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"Jeune, belle et même bronzée!"

La secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme Rama Yade a déclaré mercredi que l'élection de Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis, était un "défi", qui devait "sonner le moment de la mobilisation" en France pour davantage de diversité en politique.


L'élection de Barack Obama, "c'est un défi qui est lancé à une bonne partie du monde, je crois que c'est à nous de relever le gant pour ne pas vieillir trop vite", a déclaré sur France-Info Rama Yade, seule noire au gouvernement.


"Il y a encore du travail à faire et je pense que le souffle provoqué par l'élection de Barack Obama doit sonner le moment pour nous aussi de la mobilisation, avec des résultats concrets", a-t-elle ajouté.
Elle a jugé qu'il fallait "des partis moins conservateurs, y compris à l'UMP".


En nommant plusieurs membres du gouvernement issus de l'immigration, "Nicolas Sarközy a enclenché un mouvement historique, par son volontarisme à lui seul, contre peut-être la volonté d'une bonne partie des cadres du parti", a-t-elle dit.
"Il faut que les personnalités qui détiennent des mandats depuis 20, 30 ans, voire plus, puissent former des héritiers, c'est absolument vital pour un pays", a-t-elle dit.


"Je suis convaincue que nous pouvons y arriver, il n'y a pas de raison", a-t-elle ajouté.
"Ce matin nous avons tous envie d'être Américains, de capter une part de ce rêve américain qui se déroule devant nos yeux", a-t-elle dit.

AFP -05.11.08

Commentaires

  • Frottons-nous les mains : la ramapithèque décrète la mobilisation pour faire la guerre à …..l’UMP ! Bravo, faut bien qu’une ramapithèque serve à quelque chose !

  • Elle considère que l'UMP est un parti trop conservateur!

    "l'élection d'Obama ,c'est un défi qui est lancé à une bonne partie du monde "

    "ce matin , nous avons tous envie d'être américains, de capter une part de ce rêve américain qui se déroule devant nos yeux".

    Ce rêve américain (pour elle) c'est le cauchemar français dans les zones de non droit.

    l'Amérique, elle ne l'aimera définitivement que lorsqu'elle sera complètement africanisée et tiers-mondisée.

    Ce discours est le même que celui prononcé par BHL et d'autres (appris dans les loges maçonniques).

    Casse -toi, pauvre c...

  • Chère Gaelle,

    Je semble poursuivie par un amoureux transi, dénommé aliscan; pourriez-vous repérer son IP.

    Vite, aliscan, dans ton trou, car j'arrive.

  • Il y a une grosse différence entre les USA et la France, c'est qu'ici, personne n'a jamais été privé de ses droits depuis le 14éme siècle.
    Si noirs et beurs sont dans des ghettos c'est qu'ils s'y complaisent à toujours remâcher la soi-disant discrimination dont ils seraient les victimes.
    Le jour ou le PDG de Renault sera un noir et qu'il commencera ses discours par "nous les Français" je me dis que peut-être alors ils seront prêts à jouer un rôle dans la société.
    C'est un peu ce qu'il s'est passé aux USA, l'élection d'un noir un jour ou l'autre était inéluctable, parce qu'il existe une vraie bourgeoisie noire dont certains de ses membres occupent des postes éminents. En cela l'élection d'Obama est un parfait non évènement.
    le plus intéressant dans son élection, c'est qu'il a été choisi pour refaire l'hymen de la vieille pute américaine qui a trainé dans beaucoup de bouges depuis 60 ans.
    C'est d'abord un mondialiste, ensuite un Américain et de manière tout à fait accessoire, pour calmer les masses brunes, un noir.
    De la vaseline en quelque sorte.

  • @Paul Emic,

    Même s'il existe une bourgeoisie noire, parler "en cela " de non évènement", pas du tout d'accord.

    "Il a été choisi pour refaire l'hymen de la vieille pute américaine qui a traîné dans beaucoup de bouges depuis 60 ans ": pourriez-vous expliciter

  • avec plaisir.
    Sur la première partie, quand on voit le rôle d'un Colin Powell, d'une Condolizza Rice, quand on sait que par exemple le PDG d'Américan Express, société emblématique sont des Noirs, l'élection d'un président noir n'était qu'une question d'opportunité.
    Les Noirs en Amérique sont là depuis plus longtemps que les immigrés Allemands, Juifs, Irlandais ou Italiens pour ne citer qu'eux. Ils ont dont parfaitement le droit, sur une terre d'immigration, à prétendre avoir un jour ou l'autre un Président de leur souche (ce que n'est pas vraiment Obama je vous l'axccorde).
    Cela se reproduira certainement dans l'avenir. C'est un évènement historique comme dirait un journaliste du Figaro, mais en fait c'est chronique d'un évènement annoncé donc en fait un non évènement.
    Il me parait plus symptomatique et inquiétant que ce soit probablement une créature du CFR et/ou de la trilatérale, organismes mondialistes bien connus qu'un Noir ;

