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La France a froid, le sud est paralysé, et des sans-abri meurent...

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Marseille le 7 janvier 2009

Le sud de la France était paralysé par la neige, mercredi, tandis que le reste du pays continuait de souffrir du froid après une nuit jugée "la plus glaciale de l'hiver". Deux sans-abri sont morts.

A Lille (nord), le corps d'un homme de 32 ans a été retrouvé mercredi dans un parc public du centre-ville, où ce sans-abri est mort probablement de froid, selon les pompiers. A Bobigny, en région parisienne, un homme apparemment sans domicile fixe a été découvert mort d'hypothermie dans la cave d'un immeuble.

Météo France a levé la vigilance orange sur les Hautes Alpes mercredi après-midi, mais a maintenu jusqu'à minuit Les Alpes de Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse en alerte pour la neige et le verglas.

La nuit de mardi à mercredi, qualifiée de "nuit la plus glaciale de l'hiver" (jusqu'à -20 dans les Ardennes), a laissé place en journée sur tout le pays à un froid mordant (-1 à Paris, -5 dans l'est).

Il faut remonter à 1997 pour trouver des températures plus froides en janvier à Paris et à 1985 pour la Picardie.

En Belgique, où les températures ont chuté jusqu'à moins 20°C, un homme d'une trentaine d'années est mort de froid.

La neige est tombée en abondance sur les Bouches-du-Rhône (20 à 40 cm, y compris sur le littoral), 5 à 10 cm sur l'ouest du Var ainsi que sur le Vaucluse, paralysant le trafic TGV, autoroutier et aérien dans la région de Marseille.

Les intempéries ont privé 12.000 foyers des Bouches-du-Rhône d'électricité.

Les préfets des Bouches-du-Rhône et du Var ont pris des arrêtés interdisant l'accès à l'ensemble du réseau autoroutier des Bouches-du-Rhône et d'une partie du Var, en raison des fortes chutes de neige.

Environ 550 véhicules avec leurs occupants étaient bloqués à la mi-journée sur les deux autoroutes au nord de Marseille, selon les marins-pompiers de Marseille qui procédaient au ravitaillement des automobilistes immobilisés.

Un carambolage dû à la neige et impliquant vingt véhicules --13 voitures et 7 poids lourds-- s'est produit dans l'après-midi sur l'A7, à 15 km de Montélimar (Drôme), faisant un blesser léger et entraînant la fermeture de l'autoroute dans le sens sud-nord.

Le trafic ferroviaire en Paca était aussi très perturbé. Dans l'après-midi, la SNCF a indiqué avoir profité d'une accalmie "pour assurer quatre allers et retours TGV entre Paris et Marseille et une navette TER" entre Marseille et Toulon.

Selon ses estimations, la SNCF table sur "une reprise progressive des circulations pour les trains au départ ou à destination de Marseille".

La circulation était délicate sur les routes secondaires de l'arrière-pays niçois où il est tombé 20 à 30 cm de neige depuis mardi soir à partir de 400 mètres, selon la gendarmerie.

La frontière franco-italienne est fermée depuis mardi soir aux poids lourds.

L'Ile-de-France n'était pas épargnée. La circulation automobile y était parfois difficile mercredi matin sur les axes routiers secondaires.

A Roissy-Charles-de-Gaulle, les vols au départ et à l'arrivée enregistraient une demi-heure de retard en moyenne mercredi après-midi en raison des intempéries rencontrées dans certains aéroports européens.

Plusieurs vols, en provenance ou à destination de Marseille et de Milan (Italie) notamment, ont été annulés, selon Aéroports de Paris (ADP).

De nombreux départements ont annoncé des mesures d'urgence en faveur des SDF. Mardi, le ministère du Logement avait fait savoir qu'en plus des 99.000 places d'hébergement habituellement prévues pour les sans-abri, "11.000 places supplémentaires pouvaient être mobilisées en cas de grand froid", dont "près de 6.000 en Ile-de-France".

Pour la deuxième journée consécutive, il n'y avait pas mercredi de transports scolaires dans de nombreux départements dont la Vienne, la Mayenne,l'Oise et la Somme.

Par ailleurs, plusieurs départements du nord ont suspendu, ou sont en passe de le faire, la chasse à certaines espèces d'oiseaux en raison du froid.

 

Commentaires

  • Merci, chère Gaëlle, pour cette note qui nous ramène à la pauvre réalité quotidienne du Français moyen. Nos dirigeants font la preuve de leur incapacité et ne peuvent réagir aux premiers flocons de neige. Il faut dire qu’il ont fini par croire que la Planète se réchauffait réellement. Et puis, faut-il le dire ? Ils ont la tête ailleurs en ce moment : ils ne pensent qu’à Israël ; alors ces petits problèmes des Français, vous pensez comme ils s’en tapent !

  • Dieu par ces grands froids rappelle l'homme à son insignifiance et combien sa vie est précaire et dépend de Sa Providence.

  • De la neige à Marseille...c'est la faute au réchauffement climatique,ça c'est sur!

  • Comment les gogos peuvent encore croire qu'ils peuvent avoir une action quelconque sur le temps.
    On nous raconte grand bien des éolienne. Or les scientifique sont incapables d'imaginer que le vent on ne le trouve pas sur commande. Bien souvent par grand froid le vent est absent.
    Ce qui fut le cas hier en Bretagne. 90 % des éoliennes ne fonctionnaient pas faute de vent. Et forte demande.
    Alors elles servent à quoi ? A donner de l'electricité à l'équinoxe de printemps ?

  • @mélanie: abad vous répondra mieux que moi à ce sujet.

    Je ne suis pas pour les éoliennes parce qu'elles déciment les oiseaux avec leurs pales géantes. Or, les oiseaux sont des vecteurs de la fertilisation des cultures.

    Toutes ces énergies "renouvelables" me semblent une belle arnaque!

  • Le vent peut être une source d'énergie, mais certainement pas pour suppléer à la consommation électrique d'un pays moderne sauf dans de rares endroits toujours ventés comme les détroits entre le Danemark et la Norvège.
    Par contre en tant que source primaire pourquoi pas, nos ancêtres s'en servaient pour moudre le grain et ça fonctionnait parce qu'on ne moulait pas le grain tous les jours.

  • A Gaëlle, Mélanie et Paul-Emic. J’ai expliqué dans la note du 6 janvier : ‘la Bretagne doit limiter sa consommation d’électricité’, en quoi la plupart des éoliennes étaient en fait des arnaques économiques et qui coûtent cher au contribuable. Oui, le vent représente une énergie considérable (la puissance totale des vents est équivalente à celle de 3 millions de réacteurs nucléaires), mais elle est exceptionnellement utilisable, comme le dit Paul-Emic.

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