Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La NASA a lancé avec succès la sonde Képler

JKepler.png
Johannes Kepler (1571-1630)
La Nasa lance la sonde Képler.jpg
(Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

La Nasa a lancé avec succès vendredi soir Kepler dédiée à la recherche de planètes soeurs de la Terre hors du système solaire pouvant abriter la vie et qui orbitent des étoiles plus ou moins lointaines dans notre galaxie la Voie Lactée, a confirmé l'agence spatiale.

 
Le lancement de ce télescope de 1,03 tonne est intervenu comme prévu à 22H49 locales (03H49 GMT samedi) depuis la base militaire de Cap Canaveral en Floride à bord d'une fusée Delta II de trois étages par une nuit noire avec des conditions météorologiques quasi parfaites.

Il s'agit de la première mission de l'agence spatiale américaine conçue pour détecter des planètes rocheuses comme la Terre, en orbite autour d'étoiles, dont elles ne sont ni trop éloignées ni trop proches, de manière à ce que les températures puissent maintenir l'eau liquide à la surface, condition essentielle au développement de la vie.

"Ce n'est pas seulement une mission scientifique mais une mission d'importance historique conçue pour répondre à une question que l'humanité se pose depuis toujours, à savoir s'il y a d'autres planètes comme la nôtre dans l'Univers", avait dit jeudi Ed Weiler, responsable des missions scientifiques de la Nasa.

"Le recensement planétaire que doit effectuer Kepler sera d'une grande importance pour savoir si des planètes de la même catégorie de taille et de masse que la Terre sont fréquentes dans notre galaxie (la Voie Lactée)", avait expliqué récemment Jon Morse, directeur de la division d'astrophysique de la Nasa.

Elle permettra ainsi de "préparer de futures missions qui détecteront directement et établiront les caractéristiques de telles planètes en orbite autour d'étoiles proches", avait ajouté l'astrophysicien.

Kepler a été baptisée en l'honneur de l'astronome allemand du XVIIe siècle, Johannes Kepler.

Cette mission de 600 millions de dollars au total doit scruter pendant au moins 3 ans et demi plus de 100.000 étoiles ressemblant à notre soleil, plus chaudes ou moins chaudes situées dans les constellations du Cygne et de la Lyre.

La sonde y trouvera probablement des centaines de planètes de la taille de la Terre, ou plus grandes, et plus ou moins éloignées de leur étoile, selon la Nasa.

Si des planètes de type terrestre sont nombreuses dans la zone dite habitable, Kepler pourrait en découvrir des dizaines.

En revanche s'il n'en trouve pas, cela pourrait signifier que la Terre est une exception dans l'Univers, a relevé William Borucki, responsable scientifique de la mission, selon lequel il faudra attendre la fin de la mission pour répondre à toutes ces questions.

Depuis 1995, 337 exoplanètes ont été découvertes autour d'étoiles mais elles sont toutes beaucoup plus grandes que la Terre et situées en des endroits où la vie est impossible.

Le satellite franco-européen Corot, lancé en 2006 pour rechercher des exoplanètes en scrutant 90.000 étoiles, a découvert la plus petite jamais observée à ce jour - près de deux fois le diamètre de la Terre - très proche de son étoile et très chaude, avaient annoncé des astronomes en février.

Il sera capable de détecter de très faibles changements lumineux indiquant le passage d'une planète devant son étoile.

Cette intensité lumineuse plus ou moins grande et la fréquence du passage permettront de calculer la taille de la planète, sa masse et sa durée de rotation autour de son astre après que les données recueillies auront été intégrées dans de puissants télescopes terrestres.

AFP. 08/03/09

Commentaires

  • Même si l'on découvrait une exoplanète habitable selon les conditions de vie terriennes,la distance qui nous sépare d'elle en années lumière nous rendrait son accès impossible.
    Ce n'est pas demain ni après demain que nous pourrons voyager à la vitesse luminique : jamais nous n'accèderons aux étoiles et c'est tant mieux pour la survie de l'univers .

  • D’accord avec Marcel : cette recherche de planètes qualifiées de ‘sœurs de la Terre’ est une illusion, mais qui plait au grand public. J’espère que le programme de travail de Kepler est basé sur de véritables projets de recherches scientifiques.
    Kepler fut le véritables père de l’astronomie moderne imposant le système héliocentrique de Copernic. Cependant c’était un astrologue, vivant de ses horoscopes.
    Merci, chère Gaëlle pour ce magnifique portrait de Kepler.

  • Entendre parler de Kepler nous change des interviews quotidiennes de joueurs de ballon qui n'ont rien dire et le disent mal. Quelle fatuité. Panem et circenses. Rien ne changera jamais.

    Jamais les plus lourds que l'air ne voleront.
    Jamais l'organisme humain ne supportera la vitesse des trains.
    Jamais l'homme ne marchera sur la Lune.
    Jamais... ;)

  • @voyageur:
    des propos sarcastiques que les vôtres.
    Entre la vitesse de la lumière et celle des trains,il y a un univers de différence.
    Imaginez-vous l'énergie colssale nécéssaire pour accélérer
    une fusée à cette vitesse?
    De plus, même dans le vide spatial,comment l'homme pourrait supportere des accélérations aussi gigantesques?