    Refaire l'hymen de la vieille pute
    Sous ces mots très triviaux se cache une réalité qu'il faut bien voir en face pour bien comprendre ce qu'il se passe.
    Le mondialisme n'est que le moyen pour l'Amérique de faire progresser son impérialisme de manière masquée.
    En élisant cette créature sortie du néant, on la dirait presque clonée, à la fois noir et blanc descendant d'Iroquois et des rois de France, cousin lointain de Dick Cheney, cette personnalité universelle, quasiment le messie, l'Amérique souhaite re-acquérir la virginité que la "patrie de la démocratie" avait bien perdue depuis la guerre du Vietnam. Bush n'avait pas amélioré les choses. Or la patrie du Bien ne peut pas se permettre d'avoir une image durablement négative.
    Regardez le bien, il ne va servir qu'à ça. L'espoir des pauvres et des opprimés qui ne verront jamais ou bien de loin les améliorations promises.
    Pour s'en convaincre, écoutez nos journaleux, qui n'avaient pas de mots trop durs pour l'Amérique de Reagan ou de Bush nous faire un orgasme en direct à chaque JT. C'en est répugnant de bêtise et de veulerie.

  • Cher Paul-Emic, je suis totalement de ton avis, tu t'en doutes! Tes commentaires sont excellents, merci!

  • Chère catherine, votre amoureux transi, le connais depuis deux ans, il vient sur le blog en passant par la "passoire" Hautefort... Je connais son IP, ne vous en faites pas! Il est banni, car il insulte mes commentateurs.

  • Pas tout à fait d’accord, cher Paul-Emic :
    «c'est qu'ici, personne n'a jamais été privé de ses droits depuis le 14éme siècle». Je ne suis pas historien, mais, par exemple, lors de la révolution beaucoup de Français furent privés de leurs droits : à deux reprises une grande partie des Français furent interdits de vote (seuls 10% du corps électoral put voter, les royaliste étant écartés). Puis l’élection de 1797, ayant ramené une assemblée royaliste, le Directoire cassa ces élections et renvoya les députés. Plus près de nous, la population d’Algérie n’eut pas le droit de participer au référendum sur l’indépendance de l’Algérie. Ne parlons pas du système de financement des partis qui est une façon d'écarter certains partis des élections.

  • @Paul Emic,

    Merci d'abord pour vos explications.

    Je continue par une question qui peut vous paraître naive : les journalistes qui exprimaient leur haine de Reagan et de Bush, ne seraient donc pas complices de la marche de l'impérialisme américain que vous décrivez; ils exprimaient une haine gauchiste naturelle?

    L'impérialisme américain ne serait donc pas constitué que des membres de qui vous savez?

    Miser sur Obama, s'ils l'ont fait pour cela, me parait périlleux; cela pourrait se retourner contre eux; ce n'est pas une question, une simple interrogation.

  • @ abad, naturellement vous avez raison, ce que je voulais dire par ce raccourci abrupt, c'est qu'ici, le servage donc l'esclavage a été aboli au 14 eme siècle, que tout citoyen Français l'est à part entière, sauf accident historique généralement de brève durée, qu'un naturalisé de peu de temps peut se présenter à n'importe quelle élection s'il remplit les conditions de résidence et parfois d'âge, que le slogan "one man one vote" est ici une réalité depuis bien plus longtemps qu'aux USA, qu'en fait les immigrés ou les "minorités visibles" ne souffrent d'aucune discrimination de droit, tout au plus d'une discrimination de comportement - mais on a le droit de préférer les rousses aux brunes non ? - et que la responsabilité de cette discrimination n'est pas à faire porter qu'au camp d'en face . Il peut y avoir une culture du ghetto et une complaisance dans la victimisation.

    @ Catherine
    Les journalistes ne sont que quantité négligeable dans cette histoire ils encensent qui on leur dit d'encenser, et quand cela ne prête pas à conséquence ils ont le droit de se laisser aller à leurs penchants naturels.
    Déclaration de David Rockfeller (CFR-Bilderberg-Trilatérale) le 8 juin 1991 à Essen:
    " Nous sommes reconnaissants, notamment à l'égard du Washington Post, du NY Times et de Time magazine et d'autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et ont respecté les promesses de discrétion pendant près de 40 ans". (Faits et chroniques interdits au public tome III- P et D de Villemarest).
    On ne peut être plus clair.

