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Mort de Marc: les Diafoirus font appel

Les deux médecins condamnés à Douai à trois ans de prison avec sursis pour non-assistance à personne en danger, après la mort en 2006 du petit Marc sous les coups de son beau-père, ont fait appel vendredi.
 Les deux généralistes, qui avaient examiné l'enfant décédé le 25 janvier 2006 au domicile familial d'Auby (Nord), et rédigé des certificats médicaux d'automutilation alors qu'il était régulièrement battu par son beau-père, avaient été condamnés - outre les trois ans de prison avec sursis - à respectivement 60.000 et 75.000 euros d'amende.

"L'appel pour les deux médecins a été interjeté vendredi après-midi", a déclaré leur avocat, Me Vincent Potié. Le premier des deux médecins à avoir reçu Marc en consultation, le 30 décembre 2005, avait exclu dans un certificat tout geste malveillant de la part de la mère ou de son compagnon, après avoir examiné partiellement l'enfant couvert d'hématomes.

Le 17 janvier 2006, quelques jours avant la mort de Marc, un autre médecin exerçant dans la même maison médicale avait rédigé "un certificat de liaison à un confrère de l'hôpital de jour" en adressant l'enfant "pour troubles de la sociabilité avec automutilation".
Selon un rapport du médecin légiste, l'enfant avait à cette date, hormis des traces de bleus, des côtes et le bassin fracturés ainsi qu'une broncho-pneumonie.
Le Point.fr - 14.11.08

Commentaires

  • Vous avez l'adresse de ces fils de ....?

  • "Le premier des deux médecins à avoir reçu Marc en consultation, le 30 décembre 2005, avait exclu dans un certificat tout geste malveillant de la part de la mère ou de son compagnon" (Le Point).

    Dans "La voix du Nord", il y a plusieurs differences:

    "Christian Tirloy (66 ans), aujourd'hui retraité, avait examiné Marc le 30 décembre 2005 et l'avait adressé à un confrère pour « des hématomes multiples ». Il excluait « tout geste malveillant de la part des parents »."


    Plusieurs remarques:
    1. le "compagnon" n'est pas un "parent"

    2. s'agissait d'un certificat (fait dans quel but? il y avait des poursuites en cours?) ou d'une lettre adressée a un confère? D'abord, ce n'est pas la meme chose; ensuite, l'adresser à quelqu'un d'autre prouve au moins qu'il pensait qu'il fallait agir.

    3. la peine infligé aux medecins (qui ne savaient pas, mais qui sont solvables) est plus lourde que celle infligée aux membres de la famille (qui, eux, savaient)

    4. si je comprends bien, la mère est venue spontanement voir les medecins; le suspicion généralisée ne pourrait pas à l'avenir les dissuader tout simplement de consulter?

    5. ça me derange le fait de laisser croire que la culpabilité serait partagée; on occulte ainsi le fait qu'il s'agit avant tout d'un drame de la toxicomanie et de la betise humaine

  • "Je remarque que les médecins sont condamnés lourdement pour leurs erreurs ou négligences. Mais je me demande pourquoi les juges greffiers et greffières ne sont pas condamnés tout autant lorsque par leurs erreurs ou négligences des assassins récidivistes ou non se baladent dans nos rues...
    bizarre quand même."
    .... C'est ce que j'avais écrit ici il y a quelques jours.
    3 ans de prison avec sursis ! 75000 euros d'amende ! Vous ne trouvez pas que ces sanctions sont quelque peu disproportionnées par rapport à la faute commise!
    Il vaut mieux être fonctionnaire que libéral.
    Ne vous étonnez pas si vous trouvez de moins en moins de médecins pour prendre des gardes...

  • Ces médecins ont conclu à l'automutilation et à un problème de "socialibilité" de la part d'un enfant de cinq ans! - le médecin légiste qui a examiné son cadavre a lui vu des côtes cassés, des hématomes sur tout le corps, une broncho-pneumonie!
    La mère est venu demander un certificat pour se dédouaner, elle et son concubin. Et le médecin le lui a fait! C'était une pauvre femme, cantinière dans une école... elle se présentait comme un "mère-poule"!

    Ce certificat a été montré au tribunal, ce n'est pas une invention.

    Il s'agit d'un drame de ceci ou de cela, mais il s'agit surtout d'un enfant martyr mort sous les coups d'un grand gaillard sadique, mort sous les douches froides qu'il lui infligeait sous les yeux de la mère, qui laissait faire son amant... Le frère aîné de l'enfant a tout très bien raconté au tribunal.
    On ne va pas faire de la prospective, savoir si la suspicion généralisée, etc... Ce n'est pas la question.
    Deux médecins ont vu et examiné ce petit de 5 ans, et n'ont pas soupçonné de mauvais traitements! Non, ils ont déclaré que c'était de l'automutilation! C'est énorme tout de même, des médecins aussi bêtes et inconscients! Ou qui ne veulent pas se mouiller, recevoir un mauvais coup du concubin... - Il y a bel et bien eu non-assistance à personne en danger. L'enfant est mort, non à l'hôpital, mais au domicile de sa mère et de son compagnon qu'elle aimait tant selon ses propres dires.

