Aide alimentaire, hébergement, crédit et endettement: Nicolas Sarközy a exposé ses mesures pour lutter contre la pauvreté, mercredi à Compiègne (Oise), à la veille de la présentation de son plan de relance de l'économie.
Il a annoncé que les pensions de réversion "pour les couples les plus modestes" seraient portées à 60% en 2010, ce qui correspond à "80 euros supplémentaires par mois pour les 600.000 personnes".
Ce montant de 80 euros est "un montant maximal", a-t-on précisé au ministère du Travail.
L'objectif affiché jusque-là par le gouvernement était de porter la pension de réversion de 54% de la retraite du conjoint disparu à 60% en 2011.
Concernant l'accès au logement, "la forte augmentation de la création de logements sociaux par le plan de relance répond" à ce problème, selon l'Elysée. Cette augmentation "permettra en particulier d'augmenter les formes de logement HLM les plus sociales et celles destinées aux personnes fragiles (ex : les maisons-relais)".
Quant à la question de la mise à l'abri obligatoire, le Premier ministre François Fillon "ouvrira une discussion avec les principales associations qui devra aboutir à un accord sur des lignes directrices", a rappelé l'Elysée.
M. Sarkozy a par ailleurs annoncé une enveloppe de 20 M EUR en 2009 pour les associations qui distribuent de l'aide alimentaire, afin de leur permettre d'"améliorer la qualité de leurs entrepôts" et "d'informatiser le suivi de leur volume d'activité et la traçabilité des denrées".
M. Sarkozy a précisé qu'en région parisienne, le ministère de la Défense allait mettre à disposition 4.000 m2 d'entrepôts pour l'aide alimentaire (notamment à Brétigny-sur-Orge et Paris).
Un "partenariat avec les entreprises pour inciter l'industrie agro-alimentaire, les producteurs agricoles et la grande distribution à orienter plus largement les denrées disponibles vers l'aide alimentaire" va également être mis en place.
Concernant les questions de crédit et d'endettement, le président charge sa ministre des Finances Christine Lagarde de "présenter rapidement une réforme pour encadrer le crédit à risque ("revolving") et surveiller les pratiques des sociétés de rachat de crédit et gestion de crédit dont les dérives peuvent être importantes en période de crise".
Mme Lagarde devra "réunir tous les acteurs afin qu'ils s'engagent sur un "code de bonne conduite" pour les mois à venir".
Enfin, Mme Lagarde et Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives, ont été chargés de réfléchir à "une réforme des procédures de surendettement" d'ici à la fin du premier semestre 2009.
Commentaires
Il est normal qu’il crée une épicerie sociale : le nain n’est qu’un petit épicier !
Et encore une aide supplémentaire aux petits revenus. Toutes ces aides sont évidemment refusées à ceux dont le revenu dépasse le plafond, ne serait-ce que d’un euro. A force de multiplier ces aides, ceux qui gagnent un peu moins que ce plafond vont se retrouver avec au moins 1000 euros de plus que ceux qui sont à peine au-dessus de ce plafond ! C’est la nouvelle justice sociale ; celui qui gagne moins a plus de revenus que celui qui gagne plus : ça ressemble assez aux Maths modernes d’autrefois.
abad les maths modernes d'autrefois ? cette plaisanterie serait donc terminée aujourd'hui ?
si oui alors tant mieux. car comme stupidité !
ça ne servait à rien. c'était un peu comme l'art contemporain (comptant pour rien dirait-on sur Rivarol). juste faîtes pour désorienter le bon élève classique et surtout dissuader ses parents de lui venir en aide...
ces maths modernes ne sont ou n'auront été qu'une semence de big brother.