Israël a menacé mercredi d'"agir" dans la bande de Gaza en riposte à la mort d'un de ses soldats dans une attaque à l'explosif, au moment où le nouvel émissaire américain George Mitchell entamait une visite à Jérusalem dans le cadre de sa première tournée régionale.
M. Olmert a également souligné, d'après ce responsable, qu'une "ouverture permanente des points de passage avec la bande de Gaza" était "liée à la question du soldat Gilad Shalit", enlevé en juin 2006 et "détenu par le mouvement islamiste".
Il a aussi fait savoir que le cessez-le-feu, en place depuis le 18 janvier, "serait observé et évalué en fonction d'un retour au calme total, la fin des tirs de roquettes, des activités terroristes, et de la contrebande d'armes".
Ces accords prévoient notamment la présence de membres de l'Autorité palestinienne au point de passage de Rafah, entre la bande de Gaza et l'Egypte.
A Gaza, le Hamas a revendiqué le tir de trois obus de mortier en représailles sur une unité israélienne qui effectuait une incursion dans le centre du territoire.
Des témoins ont confirmé ces tirs contre quatre chars, à la hauteur du secteur où un soldat israélien a été tué mardi dans une attaque à l'explosif non revendiquée, à la frontière entre Israël et Gaza.
Quelques heures plus tôt, des appareils israéliens avaient bombardé des tunnels de contrebande reliant le sud de la bande de Gaza à l'Egypte. L'armée avait déjà mené mardi des raids aériens, tuant un civil Palestinien.
"Face à une provocation aussi violente, Israël agira pour se protéger", a averti le porte-parole de M. Olmert, Mark Regev. Selon lui, Israël souhaite "le maintien du calme dans le sud, mais "l'attaque meurtrière d'hier à Gaza était une tentative de le compromettre délibérément".
Le ministre israélien de la Guerre Ehud Barak a annulé un voyage aux Etats-Unis prévu mercredi. Il a participé à une réunion du cabinet restreint de sécurité composé également de M. Olmert et de la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, pour examiner l'éventualité d'une riposte plus élargie à Gaza, selon une source gouvernementale.
Ce regain de tension a coïncidé avec l'arrivée de M. Mitchell à Jérusalem, où, outre M. Olmert, il a été reçu par le président Shimon Peres.
Au Caire, où il a entamé sa tournée, M. Mitchell avait estimé d'une "importance cruciale" que le cessez-le-feu à Gaza soit "étendu et consolidé"...
AFP. 28 janvier 2009
Quelle horreur!
Commentaires
Mitchell arrive au bon moment à Gaza : il va pouvoir conseiller Israël pour mettre au point la solution finale. Il faut dire que ce n’est pas difficile depuis qu’on a trouvé du gaz en face de Gaza.
Cher abad, excellent commentaire! - et sans X sauf pour "excellent"...
Merci.
Amitiés!
J’avoue que cela fait vraiment plaisir à voir ces deux hommes heureux et satisfaits des résultats de ‘plomb durci’ : 1400 morts ! Il ne reste plus que 1.498.600 Palestiniens Gazaouis à liquider : une bouchée de pain !