Deux cents mètres carrés de crèmes, mascaras et fonds de teint. Jusque-là, rien de révolutionnaire dans la Boutique Inaya, qui vient d’être inaugurée sur la place du Caquet en plein centre de Saint-Denis.
Créée grâce au premier fonds d’investissement dédié à la banlieue, le Business Angels des cités (BAC) , Inaya se destine principalement aux femmes et aux hommes d’origine afro-antillaise, indo-pakistanaise, maghrébine, caribéennes, sans exclure les peaux blanches européennes.
« Notre offre de produits, du moyen au haut de gamme, correspond à l’évolution de la société et de notre clientèle, soutient Raoul Sodjinou, 40 ans, l’un des fondateurs de l’entreprise. Elle devient de plus en plus exigeante et en a assez d’aller dans des bouis-bouis pour acheter ses soins de beauté. » Hormis quelques enseignes, comme les Galeries Lafayette et Monoprix qui disposent d’un petit rayon dédié, la seule offre se trouve selon lui dans les petites boutiques « de produits exotiques », surtout situées dans les quartiers de Barbès (XVIII e ) et gare de l’Est (X e ) à Paris, qui mêlent alimentaire, cosmétiques et rajouts de cheveux.
Raoul Sodjinou, qui a grandi et vit à Saint-Ouen, et ses deux associées Leslie Carombo, 36 ans, et Valérie Bakala, 29 ans, se sentent investis d’« une mission » : « Proposer à cette clientèle, qui n’avait pas l’habitude d’être considérée, des produits de qualité et des conseils personnalisés. » Dans la boutique qui fleure bon « le gommage figues et dattes » et le « savon noir aux senteurs du hammam », on trouve des produits importés des Etats-Unis, du Maroc, d’Afrique du Sud ou de Jordanie, pour des prix allant de 5 à 50 €. Et ici, pas de soin blanchissant qui décape la peau, mais des « produits anti-taches qui agissent lentement », précise Leslie, qui propose aussi une « barbershop », une onglerie et un espace soin, maquillage et massage.
Raoul Sodjinou, qui a grandi et vit à Saint-Ouen, et ses deux associées Leslie Carombo, 36 ans, et Valérie Bakala, 29 ans, se sentent investis d’« une mission » : « Proposer à cette clientèle, qui n’avait pas l’habitude d’être considérée, des produits de qualité et des conseils personnalisés. » Dans la boutique qui fleure bon « le gommage figues et dattes » et le « savon noir aux senteurs du hammam », on trouve des produits importés des Etats-Unis, du Maroc, d’Afrique du Sud ou de Jordanie, pour des prix allant de 5 à 50 €. Et ici, pas de soin blanchissant qui décape la peau, mais des « produits anti-taches qui agissent lentement », précise Leslie, qui propose aussi une « barbershop », une onglerie et un espace soin, maquillage et massage.
L’enseigne vise au moins cent clients par jour. « Difficile de chiffrer notre cible car les études statistiques basées sur les origines sont interdites », explique Raoul. Mais L’Oréal a analysé à partir de sa gamme de produits lancés en 2003 que les femmes afro-antillaises, très coquettes et dont la peau est très sèche, dépensent entre 3 et 9 % de plus que les femmes européennes pour leur beauté.
Commentaires
Il est parfaitement normal qu'elles aient besoin de dépenser plus pour se sentir belles.
Il est également normal qu'au vu des brillantes réalisations de leurs civilisations respectives elles se concentrent sur l'essentiel.
Elles ne se rendront probablement jamais compte que ce déroulement de tapis et de salamalecs flagorneurs est parfaitement "raciste" et vise leur porte-monnaie, qui est le niveau moral exact des généreuses ambitions libératrices du joug humiliant des descendants des abominables exploiteurs chez qui ils et elles ont toutefois jugé bon de se précipiter au lendemain des décolonisations diverses. Un signe que le départ des vilains colons blancs a provoqué quelques nostalgies, allez donc savoir pourquoi...
Je ne saurais trop de vous conseiller de jeter un coup d'oeil sur cet original bac à anges d'Afrique, en particulier sur ses généreux et désintéressés donateurs :
http://www.scr-bac.fr/
Votre imagination trouvera bien d'autres raisons à ces financements philanthropiques.
Encore une de ces petite escroqueries dont ces gens là sont friands. Ils exploitent l’imbécillité et l’envie de leurs congénères ; et pour bien leur montrer combien ils se moquent d’eux, ils leur montrent leur ‘BAC’ !
En plein coeur de Saint-Denis... Saint-Denis... Saint Denis... Ca me dit quelque chose... C'était pas le berceau des rois de France ?
"Peau sèche "? On a plutôt l'impression du contraire.
Manque de finesse du grain, pores ouverts, incapacité à synthétiser la vitamine D...
Chut !
@luz
En effet, j'avais une collègue antillaise qui indiquait la mêem chose que vous (sauf pour la vitamine D, je ne sais de quoi il retourne).
@Voyageur : C'est presque surréaliste ! Que de généreux donateurs, il ne manque plus que Bernie Madoff et le tableau est complet !
Cher Voyageur, merci pour ce lien: je viens de lire les noms! Affolant... - les pauvres dupes de "toujours les mêmes"... Avant, à fond de cale pour la traite, et maintenant ils leurs vendent des fards, des "blanchisseurs", des savonnettes parfumées... des décrêpants... "Le Business des Anges"! Quelle honte ce nom!
Je conseille à tous de cliquer sur ce lien. Très très instructif, au cas où l'on se ferait encore la moindre illusion!
@LENI: n'est-ce pas?
@Voyageur : Excellent, le lien très explicite ;o)
C'est à désespérer de trouver une solution pacifique aux problèmes de notre pays.
A l'avance, je vous souhaite à tous un beau Noel et un joyeux nouvel an.
A Voyageur : à mon tour je vous remercie pour ce lien très instructif. Ce BAC est formidable : il y a même un déontologue ! Pauvre France, qui retourne à l’état primitif à la vitesse V !