Voici les principales annonces de l'intervention radio-télévisée du président Nicolas Sarközy consacrée à la crise économique:
- Nicolas Sarközy veut "aller plus loin" sur l'indemnisation du chômage partiel, déjà passée en décembre de 50 à 60% du salaire brut à la suite d'un accord entre partenaires sociaux
- L'Etat est "prêt à faire un effort" pour "mieux protéger" les jeunes chômeurs en fin de CDD
- Le chef de l'Etat recevra les partenaires sociaux le 18 février
- Il demande aux partenaires sociaux de réfléchir au "partage du profit" entre les salariés et les actionnaires, sans quoi "l'Etat prendra ses responsabilités"
MESURES FISCALES
- Nicolas Sarközy réfléchit à une suppression de la 1ère tranche de l'impôt sur le revenu pour aider les classes moyennes, une idée qu'il soumettra aux syndicats
- Autres options envisagées: une augmentation des allocations familiales et un "chèque emploi service payé par l'Etat pour les personnes âgées qui vivent seules ou les mères de famille seules"
- Suppression de la taxe professionnelle en 2010 avec pour objectif d'éviter les délocalisations
AIDE AUX BANQUES
- Le 1,4 milliard d'euros d'intérêts que l'Etat percevra cette année pour son financement des banques sera "intégralement" affecté au financement de "mesures sociales"
- Le président de la Cour des comptes, Philippe Seguin, sera chargé de "conduire un certain nombre d'enquêtes" sur la bonne utilisation des fonds accordés aux banques.
- Nicolas Sarközy veut "changer" le système de rémunération des "traders", mais s'est montré sceptique sur un plafonnement systématique du salaire des dirigeants sur le modèle de ce qu'a annoncé Barack Obama
REFORMES
- Pas de changement de cap: les réformes restent "d'actualité" et seront conduites "au même rythme"
- Poursuite de la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux pour revenir au même nombre de fonctionnaires qu'en 1992
- "Pas de dépenses publiques supplémentaires"
AUTRES SUJETS
- Kouchner: Nicolas Sarközy maintient "totalement" sa confiance à son ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, mis en cause dans un livre où il est accusé de conflit d'intérêts.
- Shoah : il a jugé jeudi "invraisemblables", "choquants" et "inadmissibles" les propos niant la Shoah de l'évêque intégriste anglais, Mgr Richard Williamson.
AFP. 05.02.09
Commentaires
Paraphasant une phrase célèbre,je dirai avec componction et délectation que Nicolas Sarkozy est le destin de la France.Il en est le miroir.
C'est méchant, Abdoul.
Le doute n'est plus possible,le nain possède autant de compétence en économie et gestion d'un pays que moi
dans l'art délicat de la dentelle.
Un ignare et incompétent notoire qui ne fonctionne qu'au grandgueulisme et à l'esbrouffe.
Le pire est à venir avec le commandant de la France Titanic .
il a été élu parce c'est un "bavard" capable de faire innocenter le pire des sérial killer.