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Il recevra les dirigeants syndicaux en février - aucune date n'est fixée

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Après les importantes manifestations de jeudi, les syndicats français ont appelé le gouvernement à entendre les revendications des salariés sous peine de s'exposer à d'autres mouvements revendicatifs. Un à 2,5 millions de personnes, selon les sources, ont manifesté jeudi en France, tantôt pour dénoncer la politique de Nicolas Sarközy, tantôt pour demander une réponse sociale face à la crise.
 
Pour Jean-Christophe Le Duigou, un des dirigeants de la CGT, "le succès des manifestations d'hier est indiscutable". "Au-delà des querelles de chiffres, c'est l'une des plus fortes journées interprofessionnelles depuis des décennies", a-t-il estimé sur RFI. Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, a estimé de son côté que cette "journée très réussie" devait être interprétée par le gouvernement comme une mise en garde. "Hier, il y avait deux millions de personnes avec nous. Le gouvernement et le président de la République devraient faire attention. C'est quelque chose de très important", a-t-il déclaré sur LCI. Il a invité Nicolas Sarközy à profiter de la rencontre prévue prochainement avec les syndicats et le patronat pour faire des propositions concrètes.
 

Le chef de l'Etat a fait savoir jeudi soir qu'il recevrait les représentants syndicaux en février "afin de convenir du programme de réformes à conduire en 2009 et des méthodes pour les mener à bien". Aucune date précise n'a été fixée.

 "S'il écoute et qu'il entend, il doit modifier l'analyse des pouvoirs publics sur la nature de la politique économique face à la crise", a déclaré Jean-Claude Mailly, rappelant que les trois axes de revendications étaient l'emploi, le pouvoir d'achat et le service public.
   
Pour Jean-Christophe Le Duigou, l'urgence n'est pas de "fixer l'agenda mais de discuter du contenu des réformes". "Je crois que le gouvernement et le patronat ne pourront pas tenir bien longtemps sur l'absence de discussions sur le contenu des réformes", a-t-il dit, menaçant de donner des suites à la mobilisation de jeudi. "Un mouvement de cette ampleur est une bonne base pour construire un mouvement revendicatif plus long dans le temps", a-t-il dit. Jean-Claude Mailly a toutefois tenu à modérer le message, affirmant que les syndicats n'étaient pas "dans l'esprit de manifester toutes les semaines".
 
Invité de RTL, Raymond Soubie, conseiller de Nicolas Sarközy sur les affaires sociales, a déclaré que la rencontre avec les syndicats ne serait pas seulement "une réunion d'agenda comme l'a dit Bernard Thibault", secrétaire général de la CGT. "Il s'agit d'examiner le programme de réformes et le train de mesures pour l'année 2009 et les méthodes pour les traiter", a-t-il déclaré.

Raymond Soubie a redit, à l'unisson de plusieurs membres du gouvernement et de la majorité, que Nicolas Sarkozy maintiendrait le cap des réformes. "Il faut que l'actuel plan de relance se déploie et produise ses effets." Jugeant la mobilisation de jeudi "importante", Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, a pour sa part soutenu que la majorité n'était pas sourde aux revendications des manifestations.

LCI.fr - 30.01.09
 

Commentaires

  • Ils vont discuter de l’agenda des prochaines grèves.

  • @abad : D'accord avec vous. Ils vont tout faire pour récupérer le mécontentement du peuple Français afin d'étouffer toute initiative qui contrerait le système qui les nourrit. Les "négociations" vont se faire sur le dos du racinien, comme d'habitude.

  • Le hongrois Sarko (génétiquement) qui nous sert de président français, devrait se méfier de la plèbe gauloise,celle-ci,acculée,pourrait se montrer trés agressive,dans un premier temps à Paris,Lyon,Marseille,Toulouse,avec un débordement des banlieues afro-maghrébine-islamiques qui n'attendent que celà.
    Les réformes oui,la misère,non.

  • Le hongrois (génétiquement) qui nous sert de président français, devrait se méfier de la plèbe gauloise,celle-ci,acculée,pourrait se montrer trés agressive,dans un premier temps à Paris,Lyon,Marseille,Toulouse,avec un débordement des banlieues afro-maghrébine qui n'attendent que celà.
    Les réformes oui,la misère,non.

  • Le hongrois devrait peut être savoir que les gaulois (peuple ingouvernable n'est ce pas) est capable de faire cause commune avec les privilégiés ne serait ce que pour l'enm... Il va réussir à nous apporter une révolution qui n'aura rien de bourgeois.
    Mais de ça il s'en fout le hongrois. Nous ne mangeons pas les mêmes rillettes.

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