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Maureen: faut-il tuer tous les cons?

La petite Maureen, 6 ans, se souviendra longtemps de cette journée du 8 janvier. Elève à l'école Jules-Verne de Cesson, en Seine-et-Marne, la fillette a été privée de déjeuner jeudi 8 janvier, son inscription à la cantine n'ayant pas été enregistrée. "Quand ma fille s'est présentée à la cantine à 11h30, l'agent lui a dit qu'elle n'était pas inscrite et lui a demandé d'aller jouer dehors en attendant que les autres mangent. Elle est restée dans la cour toute seule par -4°C", raconte son père au Parisien, qui révèle l'affaire.

"Lorsqu'elle est revenue en classe à 13h30, elle a confié à la maîtresse qu'elle n'avait pas mangé. On lui a dit qu'il ne restait plus de nourriture. L'enseignante aurait au moins pu m'appeler ! J'habite à 50 m de l'école, je lui aurais apporté un repas !", s'indigne la mère de la petite Maureen.

Toujours selon Le Parisien, la mairie a reconnu "une erreur matérielle et humaine", l'inscription ayant bien été prise en compte au téléphone deux jours plus tôt. L'agent municipal responsable de l'erreur a lui été suspendu trois jours et une procédure disciplinaire est en cours. De leur côté, les parents de l'enfant ont décidé de ne pas en rester là et de prévenir l'inspection d'académie.

Commentaires

  • Ces fonctionnaires de l’EN sont d’une nullité crasse.
    Mais que fait MAM ? Elle dort ! Et Sarkozy, il ne nous pond pas une nouvelle loi ?
    Sinistre pays que le nôtre !

  • C'est dans le coeur des hommes où l'amour est absent que cela ne tourne pas rond;on ne peut remédier à tout par des lois.

  • infortunée maureen !
    qui aurait refusé le lait et le miel à un zissu de l'immigration .?

  • Bien sûr, c'est inadmissible ce qui s'est passé.

    Mais si la mère habite à 50 m de l'école et si elle etait chez elle à midi, pourquoi la petite mange à la cantine?

    Et puis, pour que "Le Parisien" soit mis au courant (avant l'inspecteur de l'academie...) c'est que les relations avec l'école n'etaient déja pas bonnes, à mon avis.

  • Maureen... est peut-être d'origine extra-européenne avec des parents qui exigeaient la gratuité totale, ou le label hallal, à grands cris...
    Du moment que le Parisien s'en mêle, avec son habitude de changer les prénoms, on ne peut pas savoir. La promptitude avec laquelle l'agent coupable a été sanctionné tend à indiquer que l'élève n'est pas français.
    Je suis d'accord avec le post de gm.
    Parfois les personnels n'éprouvent aucune sympathie pour les enfants de parents récrimineurs et mauvais payeurs. C'est l'overdose.
    Ceci étant, par principe, à l'école on nourrit un enfant ou on appelle sa famille. Il est hors de question de le mettre dehors, surtout par grand froid. Il me semble que c'est une punition symbolique aux parents pénibles qui lui a été infligée. Il n'est pour rien dans l'affaire.

  • Moi, il me semble que s'il m'arrivait le même coup, l'agent responsable en serait quitte pour, au moins, une "belle-gifle-appuyée-sans-faire-gicler-le-sang-et-sans-laisser-de-traces", non?
    Tout se perd. Nous on paye les factures, et de toutes façons, jamais ils n'iront à la cantine.

  • @Luz: quand les prénoms sont changés pour cause ethnique, c'est indiqué par le journal. Là, j'ai bien fait attention, il n'y avait rien! elle s'appelle bien Maureen. Et j'y vois plutôt une brimade... La mère avait bien inscrit la petite à la cantine. L'affaire aurait bien plus fait de bruit si la petite fille était d'origine étrangère...

  • @gm: vous connaissez mal les enfants: ils aiment manger à la cantine, non pour la nourriture, mais parce qu'ils s'amusent avec leurs copains et copines après le repas! J'en ai l'expérience, croyez-moi. Manger à la maison les ennuie!

