Les forces indiennes continuaient vendredi à traquer les islamistes armés retranchés à Bombay, deux jours après les spectaculaires attaques, accompagnées de prises d'otages, qui ont fait plus de 130 morts dans la ville, dont au moins 17 étrangers.
Les commandos des forces spéciales luttaient toujours pour reprendre le contrôle de la situation, encore très confuse bien que la police ait annoncé la fin des opérations dans l'Oberoi/Trident, l'un des deux hôtels de luxe attaqué mercredi avec un autre palace, le prestigieux Taj Mahal.On ignorait en fin de journée combien d'assaillants restaient en liberté et combien d'otages étaient encore retenus, après la libération de dizaines d'entre eux, notamment des étrangers.
Selon un diplomate israélien, cinq otages israéliens ont été tués au Centre juif, autre cible des attaques contre lequel les forces spéciales ont donné l'assaut vendredi à l'aube. Ces otages ont été tués par les islamistes au cours de l'assaut, d'après un responsable indien.
L'Inde a ouvertement accusé le Pakistan, son voisin et rival, d'être derrière ces attaques coordonnées, très bien orchestrées, qui ont frappé une dizaine de cible à travers Bombay, une ville de 13 millions d'habitants. Islamabad a fermement démenti.
Des responsables occidentaux avaient eux évoqué la piste du réseau terroriste Al-Qaïda.
Les raids, revendiqués au nom d'un groupe islamiste inconnu disant se battre pour la défense des musulmans d'Inde, ont visé en particulier des étrangers, plus spécifiquement des clients américains et britanniques des deux palaces, symboles de la richesse de Bombay, ainsi que le Centre juif.
Les islamistes, armés de fusils automatiques et de grenades, visiblement très jeunes, ont aussi frappé des cibles indiennes, comme la gare centrale de Bombay où ils ont fait 50 morts.
Un hôpital accueillant des femmes et des enfants pauvres a également été attaqué.
Selon un bilan provisoire, au moins 130 personnes ont été tuées et plus de 370 blessées dans ces attaques et les tirs qui ont suivi.
La mort d'au moins 17 étrangers a été jusqu'à présent confirmée par leurs autorités nationales.
Outre les cinq otages israéliens tués au Centre juif, on compte deux Américains, deux Français, deux Australiens, un Britannique, un Japonais, un Allemand, un Canadien, un Italien et un Singapourien.
Dans les hôtels Oberoi/Trident et Taj Mahal, les commandos indiens ont poursuivi vendredi leur minutieuse opération de ratissage, explorant une par une les centaines de chambres pour en déloger les derniers islamistes.
Neuf assaillants ont été tués au cours des opérations et un autre arrêté, et 15 hommes des forces de sécurité tués, a déclaré le vice-Premier ministre de l'Etat du Maharashtra, R.R. Patil.
A l'Oberoi/Trident, où 93 otages avaient été libérés vendredi matin, la police a annoncé avoir découvert 24 cadavres, précisant que les opérations étaient terminées.
Aux abords du Centre juif, des centaines de personnes se sont rassemblées en fin de journée pour acclamer les soldats, croyant l'opération terminée.
Mais la police a averti que la fouille du bâtiment, "étage par étage", se poursuivait, pendant que la foule était appelée à quitter les lieux.
Des otages libérés, comme des policiers ou soldats, ont raconté les scènes d'horreur vécues à l'intérieur des hôtels, témoignant de la détermination des assaillants.
"Ce sont des gens impitoyables. Ils ouvraient le feu sur quiconque se trouvait face à eux", a raconté un commando de marine. Il y avait "du sang partout", "des corps gisant ça et là".
Ces attaques d'une ampleur inédite, qui ont frappé le coeur financier de la dixième puissance économique mondiale, ont été revendiquées au nom d'un groupe islamiste, les Moujahidine du Deccan, du nom du plateau qui couvre le centre et le sud de l'Inde.
L'un des assaillants de l'Oberoi/Trident, interrogé par une télévision, a affirmé que le groupe réclamait la fin des "persécutions" contre les musulmans d'Inde, une forte minorité de 150 millions de personnes, victimes de violences par le passé, dans ce pays de 1,2 milliard d'habitants, hindous en majorité.
Mais l'Inde a une nouvelle fois vu la main du Pakistan, souvent accusé par Delhi de soutenir des groupes islamistes auteurs d'attentats sur le sol indien.
