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Bernard Madoff inspirait la plus grande confiance ...

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Bernard Léon Madoff

« Unbelievable [Incroyable] ! » Ses nombreux amis de la finance et des clubs huppés new-yorkais n'en reviennent pas. Que l'ancien courtier au grand coeur surnommé « Bernie », l'homme qui était devenu l'un des premiers intervenants sur le Nasdaq, connu et respecté pour ses activités philanthropiques, ait pu berner ses clients-amis pendant des années relève de l'inconcevable. Certes, le taux de rendement constant de 12 %-13 % garanti à ses clients avait fait froncer quelques sourcils et la SEC avait même ouvert, en 1992, une enquête (classée sans suite) sur ses activités. Mais jamais ses camarades de golf, des Hamptons ou de Palm Beach n'auraient pu imaginer une telle dégringolade.

« Il était considéré comme un grand philanthrope, un pilier de la communauté financière new-yorkaise », résume un gérant de fonds spéculatif.

Malgré son appartement de plus de 5 millions de dollars à Manhattan, sa villa sur Long Island, son yacht au Bahamas, il était aussi très actif dans les oeuvres caritatives des cercles juifs new-yorkais à travers sa Madoff Family Foundation.

Après avoir abandonné ses études de droit, Bernard Madoff a créé sa firme de courtage Madoff Securities dans les années 1950. Il y travaille en famille, avec son frère, Peter, ses deux fils, Mark et Andrew, qui déclarent ignorer tout de ses manipulations illicites, et autres nièces et neveux. Sa principale intuition a été de comprendre l'importance des plates-formes informatiques dans les maisons de courtage. Au début des années 1970, il a contribué largement au démarrage du Nasdaq en y devenant progressivement l'un des trois premiers « teneurs de marché », puis président du Nasdaq en 1990 et 1991. En octobre, Madoff Securities était encore le 23e teneur de marché sur le Nasdaq.

 Parallèlement, il a développé une activité de gestion de fortune pour riches entrepreneurs privés qu'il rémunérait avec de « l'argent inexistant », selon ses propres aveux. Son succès était tel qu'il était surnommé le "Bon du Trésor juif " par ses investisseurs.

Les Echos.fr - 15.12.08

Commentaires

  • chère Gaelle, je ovus en prie écrivez "philanthrope" entre guillemet quand il s'agit de l'argent volé, de l'argent des autres... le mot exact est fils de p...
    mettez des guillemets ou bien alors... donnez moi là 50 milliards de dollars allez je saurais moi aussi me montrer très généreux si si je vous jure !

  • Et dire que ce type a débuté sa carrière comme garçon coiffeur! Si, si, je l'ai entendu sur une radio!
    En fait, dans cette communauté, on dit aux enfant: "Si tu ne travailles pas bien à l'école, tu travailleras dans la finance!", comme nous on dirait balayeur.
    Donc, les plus cancres se retrouvent à Wall Street, et nous, on en fait des "idôles".
    Il n'y a pas de quoi couper les cheveux en quatre. Il suffit d'avoir un nom, un profil, et des lunettes. Moi, je suis jardinier. Comme quoi, l'hérédité et la sélection génétique y sont pour quelque-chose. J'imagine mal ma coiffeuse trader du flow en scéance!
    Regardez Pascal SEVRAN, il a le même parcours, sauf que lui...

  • Et où l'argent s'est-il si mystérieusement volatilisé qu'on ne le retrouvera jamais ? La réponse mène-t-elle devant un tribunal français ?

    Ah, ce monde fait par les marchands de tapis avec l'assentiment des résidus de l'Homo Europeus dégénéré !
    Ce monde fait à leur image...
    Les fous ne supportent jamais aussi bien leur névrose que lorsque l'univers est un asile de fous en liberté.

  • Encore une énormité entendue à la radio.
    L'entreprise d'actifs de Ma-Dov, na été inscrite au registre du commerce de la bourse, qu'en,...2006!!!
    Le type trade depuis 20 ans, mais personne n'est au courant, tout le monde entre dans la combine, la fondation Elie Wiesel, Spielberg,(tiens c'est suspect...), etc...
    C'est le gouvernement par la peur. Tout le monde est frigorifié, et va dire amen au Gouvernement Mondial pour nous sortir de la mouise. Shalom!

  • confiance ? pourtant il a une bonne tronche de vendeur de voitures d'occasion !

  • @voyageur

    "où l'argent s'est-il mystérieusement volatilisé"; en effet, dans les média français, cette question n'est même pas effleurée!

    Entendu ce matin sur France Info : les plus touchées sont les associations humanitaires juives ( avec force pleurnicheries; peut-être ont-ils l'intention de demander au "Parlement" US de voter une aide en leur faveur); mais rien sur l'origine de ce Madoff.

    Cet escroc avait déjà fait l'objet de plusieurs enquêtes relatives à ses opérations financières; pourtant lesdites associations continuaient à lui faire confiance! comme le dit Arauris, le comportement de ces fondations est suspect.

    L'Histoire semble se répéter.

  • Quand on voit sa bonne bouille, on est prêt à lui donner toute sa fortune, jusqu’à sa dernière paire de chaussette : même les juifs se sont faits rouler !

  • @Abad

    ils se sont fait rouler?, pas si sûr; une simple intuition.
    Ou voter commentaire est-il à prendre au secon degré?

    Amitiés.

  • A Catherine : soyez rassurée, moi aussi je ne crois pas que l’on puisse les rouler aussi facilement. Cette photo est un attrape nigaud. Vous avez bien compris ce que je voulais dire !

  • Au fait, c'est bien Sarkozy, qui a reçu cette année (je suppose que la remise du prix est annuelle), le prix de la fondation Elie Wiesel; une tronche d'honnête homme, aussi , ce Wiesel.

  • L'argent (des revenus des placements) ne s'est pas volatilisé: il n'existe tout simplement pas en tant que revenus! Madoff faisait croire que ses placements rapportaient du 12-13% et il payait ces intérêts ou revenus des placements avec l'argent FRAIS qui arrivait d'autres investisseurs! C'est le principe de la cavalerie ou de l'escroquerie en pyramide. Il ne l'a même pas inventé, c'est un vieux truc très connu. Les intérêts annoncés sont très élevés pour attirer l'argent: avec cet argent, on paye les intérêts des premiers investisseurs, et ainsi de suite, jusqu'au moment où, avec la crise des associations, des banques ont demandé à retirer leur CAPITAL investi chez Madoff: et là, forcément, il n'y avait plus de quoi rendre ces sommes, puisqu'il les avait distribuées en intérêts! - Lui-même se servant au passage grassement, bien sûr! Aucune banque US n'a été victime de cette escroquerie... Rien ne prouve que Wiesel ou Spielberg aient perdu quelque chose: mais ça fait plus "honnête" dans un sens! Il n'escroquait pas tout le monde comme on veut nous le faire croire!
    L'argent qu'il a volé est placé en lieu sûr sur des places off-shore! Avant qu'on retrouve trace des sommes qui restent... Et ceux qui ont touché de (faux!) intérêts ne sont pas coupables: ils croyaient de bonne foi recevoir les VRAIS intérêts de leurs placements chez Madoff! Cependant, le rendement était si élevé, même pendant la crise, que cela aurait dû leur mettre la puce à l'oreille...

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