    Vous êtes sans doute médecins et vous défendez vos confrères par esprit de corps. C'est votre droit.

    Si un des membres de la famille était allé voir ces médecins, ils leur auraient dit: "l'enfant s'automutile! il a un problème de sociabilité..."

    C'était la police qu'il fallait avertir! Mais c'étaient des lâches... les enfants qu'on tabasse, ils devaient en avoir déjà vus... pas si grave...

    Il a fallu que cet enfant meure pour qu'éclate l'évidente incompétence de diagnostic de ces deux médecins... leur négligence face à un enfant qui souffre... Il ne devait pas avoir l'air d'un enfant bien portant, tout de même.

    Heureusement que tous les médecins ne sont pas comme ceux-là! Car ils font frémir!

    La vie d'un enfant vaut bien quelques miliers d'euros... Et son frère aîné, François, qui pense à sa souffrance! Il a vu agoniser son petit frère Marc qu'il aimait, mais à sept ans, que pouvait-il faire malgré son intelligence?

    C'est bien un drame de la bêtise humaine...

    Il ne faut pas de plus tout mélanger. Que des greffiers aient commis une faute très grave en écrivant ou en laissant passer "infirmer" pour "confirmer" dans le cas du violeur récidiviste est une chose. Mais l'erreur inacceptable a été rectifiée et le violeur est en taule. Je pense qu'ils seront jugés par leur hiérarchie. Ils doivent en effet être jugés très sévèrement. Cependant il n'y a pas eu de mort. Cela fait une différence. Il y aurait pu y avoir viol et mort d'une jeune femme, mais on juge sur des faits.

  • On comprend tout a fait l'expression : responsable mais pas coupable.
    Vous n'avez jamais personne pour assumer le poids de ses actes ou de son absence d'actes.
    Tout le monde a des droits mais des devoirs ? personne ! Pratique tout de même. Finalement la seule responsable et coupable c'est la victime.
    Un jour l'on m'a volé mon sac dans ma voiture je me suis retrouvée accusée d'avoir laissé dans un véhicule privé mon sac, puis comme je protestais, l'on m'a dit si vous n'aviez pas de voiture vous auriez toujours votre sac à main. Voyant ma colère monter cette policière a ajouté Si vous étiez restée chez vous .... Et bien pour ce gosse c'est pareil. Il n'avait pas à venir au monde, à vivre !

  • A Gaelle Mann:

    Oui, je suis médecin.
    Oui, il y a beaucoup de médecins lâches, des incompetents et des superficiels.
    Oui, tout certficat medical doit etre enoncé sous une forme très précaute: "la mère dit que l'enfant aurait fait ceci ou cela"...

    Mais:
    - on n'a jamais entendu la parole des médecins (en tout cas, moi, je ne l'ai jamais entendue)

    - je n'ai jamais mis en doute l'existence d'un papier, mais la nature de celui-ci: s'agit-il d'un certificat à propremnt parler, et dans ce cas-là, comment la mère a justifié la demande de certificat

    -"On ne va pas faire de la prospective, savoir si la suspicion généralisée, etc... Ce n'est pas la question. "
    Mais si, mais si. Vous ignorez à quel point les médecins ont maintenat le réflèxe d'ouvrir le parapluie.( Vouz ignorez également à quel point ce reflèxe coute cher à la société - en examens superflus, hospitalisations inutiles...- mais je m'éloigne du sujet)

    Je comprends d'ailleurs votre indignation de mère devant la mort d'un enfant innocent, indignation que je partage.
    Et oui, ce deux medecins-là ne doivent pas avoir la conscience tranquille.

    Mais on passe plus de temps à les montrer du doigt qu'a montrer le vrai coupable, et ça, ce n'est pas normal.

    Et puis, les médecins ne sont pas des superflics de la société.

    Ces salauds de riches sont des proies faciles.
    Vous tombez dans le piège tendu par les media.

