C'est un pavé de 450 pages qui va faire beaucoup de bruit. Le rapport le plus complet jamais établi sur le syndrome de la guerre du Golfe a été publié lundi, et présenté au secrétaire américain aux Anciens combattants James Peake.
Ce document , rédigé par le Comité consultatif de recherche sur les maladies des anciens combattants de la guerre du Golfe, composé de scientifiques et de vétérans, affirme que le syndrome de la guerre du Golfe est bien réel, et que plus d'un quart des 700.000 anciens combattants du conflit du début des années 1990 en souffrent.
Le syndrome de la guerre du Golfe est un terme générique pour désigner une série de maladies qui ont affecté les soldats américains à leur retour de l'opération Tempête du désert lancée en 1991 pour libérer le Koweït et repousser les troupes irakiennes. Il se manifeste par des problèmes de mémoire et de concentration, des maux de tête persistants, une fatigue inexpliquée et des douleurs généralisées, mais parfois aussi par des symptômes respiratoires, des problèmes de digestion et une irritation de la peau, précise le rapport.
Exposition neurotoxique
L'étude explique que ce mal, longtemps nié par les responsables de l'armée américaine, est dû à une exposition à des substances chimiques toxiques dont des pesticides - utilisés notamment contre les mouches des sables - et à un médicament prescrit pour protéger les soldats contre des gaz neurotoxiques. Pour les auteurs du rapport, "le syndrome de la guerre du Golfe est réel, il est la conséquence d'une exposition neurotoxique durant la guerre du Golfe et avec le temps peu d'anciens combattants en sont guéris ou sont en voie de guérison".
"Les vétérans de la guerre du Golfe de 1990-1991 ont eu le mérite de servir leur pays au cours d'une opération militaire qui a été un immense succès, accomplie rapidement".
Mais beaucoup ont eu le malheur de présenter des séquelles durables sur leur santé qui ont été peu comprises et qui ont été niées ou minimisées pendant trop longtemps", explique notamment le rapport, qui dénonce la baisse "significative" des fonds fédéraux destinés à la recherche sur la guerre du Golfe au cours des dernières années, et demande 60 millions de dollars annuels afin de mener à bien ces études. "Un engagement fédéral renouvelé est nécessaire", estiment les auteurs de l'enquête, qui élèvent cette recherche au rang "d'obligation nationale".
Des conclusions sans appel, donc, qui tombent alors que le débat sur le retrait des troupes américaines actuellement engagées en Irak fait rage aux États-Unis.
Le Point - 20.11.08
Barack Obama a annoncé leur retrait d'Irak pour 2011, ceci afin de les redéployer, augmentées de troupes fraîches, en Afghanistan et au Pakistan...
Commentaires
Obama ou "demain j'arrête". Quelle bande d'indécrotables naïfs ces électeurs, quand même...
Quid des radiations émises par les projectiles en uranium dit appauvri(balles,têtes d'obus,etc...?
Il s'agit bien de cela cher Marcel.
Pour compenser les sous produits des projectiles en uranium appauvri, il est nécessaire d'ingérer d'autres substances.
L'uranium est appauvri pour être traité et améliorer les projectiles, leur puissance de pénétration, ainsi que leur portée, mais au contact de la cible il s'enrichit, se détruit en produits fissiles hautement radioactifs.
Le "champ de bataille" est profondément pollué après les combats.
Les miltaires savent ça et ils agissent en conséquence.
Sans doute, est-ce la raison de leurs silences.
@Christian:
merci pour ces précisions .
Pensez-vous qu'il existe réellement des produits qui une fois
ingérés peuvent atténuer des absorptions de matière fissile (poussières) émettrice de rayonnement alpha/beta ou gamma ou une exposition trop longue à ces rayonnements ?
Au final,ces rayonnements détruisent les tissus cellulaires et génèrent des mutations donc des cancers.
Je plains les soldats exposés à ces saloperies.
comme Marcel, je ne pense pas que les produits ingérés avaient un rapport quelconque avec les munitions à l'uranium.
Par contre celui-ci a certainement créé également des séquelles.
Ce qui est "drôle" c'est qu'ils craignaient les gaz de Saddam et finalement se sont laissé gazer par leur hiérarchie.
Il n’y a plus de doute aujourd’hui : Hussein (d’Irak) n’avait pas de gaz, ni d’armes de destruction massive (pure invention mondialiste). Par contre l’Irak a bel et bien servi aux mondialistes (Américains et alliés) de champ d’expérimentation pour leurs nouvelles armes de destruction choisie. C’est le pire des crimes de guerre, car ce crime a été exercé directement sur les populations civiles et les propres soldats de l’armée mondialiste. Maintenant c’est à Hussein (de Washington-Jerusalem) de gérer ce crime !
Merci, cher abad, pour ce commentaire.
J'ai vu sur internet des photos de bébés monstrueux, sans yeux, hideusement déformés, nés en Irak après les bombardements à l'uranium appauvri. Ces photos sont insoutenables. Par respect pour ces enfants, je n'ai pas placé ces photos atroces sur le blog. Cependant, il faudrait les voir. - Ces difformations monstrueuses du corps, des membres et de la tête des nouveaux-nés sont dues à la radioactivité. Que ceux qui ont fait ça soient maudits!
L'Irak a été en effet un vaste terrain d'expériences.
Colin Powell et Condie Rice ont bien été des "esclaves noirs dans la maison des Maîtres du monde". Colin Powell a fini par avouer ses mensonges (étaient-ils vraiment les siens?) mais Rice n'a jamais éprouvé de remords, à l'exemple de son maître Bush. Et tous ont dû voir les photos des enfants, cependant...
Même chose qu'à Hiroshima, mêmes effets tératogènes...