Lors du conseil national de l'UMP, samedi après-midi, dans une ambiance assez tendue, les petites phrases assassines fusant, la garde des Sceaux a témoigné son agacement.
Si, officiellement, elle continue à trouver son départ du gouvernement «normal», elle a refusé que Michel Barnier lui prenne la main en montant sur l'estrade. Priée de quitter assez rapidement le ministère de la Justice par Nicolas Sarközy, elle n'a guère souri et peu applaudi au discours du chef de l'Etat.
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Les tabliers de cochon à l'honneur
Une première dans l'Histoire de la Vème république: jeudi dernier, à l'issue du Conseil des ministres, Sarközy a reçu les responsables des grandes obédiences maçonniques pour leur présenter ses voeux.
Maître de cérémonie: Alain Bauer, ex-Grand Maître du Grand Orient et qui travaille aujourd'hui pour le chef de l'Etat.
(26.01.09)
Commentaires
Dis moi qui le pouvoir nominal flatte et je te dirai qui (semble) te dirige(r).
Je n'aime pas madame Dati mais je trouve que son renvoi si peu de temps après son accouchement est très vexant pour les femmes. Cela laisse à penser que le fait d'être mère vous rend inapte. Je sais que cela couvait depuis longtemps mais...
Que font les francs-maçons juifs ou musulmans de ce tablier ? Il doit y avoir des tabliers cachers ou hallals.
Dati : le nain a dû se fâcher avec Aznar.
On va inventer un feuilleton et on l’intitulera : les Feux Tardifs du Sheik (ou du chèque), ou encore le Nain aux Trois blanches Neiges.
Trois Neiges d’innocence s’affairent, toutes ayant dépassé la quarantaine, autour d’un sheik quinquagénaire et minuscule, monté sur ses bottes de 7 lieues à talonnettes.
Chérifa a remplacé temporairement l’infidèle Sarah lorsque cette dernière a répudié le sheikh pour un chèque. Il doit se marier dans l’urgence, c’est son honneur oriental qui l’exige. Mais Chérifa est devenue la cheikhesse de substitution et entend bien rester sous la tente d’apparat. Qu’aurait donc une autre qu’elle n’a pas, elle ?
Avec une paire d’yeux enchanteurs, le culot est sa grande qualité, et tout lui a toujours réussi, même les coups les plus fourrés. Do it ! se répète-t-elle souvent. Elle imagine de laisser le destin fabriquer un bel enfant au sheikh. Il l’aime, c’est sûr, car qui supporterait très longtemps les dents longues de Chérifa ? Or le sheikh en redemande. Il tombera d’attendrissement à l’idée d’une descendance, et l’épousera, c’est sûr, se persuade la belle et mûre Chérifa en rêvant au tintamarre de youyous que ça ferait dans sa cité si seulement... elle en rit d’avance !
Mais Chérifa a oublié qu’elle n’est pas tout à fait du rang convenable. Sa tribu est un peu en dessous de celle du sheikh. Il n’est pas question qu’elle l’épouse. Il lui a déjà donné un beau maroquin en cuir de Cordoue pour ses loyaux services, elle devrait être contente.
Le Sheikh a parlé, mais Chérifa n’en trame pas moins.
L’enfant est là déjà, en attente et bien au chaud.
Le sheikh l’apprend. Furax, il cherche une épouse de son rang, et vite. Il prend miss Lalla qui passait par là. Pourquoi pas elle ? lui chuchote le grand chef d’une tribu du désert, qui a beaucoup d’influence sur lui, et même supplée à son manque de caractère en lui dictant sa conduite.
Prends miss Lalla, on la connaît !
Aussitôt dit aussitôt fait. Mais il manque un petit quelque chose.
- Reviens ou je casse tout ! écrit le sheikh désespéré à Sarah. C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes, pense-t-il à part lui.
Hélas le devoir l’appelle.
Sarah persistant à préférer son chèque au soleil d’une terre plus sablonneuse, il épouse donc miss Lalla.
Miss Lalla qui fredonne toute la journée de suaves mélodies se révèle être une sheikhesse impitoyable. Elle est dans la place, ce n’est pas pour partager. Elle commence en effet à perdre les fleurs de la jeunesse et même la chirurgie esthétique ne peut vous rendre éternellement les années qui se sont fait la malle. Cette Chérifa encombre. Et quoi ? Elle attend un enfant du cheikh ! Haletante, miss Lala annonce qu’elle aussi au printemps… mais il n’y aura pas de suite. La nature, sans doute, l’âge peut-être, ou encore la vie de patachon.
Elle attrape le balai et pousse Chérifa dehors. Le sheikh est maintenant très content avec miss Lalla. Elle obtient la peau de Chérifa et le secret sur les origines de l’enfant.
Le Sheikh reprend le maroquin en cuir de Cordoue qu’il avait imprudemment donné à Cherifa, et pour compenser lui assure un emploi de répétitrice dans un bureau rempli d’émissaires du sheikh et des grands califes, bien payé mais au rencart, dans ses provinces.
Porteur le scénario, non ?
Bravo Luz, excellent votre petit conte. Pour le père de Zorha, je penche plutôt vers Aznar.
j'adhère totalement au scénario de Luz. C'est peut être ce qui explique la mise au placard si tôt après les relevailles de madame.
Merci Luz, j'ai bien apprécié votre fable, et j'imagine miss Lalla chanter "Tu es ma came". Il manque quand même le personnage de Momone la gouinasse survivante, mais dans l'ensemble c'est excellent.
Quel conte cruel;) Bravo !
Mais, que nous réserve la suite ? "La vengeance de Chérifa "?
@Abad
Vous penchez pour Aznar; avez-vous des informations particulières?
A Catherine : au moment de la sortie de clinique, un journaliste a fait une allusion à Aznar, au cours du journal télévisé.
Philippe Pétain,chef de l'état français avait mis expressément en garde la population sur les dangers de la franc-maçonnerie.
Tania
Vous ne vous lancez pas ?
On s'amuserait.
Pour les pères putatifs de Zozo, on a l'indice suivant : Chérifa a passé Noël (ou Hanoukkah) chez les parents (père et mère pourtant divorcés) de Sarko, comme si elle entrait dans la famille. Et le frère de Sarko est venue la visiter à l'hosto. Pourquoi ? Non en tant que père, mais en tant que représentant du père au Brésil, d'ailleurs pas content d'être à jamais associé à Chérifa. Mais ne pleurons pas, happy end car...
Quand Chérifa rit, le rif (euh non, le crif) la chérit.
Je me demande si la piste ‘Aznar’ n’a pas été lancée par les journalistes pour détourner l’attention de la piste ‘sarko’.