", je vais les appeller ainsi écrit dorénavant. Les souzomes acceptent tout de leurs maîtres, et ils lèchent leurs mains... leurs pieds... etc...

  • Bravo, chère Gaëlle, c’est bien trouvé les «souzomes» !

  • Chère Gaelle,

    J'avais peur d'employer ce mot ( moi c'était pour les racailles" et pour d'autres d'ailleurs, suivez mon regard) pour ne va vous créer d'ennuis; mais maintenant j'empoierai ce mot, si vous le permettez, car pourquoi se gêner dans un pays où toutes les valeurs sont inversées, où les terroristes rouges sont chouchoutés alors que des nourrissons et des enfants sont martyrisés dans l'indifférence générale.

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