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Deux Françaises tuées à l'arme blanche

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Maria-Camille Bertherin, 39 ans

Deux femmes, toutes deux mères de famille, ont été mortellement poignardées vendredi matin 19 décembre dans l’Ain et la Haute-Savoie. Deux meurtres commis à une soixantaine de kilomètres l’un de l’autre dans le même créneau horaire.

 La première victime, Catherine Burgod, 40 ans, employée communale, enceinte de cinq mois, tenait le bureau postal de Montréal-la-Cluse (Ain) et la seconde, Maria-Camille Bertherin, 39 ans, négociatrice immobilière, a été tuée, sans doute aussi avec une arme blanche, dans son agence en plein centre de Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie).



La gendarmerie a déployé d’emblée d’énormes moyens et a fait envoyer par hélicoptère depuis Paris deux équipes de techniciens de police scientifique. Deux affaires criminelles traitées pour l’instant de façon distincte par les enquêteurs de Lyon et de Chambéry. Un rapprochement entre les deux dossiers est jugé « prématuré » selon Marie-Christine Tarrare, le procureur de Bourg-en-Bresse qui, hier, a « exclu l’hypothèse d’un tueur unique » mais attend les « conclusions définitives » des autopsies qui se dérouleront lundi à Lyon. La gendarmerie a aussi dépêché sur place des psychologues du Groupe d’analyse comportementale pour aider les enquêteurs, afin de trouver ou pas des similitudes entre ces deux dossiers.

C’est un client, étonné de ne pas apercevoir Catherine Burgod à son bureau du relais postal et SNCF, qui a découvert vers 9 h 20 le corps sans vie de la future maman dans une arrière-salle. La victime, mère déjà d’un jeune homme de 19 ans et d’une petite fille de 9 ans, attendait un heureux événement pour avril prochain. Séparée d’un premier compagnon, elle avait refait sa vie et résidait à Cormaranche-en-Bugey. « Cela faisait quinze ans qu’elle travaillait pour la commune. On se croisait tous les jours. On prenait souvent le café ensemble. J’ai perdu une amie, une gentille fille très serviable. Quand ma mère avait besoin de timbres, c’est elle qui les lui apportait », témoigne Jean-Louis, un employé de la mairie. Hier, les gendarmes exploraient encore tous les recoins du bureau de Catherine Burgod, à la recherche d’indices. Sa voiture, une Mini, était toujours garée devant la maison de son père, rue de la Grange. Seule certitude, la future maman a eu la gorge tranchée et le coffre de l’agence postale a été vidé.

A 60 km de là, Maria-Camille Bertherin, 39 ans, a été, elle aussi, égorgée dans l’agence immobilière la Franco-Suisse, située dans la Grande-Rue à Saint-Julien-en-Genevois. C’est son patron qui a buté sur le corps de la victime, gisant dans un bureau de l’agence, un peu avant 10 heures. Son sac à main avait été délesté de son portefeuille.
Comme tous les matins, cette mère de trois enfants avait fait une halte dans une boulangerie voisine pour acheter croissants et petits pains. Pour l’instant, les gendarmes n’ont pas trouvé de « concordances formelles » entre les deux affaires. Si ce n’est que le parcours en voiture entre Montréal-la-Cluse et Saint-Julien ne prend guère plus de trois quarts d’heure. Par ailleurs, des rapprochements avec d’autres crimes survenus dans la région sont en cours d’analyse. Par exemple, le meurtre d’un vigile, Nicolas Colin, abattu avec son chien sur un parking en novembre dernier alors qu’il transportait la caisse de la station-service du supermarché Champion de Ferney-Voltaire (Ain).
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Les deux meurtres de Catherine Burgod et de Maria Bertherin présentent bien des similitudes pour les enquêteurs. Ils ont noté une unité de lieu car les deux affaires se sont déroulées dans des communes situées le long de l’autoroute A 40 et non loin de sorties d’autoroute permettant une fuite rapide. Autre signe, les deux victimes sont des femmes et le mobile de leur mort semble lié à un vol.

Les gendarmes se demandent aussi quel était l’intérêt d’attaquer une agence immobilière sans fonds de caisse. Sauf peut-être que le nom de cette agence, dite « Franco Suisse du bâtiment », peut laisser penser qu’il s’agissait d’une agence bancaire. Une méprise tragique qui a coûté la vie à Maria Bertherin. Mais les gendarmes ont aussi constaté des points de divergence, confortant la thèse de deux affaires bien distinctes, notamment sur la mise à mort des deux victimes. Sur ce point, les gendarmes attendent beaucoup des résultats de l’autopsie qui sera pratiquée aujourd’hui, à l’Institut médico-légal de Lyon, par un seul praticien. Pour ne rien laisser au hasard, les équipes d’enquêteurs réparties sur les deux départements de l’Ain et de la Savoie travaillent ensemble depuis le début. L’objectif étant d’exclure ou de rapprocher des indices. Dès vendredi, toutes les vidéosurveillances de l’autoroute ou celles exploitables de certains commerces de Saint-Julien-en-Genevois ont été visionnées pour repérer un ou des suspects. Plusieurs signalements de véhicules ont aussi été effectués.

