En construction dans un bidonville colombien, la chapelle Sainte-Anne, dédiée à la mémoire d'Anne-Lorraine Schmitt
"Cette chapelle, c’est Anne-Lorraine qui nous a aidés à la faire. Elle nous porte." Un an jour pour jour après le drame du RER D, le nom d’Anne-Lorraine Schmitt est associé à un projet plein d’espoir. Ce matin, les travaux auront repris dans le bidonville de Barrancabermeja, en Colombie. D’ici deux semaines environ, devrait être inaugurée une chapelle, construite par l’association oisienne Caminos de Esperanza. Ce lieu de recueillement sera dédié à sainte Anne. Au-delà du patronage, c’est bien le souvenir d’Anne-Lorraine Schmitt qui va ainsi traverser la moitié du globe. La jeune étudiante de 23 ans, catholique pratiquante, semble continuer à transmettre sa foi et son énergie au-delà de la mort. Car c’est en se rappelant le discours de leur fille que les parents d’Anne-Lorraine ont décidé de s’associer à Caminos de Esperanza.
Sitôt après la tragédie, la famille Schmitt avait en effet reçu de nombreux dons provenant de citoyens émus. « Quelques jours seulement après l’assassinat d’Anne-Lorraine, sa maman nous a appelés », se souvient Béatrix Peix, de Caminos de Esperanza. Cette association de Courteuil oeuvre pour les familles pauvres de Colombie depuis que la jeune Stéphanie Peix, la fille de Béatrix, a décidé de leur consacrer sa vie. Lorsqu’elle était au lycée, Anne-Lorraine avait rencontré Stéphanie, venue présenter son association aux élèves senlisiens. « Elle avait apparemment été très touchée par cette action et en avait parlé à ses parents », poursuit Béatrix Peix.
Ceux-là se sont donc tournés sans hésiter vers Caminos de Esperanza à la mort de leur fille. La famille Peix a tout de suite fait le lien entre cette promesse de dons inattendue et son projet de chapelle. « Nous avions cette idée depuis plusieurs années, mais il y avait tant d’autres choses à faire, d’abord un dispensaire, une maison d’accueil, le développement d’activités sportives et culturelles, raconte Béatrix. Cette chapelle correspondait vraiment à la personnalité d’Anne-Lorraine qui était trèscroyante. »
La récolte d’autres dons, et notamment ceux de la paroisse de Senlis, a permis de finaliser le dossier et de réunir les quelque 30 000 € nécessaires au chantier. En construction depuis janvier 2008, la chapelle colombienne devait être inaugurée dimanche dernier, au moment même où une messe était dite pour Anne-Lorraine à la cathédrale de Senlis. Mais des inondations ont retardé les ultimes étapes. Le chantier a normalement repris ce matin et la livraison est attendue dans une quinzaine de jours. « Nous avons voulu que cette chapelle soit en plein coeur du bidonville. C’est important », note Béatrix Peix, en contact permanent avec la famille Schmitt qui suit de près les travaux. « Ce drame nous a beaucoup rapprochés. »
Sitôt après la tragédie, la famille Schmitt avait en effet reçu de nombreux dons provenant de citoyens émus. « Quelques jours seulement après l’assassinat d’Anne-Lorraine, sa maman nous a appelés », se souvient Béatrix Peix, de Caminos de Esperanza. Cette association de Courteuil oeuvre pour les familles pauvres de Colombie depuis que la jeune Stéphanie Peix, la fille de Béatrix, a décidé de leur consacrer sa vie. Lorsqu’elle était au lycée, Anne-Lorraine avait rencontré Stéphanie, venue présenter son association aux élèves senlisiens. « Elle avait apparemment été très touchée par cette action et en avait parlé à ses parents », poursuit Béatrix Peix.
Ceux-là se sont donc tournés sans hésiter vers Caminos de Esperanza à la mort de leur fille. La famille Peix a tout de suite fait le lien entre cette promesse de dons inattendue et son projet de chapelle. « Nous avions cette idée depuis plusieurs années, mais il y avait tant d’autres choses à faire, d’abord un dispensaire, une maison d’accueil, le développement d’activités sportives et culturelles, raconte Béatrix. Cette chapelle correspondait vraiment à la personnalité d’Anne-Lorraine qui était trèscroyante. »
La récolte d’autres dons, et notamment ceux de la paroisse de Senlis, a permis de finaliser le dossier et de réunir les quelque 30 000 € nécessaires au chantier. En construction depuis janvier 2008, la chapelle colombienne devait être inaugurée dimanche dernier, au moment même où une messe était dite pour Anne-Lorraine à la cathédrale de Senlis. Mais des inondations ont retardé les ultimes étapes. Le chantier a normalement repris ce matin et la livraison est attendue dans une quinzaine de jours. « Nous avons voulu que cette chapelle soit en plein coeur du bidonville. C’est important », note Béatrix Peix, en contact permanent avec la famille Schmitt qui suit de près les travaux. « Ce drame nous a beaucoup rapprochés. »
Le Parisien - 25.11.08