  • Communiqué de la Ville de Cesson

    Affaire de la cantine de l'école Jules Verne : la Ville de Cesson souhaite rétablir les faits
    A la suite d’informations erronées qui ont été diffusées par certains médias, la Ville de Cesson souhaite rétablir la réalité des faits concernant l’incident qui a privé une élève de 6 ans de cantine jeudi dernier à l'école Jules Verne.
    Dans les faits, l’agent chargé de l’appel à la cantine de l’école ce jeudi n’avait pas mis à jour sa liste. Aussi, quand l’enfant de CP concernée s’est présenté à la cantine jeudi midi, l’agent, ne voyant pas son nom sur la liste, lui a demandé de patienter dans la cour, pensant que cet enfant ne mangeait pas à la cantine ce jour-là et que ses parents viendraient la chercher. Par la suite, l’agent a oublié de vérifier que les parents étaient venus, ce qui constitue une faute grave. L’enfant est donc effectivement restée dans la cour sans manger.
    La Ville de Cesson, et son Maire, Jean-Marc Brûlé, tiennent à préciser certains points qui ont fait l’objet d'erreurs dans la retransmission de l’information :
    • l’enfant n’est pas restée seul dans la cour. Le repas étant donné en deux services, il y avait en permanence d’autres enfants dans la cour de récréation, avec lesquelles l'enfant concernée est allée jouer. Fondue dans la masse, c'est ainsi qu'elle a pu être oubliée.
    • Surtout, l’enfant n’a en aucun cas été privé de repas de façon intentionnelle. Cet accident relève d’une négligence grave de l’agent concerné. Mais en aucun cas une consigne municipale n’a été donnée qui ait pu conduire à cet incident. A aucun moment, la Ville n’a autorisé ses agents à priver de repas un enfant pour quelque motif que ce soit, qu’il s’agisse d’un défaut d’inscription ou de paiement.
    • La réaction de la Ville a été immédiate. Dès qu’ils ont eu connaissance des faits, le Maire et son adjoint ont reçu la famille, pour comprendre ce qui s’était passé et prendre les mesures qui s’imposent. Des excuses ont été présentées au nom de l’institution. L’agent concerné a été convoqué immédiatement.
    • La Ville condamne sévèrement et sans hésitation cette erreur grave, due à une application stupide de règles arbitraires. L'agent a été suspendue immédiatement, et encourt et des mesures disciplinaires qui pourront être prises dans le respect des règles de la fonction publique.
    • Enfin, il s'agit d'éviter que se reproduise ce genre d'incidents, à tout jamais. La règle, qui correspond aux valeurs qui ont toujours été les nôtres, est désormais claire : aucun enfant ne saurait être privé de repas, quelles que soient les circonstances dans lesquelles il est accueilli. Dans le doute, toute situation doit être réglée à l’avantage de l’enfant. La bonne foi est du côté de l'enfant et des parents, pas du système et de l'administration.
    Dans ce sens, l'ensemble du personnel concerné a été convoqué à une réunion avec le Maire pour discuter de l'application des nouvelles règles et la mise en œuvre d'une nouvelle approche.
    Par ailleurs, on ne peut que constater que l'enfant, qui avait logiquement faim, n'a pas été prise en charge de ce point de vue pendant l'après-midi qui suivit. Sur ce sujet, c’est à l’Education Nationale de se prononcer sur l’attitude des enseignants face à cet incident, dans la mesure où ceux-ci ne sont pas placés sous l’autorité de la Ville.
    Le Maire de Cesson, Jean-Marc Brûlé, invite chacun à la plus grande objectivité dans la retransmission des informations sur cette affaire, et à rester au niveau des faits.
    Il invite aussi à réfléchir sur un système qui sépare la gestion de la cantine de la gestion de l'école, et des dysfonctionnements inévitables qui en découlent. Enfin, il s'interroge sur la nature d'une époque où l'on se soucie plus de l'application des règles que d'un souci naturel du bien-être de chacun, et où un enfant se retrouve à ne pas manger parce qu'il n'est pas sur une liste...
    A Cesson, le 12 janvier 2009

  • J’admire l’immense énergie et la terrible détermination avec laquelle ‘ville de cesson’ réagit 2 jours après cet énorme drame. Ah, voilà un maire à poigne ! J’espère que l’agent (e ?) coupable va être châtiée comme il se doit et qu’on va ressortir la guillotine pour elle. Car on aura bien compris faire sauter un repas de midi à un enfant qui joue dans la cour, c’est autrement plus grave que, par exemple, laisser mourir sans soin un vieillard aux urgences des hôpitaux !
    On marche complètement sur la tête dans notre pays ! On n’a plus le sens de la mesure, ni des valeurs. Les gens sont complètement déboussolés !
    Gaëlle, je crois dans votre titre, il faut inclure ce ‘ville de cesson’ !

  • un des problèmes actuel est que personne ne se sent une responsabilité.
    Et puis il y a aussi le besoin d'étalage. FR3 a dû se déplacer.

    Je ne sais si vous l'avez vu plus de 10 000 personnes meurent dans les hopitaux par suite : d'événements indésirables.Terme employé. Et non mort par suite de maladie ou accident.
    Dans ces évenements indésirables il doit y en avoir un certain nombre dûs à des irresponsables.

  • Oui, chère Mélanie, aujourd’hui est amplement vérifiée la terrible prédiction faite en 1974 par Ivan Illich dans son ouvrage : « Némésis médicale ». Aujourd’hui il complète son diagnostic par ces mots : « l’entreprise médicale menace la santé ».

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