  • @Paul Emic,

    Je reviens sur l'impérialisme américain.

    L'impérialisme est intrèquement lié à la nature humaine et en conséquence à la marche des peuples.

    Je n'ai fait aucune étude ni personnelle (lecture), ni scolaire concernant l'aspect "psychologique" de l'Histoire; vous voyez, je ne connais même pas le nom qu'il convient d' appliquer à cette étude.

    Pensez-vous que le moteur de l'impérialisme américain soit exclusivement composé des pièces des amis d'Attali?

    J'ai une ampathie naturelle pour le peuple américain , peut-être le besoin de rêver qui ne quitte jamais l'être humain,(sans rapport aucun, je le précise, avec les évènements de la seconde guerre mondiale) et une antipathie naturelle pour les amis du susvisé (là des élèments tangibles, pas de fantasmes).

    Mais y a t-il encore un peuple américain , je ne le sais.

    je reviens sur ma question : quel est le rapport de force, dans quel sens, entre le peuple américain et les amis du susvisé; ou y a t-il ue osmose totale entre les deux?

    Désolée de vous mettre à contribution, mais je n'ai jamais rencontré une personne qui puisse répondre à mon interrogation?

  • je ne crois pas que l'impérialisme américain en tant que pièce du mondialisme ait pour but exclusif l'intérêt des amis de DR.
    Même si ceux-ci sont bien placés et occupent souvent des places de choix on trouve parmi les théoriciens des hommes comme Zbigniew Brzezinski, polonais et d'origine catholique. A l'étranger on trouve des Giscard, feu Barre, le prince consort des Pays Bas qui sait-je encore.
    Il me semble que les mondialistes voient plus loin que les seuls intérêts étroits d'un petit peuple.
    Etablir le mondialisme c'est pour eux établir "la bonne gouvernance mondiale" sans qu'on sache vraiment ce que ça recouvre, mais tout cela est basé sur l'Amérique qui reste la référence sous-jacente. Plus une référence puissance qu'une référence idéologique.
    D'où les liens à mon avis étroits entre mondialisme et impérialisme américain.
    Malheureusement pour vous je crains que l'empathie que vous pouvez avoir pour le peuple américain soit largement utilisée par ces gens, d'où l'intérêt pour eux de faire revenir l'Amérique dans le "vrai" camp du Bien pour s'allier un maximum de soutiens de par le monde, tandis que le peuple américain qui habite vos rêves va rapidement tendre à disparaître. Tout va être fait pour le normaliser et restreindre ses libertés que tous nous envions tant, même si souvent elles n'existent déjà plus.
    La constitution américaine tient en très peu d'articles et d'amendements.
    La base c'est la liberté de parler, de penser, de culte et de se défendre contre les abus du pouvoir au besoin les armes à la main.
    Voyez ce qu'il en reste depuis le 11 septembre et imaginez l'avenir dans 20 ans.
    Pour conclure, je dirais que je crois que les "amis" auxquels vous faites allusion occupent le rôle du coucou dans un nid mais qu'à mon avis tout cela n'est pas à leur profit exclusif.

  • A Paul-Emic : je souscris entièrement aux explications de vos deux derniers commentaires. C’est clair, merci.
    A Catherine : vous posez la question : « Mais y a t-il encore un peuple américain ». Pour avoir été assez souvent aux US, je peux vous dire qu’il n’existe pas de peuple américain : il n’existe aucune tradition réelle, à part le ‘Colombus day’, c’est-à-dire la fête de la découverte de l’Amérique, ce qui revient à reconnaître qu’ils n’ont aucune racine les rattachant à ce pays : les Italiens sont Italiens, les Irlandais sont Irlandais, les Allemands sont Allemands, les Japonais restent Japonais et les Chinois restent Chinois, etc. J’ai en plus toujours soupçonné les Chinois originaires de Chine populaire d’être très communistes : cela se sent dans leur travail au quotidien. Quant aux noirs, ils sont partout, mais comme les Indiens, ils n’existent pas. On peut voir des Indiens dans leurs réserves, mais il offrent un spectacle purement folklorique pour touristes. Vous me direz que j’ai peut-être un point de vue déformé de la réalité américaine. Sans doute et cela fait pas mal d’années que je n’y suis plus retourné. Si quelqu’un veut exprimer un point différent, cela m’intéresse.

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