"Je suis très en colère contre ma mère et les autres. Ils voyaient ce qui s'est passé, alors ils pouvaient dire", a déclaré en pleurs François alors que son avocat, Me Alain Reisenthel, l'interrogeait au sujet de sa mère qu'il ne veut plus voir.
Cette dernière, assises dans le box aux côtés de David da Costa, est effondrée, en larmes. Durant son témoignage l'enfant n'a jamais eu un regard ni vers sa mère, ni vers son beau-père.
Avant de quitter la salle d'assises, le garçon, qui vit chez des parents de son père, dira avoir "trouvé une bonne famille" qu'il ne veut "pas quitter".
Interrogé peu après, le docteur Christian Tirloy, jugé comme un autre médecin et cinq proches du couple accusé pour le délit de non-assistance à personne en danger, a été mis à mal par l'avocat général, le président et les avocats du couple d'accusés. Il est le premier des deux médecins à avoir vu Marc le 30 décembre 2005.
Victime de coups et sévices répétés, le jeune garçon est mort au domicile parental le 25 janvier 2006 à Auby.
Il avait exclu dans un certificat tout geste malveillant de la mère ou de son compagnon, après avoir examiné l'enfant couvert d'hématomes.
Le certificat avait été montré mardi à la cour.
"Je connaissais parfaitement la maman et je n'avais aucun doute à son sujet. Elle me dit que l'enfant s'automutile, je la crois", s'est-il défendu, ajoutant qu'il avait fait ce qu'il pensait "devoir faire".
L'accusation lui a reproché également une auscultation qui a duré 5 minutes, de ne pas avoir téléphoné pour savoir si la mère avait bien amené l'enfant aux urgences pédiatriques de l'hôpital et pratiqué un suivi de l'enfant.
AFP. 30.10.08
Commentaires
Ce médecin est sans doute d’une incroyable naïveté. Mais il est aussi fautif de ne pas avoir suivi l’évolution de la santé du gamin. Il est totalement inconscient de ses responsabilités.
Les médecins sont innocents...Si à chaque fois qu'ils préscrivent une consultation chez un spécialiste, ils doivent vérifier si elle a été respectée, ils n'en finiraient pas. Ils ont fait confiance à une mère qui les a bernés, tout simplement...
@jeff59: il faut croire que tu n'as bien pas lu l'article :
"Il avait exclu dans un certificat tout geste malveillant de la mère ou de son compagnon, après avoir examiné l'enfant couvert d'hématomes.
Le certificat avait été montré mardi à la cour.
"Je connaissais parfaitement la maman et je n'avais aucun doute à son sujet. Elle me dit que l'enfant s'automutile, je la crois", s'est-il défendu, ajoutant qu'il avait fait ce qu'il pensait "devoir faire".
L'accusation lui a reproché également une auscultation qui a duré 5 minutes, de ne pas avoir téléphoné pour savoir si la mère avait bien amené l'enfant aux urgences pédiatriques de l'hôpital et pratiqué un suivi de l'enfant.
AFP. 30.10.08"
Il a examiné l'enfant "couvert d'hématomes" et il a dit à sa mère de l'amener aux "urgences pédiatriques de l'hôpital" : il n'a prescrit aucune consultation chez un spécialiste! - Il ne s'est pas inquiété du suivi de cet enfant, qui a fini par mourir sous les coups. Il n'a pas fait entièrement son devoir de médecin.
Comme beaucoup de nos concitoyens, devenus craintifs du fait la suppression de la liberté d'expression, lobotomisés par le bourrage de crâne permanent, il est devenu ce que certains souhaitent (sous réserve d'une erreur de ma part, car je ne connais pas le dossier) : un robot, indifférent à son prochain, mais prêt à toutes les bassesses,si on les lui ordonne.
Et ce sont les enfants qui sont les premières victimes de cette dictature installée en France.
A Catherine : vous êtes bien indulgente pour ce médecin ; certes comme vous le dites, il faut tenir compte de la difficulté de l’exercice de cette profession qui subit les pires attaques des gouvernements depuis des années. Mais il a tout de même une certaine responsabilité dans ce drame qu’on ne peut effacer.
Non, Abad, je ne suis nullement intelligente envers ce médecin; je voulais dire qu'un contexte dictatorial comme le nôtre dévoile la vraie nature des gens; il ne faut pas se faire d'illusions : la nature humaine n'est pas belle.
Et c'est la raison pour laquelle il faut à la tête des institutions des gens intègres, courageux, aimant leur peuple; tout le contraire de nos dirigeants actuels qui s'emploient à inverser les valeurs, à éradiquer la notion de devoir,à favoriser tout ce qu'il y a de plus bas dans la nature humaine.
Cela n'exonère en rien ce médecin, qui doit être puni à la hauteur de son crime , car sur le plan moral il s'agit bien d'un crime monstrueux, surtout quand on pense au calvaire de ce petit; il m'arrive de ne plus pouvoir regarder la photo de ces enfants martyrisés.
Le plus horrible est que ces crimes à répétition contre des enfants ne semblent plus émouvoir personne.
J'ai les larmes aux yeux en écrivant ce commentaire, ce qui m'arrive rarement, excepté lorsqu'il s'agit du calvaire d'être sans défense, surtout de tous petits, comme cet enfant.
Et je me sens moi-même responsable de ceux qui arrivent à ces enfants.
Chère Catherine, vous n'êtes, pas plus que nous tous, responsable de la mort atroce et des souffrances de ce petit "qui n'avait plus de larmes (à cinq ans), comme l'a dit son frère François: j'ai entendu François sur RTL: il disait: "Ils n'ont pas parlé, ils l'ont laissé mourir, je l'aimais, moi, mon petit Marc!" - J'ai pleuré.
Les premiers coupables, ce sont la mère et son concubin. Ce sont les grands-parents. Puis viennent ces deux médecins, incroyables de légéreté, bêtes comme c'est pas possible... incapables de soupçonner la maltraitance en voyant les ecchymoses, les hématomes dont son corps était couvert. Terrifiants et stupides Diafoirus!
J'espère qu'ils vont être rayés du Conseil de l'Ordre.
Quelqu'un a dit: marc aurait pu être sauvé cent fois!
Ce n'est pas Dolto qui a répandu cette idée d'auto-mutilation?
Personnellement, je n'ai jamais vu un enfant s'auto-mutiler...
Oui, société de pourriture qui ne dénonce pas les monstres qui assouvissent leurs pulsions sadiques sur les enfants.
La femelle attend je crois un enfant de son concubin... Elle l'aimait tellement! Pauvre débile!
Je ne cesserai pas de signaler sur ce blog toutes les infamies commises sur des enfants. Il le faut.
L'enfance est un âge sacré. C'est normalement celui du bonheur, de l'émerveillement devant le monde! Saccager cela est une telle abomination que les anges doivent se voiler la face...
J'ai une enfance heureuse et choyée. J'en remercie mes parents, ma famille. Mais cette enfance-là m'interdit de me taire si j'ai le moindre soupçon. La police existe, et elle, elle vous croit, car elle voit quotidiennnement des cas. Il faut être vigilant, regarder autour de soi.
A Catherine et Gaëlle : merci pour vos commentaires, si vrais, si justes.
La multiplication des ce genre d’atrocités en France montre que nous sommes tombés bien bas.