Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Quelle honte! Ils ont laissé des monstres martyriser leur enfant et maintenant ils cherchent tous à se couvrir!

Chambre de Dylan enfant martyr Millau.jpg
La chambre d'un enfant "joyeux et hyperactif"...
Parents de Dylan torturé.jpg
Les parents tortionnaires, Franck et Stéphanie, (centre-non floutés) avec des voisins dans leur cour
(Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

En voyant à la télévision la pièce sordide qui servait de chambre à Dylan, Erika* s’est sentie à la fois « bouleversée et coupable de ne pas avoir fait quelque chose ». Mais cette jeune femme de 22 ans ne pouvait pas imaginer que ce petit garçon de 7 ans, qui vivait dans l’appartement situé juste en dessous de chez elle, était victime de mauvais traitements...

Cela fait un an qu’Erika a emménagé avec son compagnon au 2ème étage de cette grande maison dans un quartier résidentiel de Millau (Aveyron). Mardi, elle était là quand la police est venue chercher sa voisine, Stéphanie, et ses deux enfants (Dylan et Matthias, 18 mois).

« Sa mère disait qu’il n’était pas scolarisé parce qu’il était hyperactif »

Depuis, elle a appris que les parents ont été placés en détention provisoire pour privation de soins et non-respect de l’obligation scolaire concernant leur fils aîné. Le garçonnet a également été victime de coups répétés portés par le père, Franck, un maçon de 42 ans. Un délit que la mère, âgée de 35 ans, sans emploi, n’a pas cherché à empêcher.

« On se sent coupable. On se dit qu’on n’a pas aidé l’enfant. Mais, avec mon compagnon, on ne s’est aperçus de rien », répète Erika, visiblement très affectée. Elle décrit ses voisins comme un couple « gentil et sympa, des gens sociables, pas des marginaux ». Pour autant, Erika n’a jamais été invitée à entrer chez eux. « Le père, on le voyait souvent partir à pied le week-end pour aller faire les courses avec les enfants. Il lui arrivait de crier après Dylan comme le font tous les papas. Dylan, c’est un enfant joyeux qui nous envoyait des bisous. Il ne parlait pas très bien. Sa mère disait qu’il n’était pas scolarisé parce qu’il était hyperactif. »

C’est en tout cas, selon le procureur de la République Patrick Desjardins, « la présence d’un enfant vif au comportement imprécis qui a attiré l’attention des services sociaux en août 2008 lors d’une visite de routine, avant le signalement au parquet de Rodez ». En faisant intervenir la police seulement six mois plus tard, la justice a-t-elle tardé à réagir ? « Les délais ont été longs, mais la situation n’était pas alarmante. Le retard est surtout dû au comportement des parents qui n’ont pas répondu aux convocations », répond le procureur de la République.

Avocat commis d’office pour défendre le père, Me Christophe Bringer dénonce surtout dans ce dossier « une réponse inadaptée (NDLR : des services sociaux) pour un couple au bagage social et culturel moyen, dépassé par des difficultés réelles ». Il ajoute que son client « ne se voit pas comme un papa martyrisant ». Quant à la mère, « si elle n’a pas réagi plus et plus vite, c’est qu’elle était en état de dépendance psychologique et financière vis-à-vis de son compagnon », affirme pour sa part Me Jérôme Alirol, son conseil.
Enfin, l’avocat se dit certain que si un juge des enfants avait été présent à Millau, le calvaire de Dylan aurait été décelé plus rapidement...

* Le prénom a été changé
Le Parisien - 08/03/09

Commentaires

  • Tout de noir vétus... Cheveux longs, whisky, pastaga, joint, ou cigarette roulée? On devine des tatouages au bras. La photo ne va pas dans le sens de leur défense!
    Heureusement qu'il y a quelques personnes des services sociaux qui font un peu plus leur travail, dans cette ville.
    Excusez moi, mais ça sent beaucoup la France d'en bas, tout ce beau petit monde.

  • "Le retard est surtout dû au comportement des parents qui n’ont pas répondu aux convocations », répond le procureur de la République".
    Cette non réponse aux convocations aurait dû au contraire être un signal d'alarme et accélérer la procédure; mais ceux qui nous dirigent en sous-main n'ont que faire de la souffrance des enfants; ils ont d'autres priorités, des priorités "humanistes ".

    "Enfin, l’avocat se dit certain que si un juge des enfants avait été présent à Millau, le calvaire de Dylan aurait été décelé plus rapidement..."
    On se demande pourquoi, puisque les juges des enfants n'ont pas pour vocation d'aller visiter toutes les chaumières de notre pays; mais l'essentiel pour cet avocat est de récupérer, à des fins corporatistes, le martyre d'un enfant.

  • Tout à fait d’accord avec vous, Catherine. Le fait que les parents ne répondent pas aux convocations auraient dû accélérer les contrôles : ce procureur raisonne à l’envers, à contre sens !

  • Chère Catherine, cher abad, je suis exactement de votre avis: ils cherchent à se couvrir, à récupérer: c'est ignoble! Et doù cette "mère", q'on dit de "faible bagage" comme son monstueux compagnon, sort-elle de mot d' "hyperactif"! Pauvre petit laissé dans son urine, dans le noir! Et battu régulièrement! Et elle couchait avec ce type, alors que son enfant pleurait et souffrait! Immondes! Tous des salauds, voilà ce que je pense!

Les commentaires sont fermés.