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Les militaires et les civils responsables israéliens accusés de crimes de guerre

Mughraqa - Gaza. Un home rentre dans son village dévasté.jpg
Mughraqa (bande de Gaza): un homme revient dans son village dévasté

Les responsables civils et militaires israéliens pourraient être poursuivis pour crimes de guerre. Le rapporteur spécial pour l’ONU, Richard Falk, a déclaré jeudi qu’à Gaza il n’y avait « aucun doute sur le caractère inhumain d’une opération militaire à grande échelle contre une population essentiellement sans défense ».

L’offensive engagée le 27 décembre a fait plus de 1 300 morts, dont 65 % sont des civils. C’est l’un des critères de désignation du crime de guerre en droit international. « Les preuves de violations du droit humanitaire sont si accablantes qu’elles doivent faire l’objet d’une enquête indépendante », a ajouté le juriste Robert Falk.


Cette accusation d’un expert de l’ONU fait suite à une plainte pour crimes de guerre déposée le même jour par un groupe de 350 associations et l’avocat Gilles Nevers auprès de la Cour pénale Internationale (CPI). « Il s’agit surtout de mobiliser l’opinion. Israël n’ayant pas signé le traité de 2002 instaurant la CPI, la plainte n’est pas recevable. Dans ces conditions, seul le Conseil de sécurité peut saisir le procureur de la Cour pénale et donner suite aux accusations », explique Henri Oberdorff, spécialiste des droits de l’homme à l’IEP de Grenoble.


L’Etat hébreu prépare déjà sa défense...
Le ministre de la Justice israélien, Daniel Friedman, a mis en place une équipe interministérielle pour contrer les demandes de poursuites auprès des instances internationales. Les responsables militaires ont interdiction de quitter le territoire et leur identité est gardée secrète. S’ils étaient arrêtés dans certains Etats, ils risqueraient d’être poursuivis.
Israël persiste dans sa ligne de défense : "prouver que le Hamas est le responsable du conflit"...
Le Parisien - 25.01.09

Commentaires

  • Je connais un évêque qui va nier le caractère inhumain de cette opération : « il n’y avait pas de chambre à gaz à Gaza », va-t-il nous dire !

    Et de toutes façons on nous explique qu’Israël n’ayant pas signé de convention permettant de le poursuivre devant les tribunaux, aucune plainte n’est recevable ! Ils sont malins, il fallait y penser ! Pas comme ces idiots de Serbe qui ont tout signer : maintenant ils sont sous les verrous ou ont été exécutés ! Au fait et les nazis avaient-il signé le traiter de 2002 ? Mais il faut dire que, stupides comme ils étaient, ces nazis ont été capables de le signer !

  • "L’offensive engagée le 27 décembre a fait plus de 1 300 morts, dont 65 % sont des civils. C’est l’un des critères de désignation du crime de guerre en droit international."

    Antisémééétes !

    Comment réagir, au-delà de l'écoeurement, autrement que par la dérision ?
    Les pleurnicheries sur les chambres à gaz d'il y a 63 ans vont avoir de plus en plus de mal à passer, on dirait.

  • D'après des sources venant du Hamas,910 femmes et enfants gazaouis ont trouvé la mort.

  • vu que les divers mouvements de droits de l'homme sont bien noyautés pas le lobby qui n'existe pas, je suis prêt à parier que l'affaire va se diluer sur quelques mois et qu'on n'en parlera plus, voire même qu'on condamnera les victimes.

  • @abdoul: merci pour ces chiffres - Hélas! Et il faut penser aussi à tous les enfants et civils mutilés, traumatisés, gardant pour la vie les stigmates de ces bombardements sauvages, d'une cruauté inqualifiable.

    @Paul-Emic: oui, ils sont "protégés", je ne me fais nulle illusion.

    Amitiés

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