La commémoration du 90e anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918, a, une fois de plus, permis à M. le Président de la République de jongler dangereusement avec l’histoire de France.
En effet, cette date fête une victoire, quel que soit le prix dont elle fut payée.
Il aurait donc été plus honorable qu’en ce jour soit saluée la mémoire de tous ceux qui ont tenu jusqu’au bout.
Les soldats du Cercle National des Combattants sont les tous premiers à comprendre combien ces terribles combats furent meurtriers. Mais, grâce à ceux qui ont tenu, nous avons gagné !
Il est regrettable que des soldats aient été contraints de fusiller des hommes qui, la veille encore, étaient leurs frères d’arme.
Mais il est honteux de falsifier une nouvelle fois l’histoire. Si les émeutiers avaient gagné, ils auraient pu continuer, comme ils l’ont fait, à tuer et à pendre des gendarmes qui, eux non plus, n’étaient pas des lâches.
Ils auraient pu, comme ils commençaient à le faire, saisir des trains et foncer sur Paris. Si tout n’avait pas été stoppé net, cela se serait passé comme sur le front russe, où les Bolcheviks, en trahissant leur pays, permirent la victoire de l’Allemagne sur ce front La réussite des mutins, c’était la marche sur la capitale de notre armée révoltée, suivie par les armées allemandes invaincues alors. C’était, en un mot comme en cent, le désastre total, la guerre civile, et l’asservissement de la France.
Après l’affaire Guy Môquet, qui fait déjà tache sur la réalité de la trahison communiste en 1940, cette réhabilitation de ceux qui n’étaient peut-être pas des lâches… mais qui ont failli et qui ont retourné leurs armes contre leur patrie, n’est pas à l’honneur du pays.
M. le Président de la République doit cesser de caviarder notre histoire, même pour complaire à son épouse et à ses amis de la gauche caviar, sinon il faut qu’il nous explique très rapidement comment il compte continuer à envoyer au combat de jeunes soldats dont, avec juste raison, il exige l’obéissance aveugle aux ordres de leurs chefs légitimes qui, sur le terrain, tiennent leurs pouvoirs de lui.
Roger HOLEINDRE
Président du Cercle National des Combattants
Premier Vice-président du Front National
Ancien député FN – Conseiller régional d’Ile de France
Médaillé militaire - cinq citations – 2 fois blessé
Classé parmi les plus jeunes résistants de France
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www.fnsevran.fr.st
Mèl : fnsevran@free.fr
Source nations presse info - 12.11.08
Commentaires
mouais !
Leur rendre hommage je trouve cela déplacé, les réintégrer dans la mémoire collective, pourquoi pas ?
Que ne ferait pas ce personnage pour nous montrer qu'à ses yeux nous ne sommes rien ! Il n'a pour nous, pour notre histoire, pour notre pays que mépris et haine.
Il n'a pas d'ancêtre français, il est son propre ancêtre, je dirais même une victime de notre trop bon coeur;-))
Bravo à Roger Holeindre pour cette excellente mise au point.
Moi, j’attends avec impatience que nos soldats en Afghanistan fassent valoir l’objection de conscience. On se marrerait un peu !