"Selon des informations préliminaires, des éléments au Pakistan sont responsables", a déclaré vendredi le ministre indien des Affaires étrangères Pranab Mukherjee.
Islamabad, qui a rejeté ces accusations, a annoncé la prochaine visite en Inde du chef des services de renseignement pakistanais, le puissant Inter-Services Intelligence (ISI), le général Ahmed Shuja Pasha, afin d'aider à l'enquête.
Une démarche inédite alors que les deux pays, rivaux depuis leur fondation en 1947, accusent régulièrement les services de renseignement de l'autre de tentatives de déstabilisation.
Selon l'agence indienne PTI, citant des sources officielles, trois extrémistes, dont un Pakistanais, ont été arrêtés dans le Taj Mahal.
Ils appartiendraient, selon l'agence, au Lashkar-e-Taïba, un groupe islamiste basé au Pakistan, connu notamment pour avoir attaqué le Parlement indien en 2001, un attentat qui avait précipité l'Inde et le Pakistan au bord d'une nouvelle guerre.
Commentaires
Depuis des années, les merdiats de toutes obédiences, nous infligent la même propagande : «les indiens (des Indes, et non des Amériques) sont des adeptes de la non violence ; il n’y a pas plus pacifiques qu’eux ; Gandhi était un pacifiste !». Tout cela pour nier les attentats terroristes et les crimes atroces qu’ils ont toujours commis d’abord entre eux-mêmes, mais aussi contre les colonisateurs Anglais, Français et Portugais ; les Indiens qui, reconnaissants envers les colonisateurs étaient leurs alliés et souvent convertis au christianisme, en ont été les malheureuses victimes. Actuellement les chrétiens sont affreusement persécutés, mais personne n’en parle. L’inde c’est le pays du racisme et de la pire violence.
Cher abad, j'avais vu un film dans mon enfance qui m'avait marquée: je ne me souviens plus du titre, mais il était en couleurs, avec d'excellents acteurs américains et se passait aux Indes. Une scène était terrible: dans la plaine indienne, sèche et rousse, un long train anglais immobilisé les rails, silence lourd, effrayant... Le jeune couple s'approche lentement des wagons, puis regarde par les vitres... la jeune femme pousse un cri d'horreur, le jeune homme l'éloigne... puis retourne voir:tous les voyageurs (anglais et indiens) ont été atrocement massacrés, baignent dans leur sang... femmes, enfants... c'est un carnage. Le conducteur du train, un indien, est égorgé... On commence à entendre sur la bande son le bruit des mouches qui va grandissant dans ce silence... Les jeunes gens s'éloignent sur leurs chevaux pour aller prévenir une garnison... Scène saisissante que je revois parfaitement, et qui m'a à jamais ôté l'idée d'un pays pacifique, adepte de la non-violence... musulman ou pas! Il faut songer aux sacrifices humains offerts à Kali... maintenant ce sont des animaux... Pierre Loti décrit très bien ces temples terrifiants...
Cette non-violence, qui n'a rien de chrétien, est en fait une ruse, un temps d'arrêt pour déconcerter l'ennemi, une posture à laquelle il ne faut pas se laisser prendre.
Je dois être imperméable aux influences, car vraiment je n'y ai jamais cru, et j'en discutais au lycée en me moquant de tant de naïveté...
Amitiés!
Je suis ravie d'apprendre que les Indiens de religion hindouiste, si je ne me trompe, sont des gens d'une violence extrême; au moins eux ne se laisseront pas exterminer par les adorateurs de Mahomet.
J'ai entendu sur "BBC World" que non seulement des assaillants étaient venu en canots pneumatiques, mais de plus certains étaient déjà présents comme "clients" des hôtels pour faire du repérage et faire des réserves de nourriture et d'eau. Un employé de l'hôtel Taj Mahal faisait même parti de l'organisation.
Le repérage du quartier où se trouve le centre juif avait été fait par de jeunes gens se faisant passer pour des étudiants malaisiens.
nos "amis" mahométans peuvent s'attendre à de dures représailles méritées car les hindous ne sont pas des tarlouzes comme les chrétiens.
«Cette non-violence, qui n'a rien de chrétien, est en fait une ruse, un temps d'arrêt pour déconcerter l'ennemi, une posture à laquelle il ne faut pas se laisser prendre»
Chère Gaëlle, vous avez très bien résumé ce qu’est la prétendue non-violence des Indiens. Ce n’est que le résultat d’un bourrage de crâne anti-Européen des mondialistes…..