    N'oublions pas non plus les limites de l'intelligence humaine

  • Sourire en coin plutôt que sarcastique, Marcel, n'y voyez pas offense. Je ne suis pas spécialiste, ni même généraliste du sujet, mais d'autres ont des suggestions... qui ne sont pas pour demain. Mais pour après demain.
    L'astrophysicien Jean-PierrePetit (toujours lui) a des idées très précises et hors de ma portée) sur le sujet :

    http://www.frequenceevasion.com/jppetit.htm

  • A Marcel et Voyageur : ce que je critique dans cette dépêche, c’est l’expression ‘planètes sœurs de la Terre’ qui a été probablement utilisée par les scientifiques de la NASA. C’est déplorable ! Mais, s’ils avaient dit : « nous voulons rechercher des planètes extra-solaires pour comprendre les conditions et les mécanismes de formation des planètes », ils n’auraient jamais obtenu les crédits nécessaires. En disant qu’ils vont chercher ‘les petits hommes verts’ sur d’autres planètes (c’est ce que comprend le vulgum pecus dans l’expression ‘planète sœur de la Terre’), il savent qu’ils auront tous les crédits qu’ils souhaitent. C’est une simple question de stratégie d’obtention des crédits. Et évidemment l’AFP prend cette expression pour argent comptant !

  • @voyageur:
    ce ne sont qu'hypothèses tirées du cerveau fécond de
    savants imaginatifs.
    L'intelligence humaine est immense mais pas au point de
    rendre viables la fusion nucléaire,de construire des réacteurs nucléaires de fission de 3ème ou 4ème générations,de
    transmuter les déchets radioactifs,d'envoyer des hommes en mission habitée vers d'autres planètes du système solaire,etc...

    La technologie humaine ne triomphera jamais de tous les obstacles placés sur sa route,c'est une certitude.

  • A Marcel : je pense qu’il ne faut pas s’opposer à la fusion nucléaire. Au contraire, dans l’état actuel de nos connaissances, c’est la seule solution d’avenir pour prendre la relève du pétrole quand celui-ci sera épuisé. Il faut donc financer les études de la fusion contrôlée pour mettre au point une solution industrielle. Ce n’est pas parce que les difficultés et les obstacles sont immenses qu’il faut y renoncer. Au contraire, il faudrait accélérer les recherches.

  • @abad:
    je ne m''y oppose pas mais je n'y crois pas du tout car comment reproduire sur terre des réactions surpuissantes qui se passent habituellement dans le coeur des étoiles.
    Ils peuvent chercher tant qu'ils le veulent,ils ne parviendront jamais à une solution :le problème est trop complexe.

  • Vous êtes bien certain, Marcel.

  • Je suis de l'avis de voyageur et d'abad.

    Le nucléaire nous rendra indépendant des ressources extérieures, dont celles des pays arabes. Et également de leur bon vouloir.

    Des planètes "habitables" est une expression de vulgarisation: cela ne veut pas dire qu'on cherche à aller les habiter!

    Ces scientifiques font un travail remarquable pour les générations futures. L'exploration de notre galaxie est une oeuvre magnifique. L'intelligence scientifique est ici à l'oeuvre, avec modestie et persévérance. Ils sont les descendants de Kepler, de tous les génies mathématiques de notre civilisation. C'est la grande histoire de l'Humanité qu'ils continuent, dans l'anonymat.

  • @voyageur:
    je ne puis prouver logiquement que l'homme n'arrivera pas
    à maîtriser la fusion nucléaire mais j'en suis intimement persuadé.

    @gaelle:

    Si les scientifiques parviennent sans trop de problèmes à initier la réaction de fusion des atomes de deuterium+tritium
    cela coince par contre pour maintenir la réaction durant un temps déterminé.
    Cela fait plus de 60 ans qu'ils piochent sur le sujet sans avancées notables :ils se donnent même 50 ans supplémentaires pour obtenir des résultats probants.
    Dans moins de 50 ans,le pétrole ne sera plus qu'un souvenir et rien ne viendra le remplacer.

    Vous êtres bien confiante en le "génie illimité" de nos savants même si j'admets que ce génie est immense.

  • Marcel, peut-être découvrira-t-on d'autres possibilités jusqu'ici insoupçonnées, ou à peine soupçonnées.
    Qui aurait dit, au moment où Einstein plagiait la relativité restreinte sur Poincarré, que cela allait déboucher sous peu sur Hiroshima, et ses nombreuses améliorations potentielles actuelles ?

    Certains pensent que le confinement et l'utilisation d'antimatière sont d'ore et déjà possibles.

    http://www.jp-petit.org/science/Z-machine/z_machine2.htm

    http://www.jp-petit.org/science/Z-machine/FOCUS/principe_fonctionnement_FOCUS.htm

  • merci pour ces articles intéressants !
    Wait and see pour voir qui de nous deux aura raison.

Les commentaires sont fermés.