Commentaires

  • Alors MAM ne se bouge pas ? Et le nain, il ne l’ouvre pas ? C’est vrai que l’assassinat de deux française, ça ne compte pas !

  • Surtout quand le mode d'assassinat risquerait de mener sur des pistes politiquement glissantes.
    CQN(e)FP(as)D

  • je crois là que l'on aimerait que les gendarmes ne soient pas très efficace car la gorge tranchée !!!!

  • C'est vrai que "le modus opérandi" comme on dit dans la "profession", provoque quelques soupçons sur les spécialistes des gorges tranchées. Mais il se dit dans ce milieu, que l'arme est très très bien aiguisée pour que la victime ne souffre pas trop. C'est ce que j'ai entendu il y a 48 heures lors d'un repportage télé...à propos du sacrifice d'une chèvre.

  • Et les salopards qui nous ont imposé Schingen et les pourrritures qui nous ont imposé l'abandon de la peine de mort font en ce moment sauter leurs enfants et petits enfants sur leurs genoux...
    qu'ils aillent en enfer.

  • Et c'est bien là que se dirige à pas de plus en plus grands la masse des gogos qui vote pour eux élection après élection.
    Mais nous ne serons pas les seuls à y prendre table, si nous nous souvenons de Leonidas

    http://www.youtube.com/watch?v=Tu1KQtb6xuc

  • Dans les merdiats, on n’en parle déjà plus. Par contre, on se réjouit des vacances du nain et de ses acolytes. Ce ne sont que deux françaises……

  • Dans l'affaire de la femme dévorée par des chiens errants, à Montpellier, j'ai de la news!
    Une personne qui connaît bien le casseur m'a dit que ce dernier lui avait dit, par son avocat qui avait eu accès au dossier, qu'il y avait quelques anomalies, dans l'histoire.
    La femme, qui était une institutrice à la retraite, en marge, alcoolique, qui vivait dans une caravane près de ladite casse, a été découverte avec un coup de couteau dans le corps!!! Ce qui m'a été confirmé par une personne travaillant au C.H.U.. Elle était en culotte, en robe de nuit, et avait quelques grammes de sang dans l'alcool...Elle était ouverte aux bras et à une jambe. Est-ce des chiens qui, attirés par le sang, l'ont dévoré? Le type qui l'a découverte, est le beau-père du casseur. C'est aussi l'ancien chauffeur du très connu ancien maire de Montpellier, Georges Frêch-man. Le type, qui est un abruti de base, s'est emmêlé dans ses déclarations, ce qui a eu pour effet de mettre son gendre au panier à salade.
    En tous les cas, et pour terminer, et pour ABAD (je charrie), deux noirs sont activement recherchés(là, je ne charrie pas par contre).

  • Merci, Arauris: c'est sont d'autres "chiens" qui l'ont tuée, la malheureuse. Elle ne faisait de mal à personne.

    Cher abad, deux familles cruellement éprouvées par ces meutres à l'arme blanche. Il y a tout de même des similitudes troublantes...
    L'enquête "marque le pas", ai-je lu ce matin... Pauvres victimes de la réelle insécurité due à l'immigration!- ces deux gentilles jeunes femmes étaient aimées de tous, elles avaient des enfants qui doivent pleurer, des maris affectueux, elles avaient toutes deux préparé la maison pour Noël - un type pénètre, les égorge, et voilà... Peine de mort!
    Je connais St Julien en Genevois, j'ai passé de belles vacances à 15 ans à l'hôtel "Abbaye du Salève", sur les hauteurs, nichée dans la forêt... Je me souviens de tout. On se promenait sans aucune crainte, pas la moindre, dans cette forêt, sur les chemins... Les gens étaient si gentils! - je ne sais pas ce qu'est devenu cet hôtel.
    St Julien était très calme, agréable. Que la France était belle et douce à vivre! La France non-métissée! La France française!

  • "Ils viennent jusqu'ici égorger nos femmes, nos enfants...."

    On comprend qu'ils n'aiment pas chanter la Marseillaise, certains...

  • Merci chère Gaëlle, de nous rappeler ces paroles de la Marseillaise qui décrivent exactement notre situation !

  • Elle est incroyable cette marseillaise. Elle devient de plus en plus d'actualité.

  • Chère Mélanie, c'est avec le recul du temps que ces textes prophétiques prennent en effet toute leur actualité et sont de mieux en mieux compris. Le texte exact est: "Ils viennent jusque dans nos bras égorger nos fils, nos compagnes... ", mais c'est pareil.

  • Pendant 20 ans nos ancetres ont révé de liberer l'Alsace et la Lorraine Et ils l'ont fait . Des chants patriotiques entretenaient lla flamme.
    Mais pour liberer nos banlieues ,nos villes aucun chant martial nous invite au réveil. Aucun appel à la moblisation pourdélivrer le pays. au contraire ,vous etes priés d'etre soumis et accueillants

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