La bande de Gaza faisait face jeudi à une situation humanitaire de plus en plus alarmante après la suspension des opérations de la principale agence humanitaire de l'ONU au moment où le bilan des morts de l'offensive israélienne atteignait les 763 morts.
Déplorant une situation humanitaire critique, il a affirmé qu'elle empire "d'heure en heure" en dépit de l'interruption quotidienne des combats par l'armée israélienne pendant trois heures, une pause jugée "insuffisante".
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné dans un communiqué l'attaque israélienne contre le convoi, qui était clairement marqué par des drapeaux de l'organisation.
"Nous disposons de réserves alimentaires pour quelques jours, pas des semaines", a-t-il insisté.
Le département d'Etat américain a aussi appelé jeudi Israël à prolonger les horaires d'accès de l'aide d'urgence dans la bande de Gaza, dénonçant une situation humanitaire "terrible".
"Nous pensons qu'il doit être ouvert plus longtemps", a déclaré un porte-parole, Robert Gibbs, à propos du couloir humanitaire ouvert mercredi.
"Nous pensons évidemment que la situation humanitaire est terrible. Nous sommes très préoccupés de ce qui se passe sur le terrain", a-t-il encore ajouté.
Alors que la situation humanitaire se dégradait, les attaques israéliennes se sont intensifiées avant et après la pause humanitaire de trois heures. Dans la soirée des combats violents se déroulaient à Gaza-ville.