  • @gm: j'ai entendu le médecin Tirloy parler sur RTL: il a déclaré qu'il n'avait jamais eu le moindre doute au sujet de la mère, et qu'il a pensé que l'enfant "s'automutilait", puisque celui-ci lui disait "qu'il se donnait des coups"...
    C'est un médecin âgé, maintenant à la retraite, je crois, et il aurait pu avoir, avec l'expérience, la puce à l'oreille, car il a vu les ecchymoses, en effet, quoique partiellement. Il n'a pas demandé à la mère de déshabiller l'enfant! Il a envoyé la mère et l'enfant aux urgences pédiatriques de l'hôpital, où la mère n'est jamais allée bien sûr...
    Je ne suis nullement tombée dans "le piège tendu par les média", je ne suis pas aussi sotte que vous le pensez. Aucun piège n'était tendu d'ailleurs: les deux médecins font appel du jugement, et les média le rapportent, c'est tout.
    Les vrais coupables, dont j'ai passé la photo sur le blog, sont en prison. On sait bien qui ils sont. Ce sont des êtres frustes et violents, sadiques, qui passent leurs nerfs sur les gosses en les martyrisant. Le meurtrier était un toxicomane, paraît-il, mais elle l'aimait, flattée qu'un si bel homme veuille bien coucher avec elle... Son enfant, elle n'y pensait plus, elle fermait la porte quand il le frappait, elle le laissait faire au lieu de bondir pour l'arracher à cette brute.
    Le docteur Tirloy n'est ni un être fruste ni un toxicomane.

    Si au moins un des deux médecins avaient eu la suspicion de maltraitrances, Marc serait encore vivant.

    Et sur mon blog, ce n'est pas du tout "salauds de riches" en parlant des médecins. Mais pour qui me prenez-vous?

  • A Gaelle Mann:

    D'abord, je m'excuse si, sans le vouloir, je vous ai offensée.
    Je le regrette d'autant plus que, d'une part, j'apprecie réelement votre blog (et ceux qui y postent des commentaires) et que, d'autre part, je suis chez vous.

    Je m'explique aussi sur quels points je ne suis pas d'accord avec la façon dont il parlent dans les media (on peut discuter si oui ou non c'est un piège, donc si c'est volontaire).

    D'abord, une rémarque générale: le proces que la presse fait aux médecins est exclusivement à charge.
    "les deux médecins font appel du jugement, et les média le rapportent, c'est tout."
    Ce serait bien si s'eût été vrai, mais en realité tout baigne dans l'emotionnel.


    Ensuite, dans tous les articles que j'ai pu lire, on insiste sur le papier fait par le premier medecin, papier qui exclue « tout geste malveillant de la part des parents ».
    Et le lecteur lambda va comprendre qu'en quelque sorte, l'enfant a été tué à cause de ce certificat: que le tueur, se pensant à l'abri, se serait dechainée sur l'enfant.
    C'est croire que pour un toxicomane (non repentant, et encore...) quelque chose d'autre que sa drogue compte. Certificat ou pas, il l'aurait tué, de toute façon.

    Un autre point qui me gêne c'est qu'on souligne que, lors de la deuxième consultation, "l'enfant avait à cette date, hormis des traces de bleus, des côtes et le bassin fracturés ainsi qu'une broncho-pneumonie."
    Sous-entendu: comment ça se fait, que le medecin n'ait pas vu quelque chose d'aussi énorme?

    Or, la dignostic de fracture de côte (et encore plus du bassin) n'est pas toujours facile: est-ce que cliniquement on pouvait les suspecter, sourtout à 5 ans?
    Quant à la bronchopneumonie, s'il a réelement examiné l'enfant, il a pu croire a une bronchopneumopathie banale (car je suppose que, pour qu'ils en parlent, il s'agit d'une pneumopthie secondarie aux fractures des côtes).


    Non, à mes yeux, la seule faute réele est celle de ne pas avoir deshabillé l'enfant complement: on a l'obligation de moyens, mais pas de resultats.
    Et moi, quand j'envoye quelqu'un aux urgences, j'y passe toujours un coup de fil pour avoir la suite de l'histoire.

    "Il a envoyé la mère et l'enfant aux urgences pédiatriques de l'hôpital, où la mère n'est jamais allée bien sûr..."
    Mais elle etait venue le voir spontanement, si j'ai bien compris (pourquoi, d'ailleurs? un sursaut de conscience maternelle?). Pourquoi est-ce qu'il aurait du penser que desormais il faille la contraindre?

    "Le docteur Tirloy n'est ni un être fruste ni un toxicomane." Non, mais il n'est qu'un être humain, avec ses limites.

    "Vous êtes sans doute médecins et vous défendez vos confrères par esprit de corps. "

    L'ésprit de corps des médecins n'existe pas, demandez-le à n'importe quel médecin de vos connaissances. Certes, on commence toujours nos lettres par "cher confrère", mais c'est tout.

    "Et sur mon blog, ce n'est pas du tout "salauds de riches" en parlant des médecins. Mais pour qui me prenez-vous?"

    Ce n'est pas de vous que je parlais, je m'excuse encore une fois pour tout malentendu.
    Je pensais à ceux à qui les medias s'adressent: pouvez-vous me contredire si j'affirme que c'est le sentiment de la majorité de Français?

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