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Le chômage ne cesse de s'aggraver aux USA

En dépit d'une baisse historique des taux d'intérêt jeudi en Europe, le pessimisme a vite repris le dessus vendredi sur les marchés après l'annonce d'un taux de chômage aux Etats-Unis au plus haut depuis plus de 15 ans.

M. Bush s'exprimera aussi alors que les trois grands constructeurs automobiles essaient d'obtenir une aide publique pour échapper à la faillite.

Le taux de chômage américain est monté à 6,7%, selon le département du Travail américain: plus d'un demi-million de personnes ont perdu leur travail en novembre dans ce pays, ce qui n'était pas arrivé depuis 34 ans. Les économistes tablaient sur 325.000.

Depuis le début officiel de la récession aux Etats-Unis, en décembre 2007, le taux de chômage a augmenté de 1,7 point de pourcentage et il faut remonter à octobre 1993 pour retrouver un taux supérieur à 6,7%.

Ces statistiques sont "tout simplement affreuses", commentait à Londres le cabinet Capital Economics.

Le secteur des services, qui concentre plus de 80% des emplois américains, a représenté "environ deux tiers des suppressions d'emplois récentes", alors qu'"au cours des huit premiers mois de l'année, les pertes d'emplois avaient été en majeure partie limitées aux secteurs de la construction et de l'industrie manufacturière", selon le ministère.

La Maison Blanche s'est dite "très inquiète" de ces mauvais chiffres et s'est engagée à poursuivre avec ardeur ses efforts pour y remédier tandis que le président élu Barack Obama appelait à des mesures "urgentes" pour aider les Américains à retrouver un emploi et stimuler l'économie.

Les Bourses européennes ont été assommés par ces chiffres: vers 15H20 GMT Paris perdait 5,17%, Francfort 4,07% et Londres 2,58%.

A Wall Street, l'indice Dow Jones de la Bourse de New York qui avait déjà perdu 2,51% jeudi soir, cédait 2,20% après les chiffres de chômage américain.

Le marché du pétrole a aussi accusé le coup des chiffres du chômage américain car une baisse sensible de la consommation de brut est redoutée du fait de l'aggravation de la récession.

Les prix du brut ont ouvert en baisse à New York, sous les 43 dollars et sont même tombés momentanément à 42 dollars, au plus bas depuis janvier 2005. A Londres ils sont descendus sous les 41 dollars.

Les cours ont perdu plus de 100 dollars, soit plus des deux tiers de leur valeur, depuis leurs records du 11 juillet à plus de 147 dollars.

Face à la dégradation accélérée de l'activité économique, les banques centrales européennes avaient pourtant fortement réagi jeudi. Pour la zone euro, la BCE a ainsi abaissé de 0,75 point de pourcentage -- une ampleur inédite -- à 2,50% son principal taux directeur.

Mais cela n'a pas suffi manifestement à convaincre les marchés, pas plus que le plan de relance français de 26 milliards d'euros ou plus modestement les 750 millions annoncés par la Suède vendredi.

Les investisseurs semblent avoir surtout retenu les commentaires pessimistes du président de la BCE, Jean-Claude Trichet, qui prévoit un recul du Produit intérieur brut de 0,5% en 2009 dans la zone euro.

Dans la première économie de la zone, l'Allemagne, en récession depuis le trimestre dernier, les perspectives s'assombrissent de jour en jour. La Bundesbank s'attend à un recul du PIB de 0,8% en 2009 et l'industrie a vu le niveau de ses commandes dégringoler en octobre, avec une baisse de 6,1%.

Autre souci d'inquiétude, la situation des trois constructeurs automobiles américains, General Motors, Ford et Chrysler.

Les dirigeants des "Big Three", qui espèrent arracher une aide jugée vitale de 34 milliards de dollars du Congrès, seront auditionnés vendredi par la Commission des services financiers de la Chambre des représentants.

Commentaires

  • Mais, chère Gaëlle, que nous racontez-vous là ? Je croyais qu’avec Obama tous les problèmes étaient résolus : plus de guerre, plus de chômage, plus de discrimination, plus de Shoah,…..seule reste la Dame pipi….C’est pas ça ?

  • 2/3 c'est fantastique cette baisse du brut pétrole.
    Je vais camper devant ma pompe à essence, j'ai hâte de voir combien ça va faire sur mon plein hebdomadaire.
    "Ah, faut pas camper, le prix à la pompe baissera plus tard.."
    "Bien M'sieur, je vais continuer à prendre le bus ... !"

    Rien n'interdit de plaisanter, n'est-ce pas Gaëlle !

  • Cher Christian, bien sûr que ce n'est pas interdit! Qu'est-ce qu'il nous resterait?

    Amicalement

    Si tu as quelques poèmes, ils seront les bienvenus!

  • Non, cher abad, c'est pas ça... - Il y a tout de même du changement: il paraît que la First lady va lancer la mode, moins stricte, plus cool, et Lagerfeld est déjà sur les rangs... Des robes à 30 $, des colliers de PACOTILLE!
    On compare déjà son élégance innée à celle de Jackie Kennedy!

  • Il y a deux ou trois siècles on achetait or et esclaves avec de la pacotille.
    Maintenant ce sont les descendants d'esclaves qui s'achètent des électeurs.

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